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Tarouilan

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  • Tarouilan Tarouilan 11 février 2012 13:17

    Nous faisons cadeau de tous les caillera à Morice et surtout qu’il les garde avec lui et ne les laisse pas en divaguer en liberté : http://www.bloc-identitaire.com/video/475/cortex-clashe-identitaires-bagage-lexicologique-toujours-aussi-imaginatif



  • Tarouilan Tarouilan 6 février 2012 23:13

    Des documents officiels américains datant des années cinquante indiquent ceci :

    Il s’agit d’une lettre de l’ambassadeur américain en Inde, Henderson, datant de septembre 1951, durant la marche de l’Armée Rouge sur Lhassa, alors que le 14e dalaï-lama avait déjà décidé de conclure un accord avec les autorités chinoises concernant le maintien du système féodal religieux au Tibet. En résumé, la lettre dit ceci au 14e dalaï-lama :

    * si vous restez au Tibet, vous deviendrez un serviteur du communisme.

    * notre gouvernement vous aidera à trouver asile où c’est possible.

    * notre gouvernement va prévoir les fonds nécessaires, et ce pour une durée indéterminée – aussi longtemps que cela nous sert à tous deux – afin de sponsoriser l’asile de votre famille et de la centaine de personnes de votre suite.

    * L’opposition au communisme au Tibet est une action de longue haleine. Nous vous apporterons argent et autres moyens pour vous opposer à l’agression communiste.

    * la condition est que vous renonciez à votre accord avec les autorités chinoises et que vous collaboriez avec nous contre l’agression communiste.

    * notre gouvernement défendra publiquement le droit à l’autonomie pour le Tibet.

    * dans un Tibet autonome et non-communiste, vous pourrez fonctionner comme chef d’Etat.
    Ce document date de huit ans avant que le 14e dalaï-lama ne parte effectivement en exil. Quelques années plus tard, le 14e dalaï-lama disait encore à Mao à Beijing : “Non, je n’ai pas de contacts avec les forces étrangères ”. Sans oublier un autre élément connu : en 1951, le trésor familial partait à dos de mulet, direction Sikkim.

    Sources : MC Goldstein “A History of Modern Tibet”, vol 2, 1951-1955, University of California Press, 2007, pag 231-232.



  • Tarouilan Tarouilan 6 février 2012 22:30

    Le dalaï-lama est-il une sorte de pape du bouddhisme mondial ?

    Ici, il convient de relativiser les choses. 6 % de la population mondiale est bouddhiste. C’est peu. En outre, le dalaï-lama n’est en aucun cas le représentant du bouddhisme zen (Japon), ni du bouddhisme de l’Asie du Sud-Est (Thaïlande), ni non plus du bouddhisme chinois. Le bouddhisme tibétain représente seulement 1/60e de ces 6 %. Et, enfin, il existe de plus au Tibet quatre écoles séparées. Le Dalaï-Lama appartient à l’une d’elles : la « gelugpa » (les bonnets jaunes). Bref, un pape suivi par peu de fidèles religieux, mais par beaucoup d’adeptes politiques…

    Qui sont ses sponsors ?

    De 1959 à 1972 :

    - 180.000 dollars par an pour lui personnellement, sur les fiches de paie de la CIA (documents libérés par le gouvernement américain ; le dalaï-lama a nié la chose jusqu’en 1980).

    - 1,7 million de dollars par an pour la mise en place de son réseau international.

    Ensuite le même montant a été versé via une dotation du NED, une organisation non gouvernementale américaine dont le budget est alimenté par le Congrès. Le Dalaï-Lama dit que ses deux frères gèrent « les affaires ». Ses deux frères, Thubten Norbu (un lama de rang supérieur) et Gyalo Thondrup avaient été embauchés par la CIA dès 1951, le premier pour collecter des fonds et diriger la propagande et le second pour organiser la résistance armée.

    La bombe atomique indienne : le bouddha souriant

    Dès le début, c’est-à-dire quand il est devenu manifeste que la révolution chinoise allait se solder par un succès en 1949, les USA ont essayé de convaincre le dalaï-lama de gagner l’exil. Ils mirent de l’argent, toute une logistique et leur propagande à sa disposition. Mais le dalaï-lama et son gouvernement voulaient que les États-Unis envoient une armée sur place comme ils l’avaient fait en Corée et ils trouvèrent donc la proposition américaine trop faible. (Modern War Studies, Kansas University, USA, 2002). En 1959, les Etats-Unis parvenaient quand même à convaincre le dalaï-lama de quitter le Tibet, mais il fallait encore convaincre l’Inde de lui accorder l’asile. Eisenhower proposait un « marché » à Nehru : l’Inde acceptait le dalaï-lama sur son territoire et les Etats-Unis octroyaient à 400 ingénieurs indiens une bourse d’études afin qu’ils s’initient à la « technologie nucléaire » aux États-Unis. Le marché fut accepté2. En 1974, la première bombe A indienne fut affublée du surnom cynique de… « bouddha souriant »3.

     

    1 “Tibet, Tibet”, P.French, Albin Michel, 2005.

