@ maosaittout Contrairement à ce qu’affirme votre dernier paragraphe : davantage que sur ce qu’ils pensent à titre personnel, les opposants à la corrida s’appuient sur notre Constitution qui déclare l’indivisibilité de la République. Or, celle-ci, à travers son Code pénal, interdit à tout citoyen, qu’il vive dans une ville taurine ou à Beauvais, de maltraiter un animal . Si la pratique de la corrida est dépénalisée à l’intérieur de zones géographiques précises et en contradiction avec ce principe, nulle part il n’est spécifié que cela lui retire son caractère de ’sévices graves’. Les opposants à la corrida ne demandent pas qu’on emprisonne le tortionnaire du taureau – légalement exonéré de peine par dérogation à la loi commune à défaut de l’être légitimement – mais ils refusent d’accepter passivement qu’un taureau soit victime de ces sévices graves condamnés par l’ensemble de la nation et ne font ainsi que demander le respect de la République et de la morale qu’elle a adoptée, reflet de celle à laquelle adhère l’ ensemble de ses citoyens. Il est fort probable que même et surtout en l’absence de textes interdisant ces sévices, les anti corrida auraient lutté afin de faire avancer la législation en ce sens, mais les textes existent déjà et nous ne faisons qu’exiger leur application. Avec mes salutations.
Bonjour à tous, Que M. Richier et tous les utilisateurs de ce forum me pardonnent si le document daté de septembre 2012 auquel conduit le lien ci-dessous n’a que peu à voir avec la récente décision de M. Valls : il s’agit de la réaction de Mme GAILLARD, députée P.S. et présidente du groupe Protection des Animaux à l’Assemblée Nationale , à la décision du C.C.. Elle l’a intitulée ‘Conseil constitutionnel et corrida : « Quand les sages se font mages pour torturer la lettre et l’esprit du principe d’égalité »’ et elle y démontre l’absurdité de la décision du C.C. Bonne lecture. http://www.anticorrida.com/Genevieve-Gaillard-QPC-Conseil-Constitutionnel.html
Bonjour à tous, Que M. Richier et tous les utilisateurs de ce forum me pardonnent si le document daté de septembre 2012 auquel conduit le lien ci-dessous n’a rien à voir avec la récente décision de M. Valls : il s’agit en effet de la réaction de Mme GAILLARD, députée P.S. et présidente du groupe Protection des Animaux à l’Assemblée Nationale , à la décision du C.C.. Elle l’a intitulée ‘Conseil constitutionnel et corrida : « Quand les sages se font mages pour torturer la lettre et l’esprit du principe d’égalité »’ et elle y démontre l’absurdité de la décision du C.C. Bonne lecture. http://www.anticorrida.com/Genevieve-Gaillard-QPC-Conseil-Constitutionnel.html
@ King Al Batar Apparemment, nous sommes d’accord et ‘il convient [en effet]d’abord de condamner l’action qui a généré la réaction.’ D’après vous, si légalement le tort incombe à celui qui use de la violence la responsabilité objective de celle des aficionados incomberait aux provocateurs que sont les défenseurs des animaux et cela justifierait que ceux-ci soient tenus à l’écart des arènes. Soit, mais pourquoi les opposants à la corrida existent-ils sinon parce que la corrida existe ? La provocation première, c’est la perpétuation de cette barbarie, illégitimement maintenue dans quelques localités en violation flagrante avec notre Constitution dont l’Article 1er proclame l’indivisibilité de notre République. En effet, qui provoque, sinon celui qui inflige des sévices graves à des animaux, délit passible de prison sur la totalité du territoire national ? Où, quand et par qui aurait-il été démontré que le seul fait pour une pratique quelconque de se voir qualifiée de ‘ tradition’ suffirait pour lui retirer miraculeusement son caractère de ‘sévices graves’ ? L’action qui a généré la réaction, c’est le maintien de la corrida et ce sont les aficionados agresseurs qu’il faut éloigner, pas les défenseurs des animaux.