@ maosaittout
Contrairement à ce qu’affirme votre dernier paragraphe : davantage que sur ce qu’ils pensent à titre personnel, les opposants à la corrida s’appuient sur notre Constitution qui déclare l’indivisibilité de la République. Or, celle-ci, à travers son Code pénal, interdit à tout citoyen, qu’il vive dans une ville taurine ou à Beauvais, de maltraiter un animal . Si la pratique de la corrida est dépénalisée à l’intérieur de zones géographiques précises et en contradiction avec ce principe, nulle part il n’est spécifié que cela lui retire son caractère de ’sévices graves’. Les opposants à la corrida ne demandent pas qu’on emprisonne le tortionnaire du taureau – légalement exonéré de peine par dérogation à la loi commune à défaut de l’être légitimement – mais ils refusent d’accepter passivement qu’un taureau soit victime de ces sévices graves condamnés par l’ensemble de la nation et ne font ainsi que demander le respect de la République et de la morale qu’elle a adoptée, reflet de celle à laquelle adhère l’ ensemble de ses citoyens.
Il est fort probable que même et surtout en l’absence de textes interdisant ces sévices, les anti corrida auraient lutté afin de faire avancer la législation en ce sens, mais les textes existent déjà et nous ne faisons qu’exiger leur application.
Avec mes salutations.