    2 Le major américain William Corson, responsable des négociations de l’époque, Press Trust of India, 10/8/1999.

    3 Raj Ramanna, ancien directeur du programme nucléaire de l’Inde, 10/10/1997, Press Trust of India.



  • Tarouilan Tarouilan 6 février 2012 22:26

    Le Tibet d’avant 1951 n’avait rien du paradis démocratique que nous dépeignent les adeptes des sectes bouddhistes et ceux qui, par bêtise ou par anticommunisme, reprennent leurs mensonges. C’était un pays féodal, pratiquant le servage et même l’esclavage à grande échelle. Une minorité de propriétaires de serfs - nobles, autorités locales et chefs de monastères - possédait toute la terre et les forêts ainsi que la majeure partie du bétail.

    Quelques 200 à 300 familles dominaient le Tibet. Au sommet, le Dalaï Lama, plus grand propriétaire de serfs, chef religieux et chef politique autoproclamé.

    Les serfs étaient accablés de taxes et obligés de labourer gratuitement et avec leurs propres bêtes de trait les 70% de terres que se réservait le seigneur. Ils étaient en outre tenus d’effectuer diverses corvée : la « corvée de conscription » (service militaire avec ses propres vêtements et sa propre nourriture) ; la « corvée de pied » (transport de denrées au profit du seigneur) ; la « corvée de main » (tonte de l’herbe et approvisionnement des officiels du gouvernement local en bois de chauffage, en beurre et autres biens). Le « Ula » était la forme de corvée la plus courante. Elle obligeait les pauvres à servir chaque seigneur de passage dans leur village, en lui apportant tout ce qu’il demandait : matelas, cheval, paille, tente, table, viande, beurre, thé et jeunes filles. Il n’était pas rare, sur les routes de l’ancien Tibet, de voir un serf courir derrière un noble à cheval, dans l’espoir de récupérer son unique monture à l’arrivée...

    On parle de droits de l’homme ? Alors parlons de la justice telle qu’elle était pratiquée dans le Tibet féodal. L’exécution publique des serfs était courante. Parfois, ils étaient d’abord éventrés, puis traînés dans la ville avant leur exécution. Le code pénal (écrit), qui fut rédigé par le gouvernement local tibétain d’avant 1951, divisait la société en trois classes. La classe supérieure comportait les « Bouddhas vivant », les nobles et les hauts fonctionnaires d’État.

     La classe inférieure comportait les serfs et les esclaves. Si un membre de la classe inférieure offensait un membre des classes supérieures, l’une des peines suivantes était appliquée : yeux arrachés, jambes hachées, mains ou langue coupés ou encore être jeté du haut d’une falaise. Une simple accusation suffisait ; l’accusé, s’il était membre de la classe inférieure, n’était pas entendu. Si un membre de la classe inférieure assistait incidemment au viol de sa fille ou de sa femme par un seigneur, il devait avoir les yeux arrachés.

    Les monastères tibétains, « hauts lieux du recueillement et de la spiritualité » (dixit la propagande), étaient eux-mêmes propriétaires de serfs dont ils exigeaient l’impôts et la corvée. Au sein du monastère, le pouvoir était entre les mains de quelques « Grands lamas » issus des familles nobles et qui ne travaillaient pas. Les lamas inférieurs, issus des classes pauvres, constituaient la majorité des moines. La plupart d’entre eux étaient devenus lamas par obligation : lorsqu’une famille avait trois garçons, l’un d’entre eux était contraint de devenir lama. D’autres entraient au monastère pour échapper à leurs dettes ou simplement pour survivre. Ces lamas pauvres, souvent enrôlés de force dès le plus jeune âge, étaient contraints aux tâches les plus dures. Les archives du monastère de Zheibung, dans la banlieue ouest de Lahsa, font état d’une moyenne de 300 moines en fuite chaque année, au péril de leur vie : le lama en fuite risquait la peine de mort s’il était repris.

    Quand le Dalaï chantait les « Sutras de la damnation », des têtes humaines, du sang, des cœurs et des chairs humaines fraîchement dépecées servaient d’offrandes. Un tel rite eut encore lieu en automne 1948, quand le Dalaï décida de chanter des « Sutras » sur la Place de Lhassa, dans l’espoir de contrer la révolution communiste. A cette occasion, 36 jeunes furent arrêtés ; 21 d’entre eux furent mis à mort pour servir d’offrandes.

    En 1959, les trois principaux monastères possédaient 321 manoirs, 147.000 ha de terres, 26 pâturages, 110.000 têtes de bétail et 40.000 serfs. La famille du précédent Dalaï Lama possédait personnellement 27 manoirs, 36 pâturages, 6.170 serfs paysans et 102 esclaves domestiques. Leur propriété mobilière s’élevait à 160.328 talents d’or, 95.000 talents d’argent, 20.331 pièces de bijouterie et 14.676 articles vestimentaires".



  • Tarouilan Tarouilan 17 janvier 2012 14:21

    C’est une mutilation qui devrait faire l’objet de mesures pénales RETROACTIVES et sévères envers toutes les membres de ces communautés qui pourrissent GRAVEMENT la vie de leurs contemporains sur terre depuis des millénaires...... !

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