Cette prétendue illégalité du mariage religieux non précédé du contrat civil est difficilement tenable. Certes, sur le papier, il est indiqué que la loi punit cela, mais dans la mesure où le mariage religieux n’est pas reconnu juridiquement, il sera difficile de soutenir que tel prêtre ait à payer l’amende dans lequel où il se trouvera dans cette situation de prétendue transgression. IL faut être cohérent.
Que l’Eglise fasse de la politique, c’est chose entendue. Que cette politique soit réactionnaire, vous le répétez sans cesse sans avancer pour autant. Mais je lis Golias pour me distraire, pour m’amuser... et j’aime beaucoup !!! Je vous ai expliqué que si des croyants se sont éloignés d’elle, c’est qu’ils ne se préoccupent pas vraiment de leur salut, préférant ainsi être en phase avec le monde, c’est plus confortable.
Tout simplement, chaque catholique doit être au clair sur ses critères de jugement. S’il trouve l’Eglise réactionnaire, il est libre d’en partir, c’est que ses critères sont ceux du monde. Le disciple du Christ n’est pas du monde (le Christ Lui-même le dit), même s’il est envoyé en mission dans le monde. Ne croyez pas que ceux qui demeurent fidèles au Christ (et donc aux Evêques, successeurs des Apôtres) « suivent sans dire mot » : ils approuvent.
L’Eglise prie, les les laïcards intégristes aboient.... Que l’Eglise s’oppose de cette manière au prétendu mariage homo, cela vous gonfle et on le comprend. VOus cherchez cependant à déplacer le problème et le situant entre la hiérarchie catholique et les fidèles eux-mêmes. A part quelques ramassis de progressistes, les fidèles sont majoritairement aux côtés de leurs évêques.
Hélas on ne se préoccupe que du droit des adultes demeurés dans l’adolescence. Remarquons que le droit à l’enfant ainsi que le droit de le tuer ne sont que les deux faces d’une même pièce. Les enfants sont considérés comme des objets servant les revendications de gens immatures. Elever des enfants n’est pas en soi un droit... en revanche, pour un enfant, grandir dans une famille stable dont le couple fondateur est capable naturellement de procréer doit être un droit.