Bonne synthèse des concepts de la systémique. Malheureusement on voit moins bien le concept de crise systémique et encore moins appliqué à l’économie et à la finance. Je doute que les « nuls » aient mieux compris qu’avant. A la prochaine !
M Escalettes n’a pas démisionné ; disons qu’il a été contraintàladémission... par le tollé dans lequel il s’est trouvé pris. Dans sa pleine acception, démissionner requiert un mouvement intérieur d’asomption de ses responsabilités et/ou de ses convictions. Or les premiers mouvements de M Escalettes montraient plutôt une envie de s’accrocher à sa place. A ce titre, il ne diffère en rien de M Woerth, contrairement à ce que votre titre, plutôt optimiste, insinue.
Ce que révèle par ailleurs ce petit changement de perspective, c’est que le principe régulateur du rapport de nos responsables à leurs actes, est externe : c’est notre réaction à ces actes et le niveau d’exigence que cette réaction laisse transparaitre. Or il est frappant que nous sommes infiniment plus exigents vis-à-vis d’Escalettes, et plus encore vis-à-vis de Doménech et surtout des joueurs de l’équipe de France que nous le sommes vis-à-vis de Woerth et des autres responsables gouvernementaux et autres. Pourquoi ?
La bonne interrogation, et le titre, aurait donc été : « Escalettes - Woerth : nous avons démissionné l’un, pas l’autre... »
Tautologie, paradoxes, lapsi et tutti quanti ! ce que vous vous prenez la tête ! Les Gabonais, Sarko s’en fiche comme de sa première trahison. Son propos n’est qu’une dénégation destinée aux Français (la poignée que ce genre d’exotisme pourrait intéresser) et à la galerie internationale ... (on se doit d’au moins faire semblant de respecter ces formes).
Cela dit, plus que jamais, le Gabon est et restera un protectorat français. Son prochain président sera choisi, imposé et défendu par l’armée française... Ce ne sera certainement pas celui ou celle qui a eu la mauvaise idée d’organiser cette démonstration de force du pauvre qu’ont été les sifflets antisarkozy
Blague à part. Vous n’avez pas tort. Mais il ne suffit pas de dénoncer la dénonciation pour remettre les choses sur le pied que vous voudriez.
Il est vrai que la France vit une profonde dépression qui se perçoit dans bien des posts et commentaires. Certes, c’est triste et affligeant ; mais la méthode Coué ne garantirait pas plus de résultat. Il faudrait faire les deux ; dénoncer (ce qui signifie qu’on est insatisfait et qu’on voudrait mieux) ; mais aussi agir pour obtenir ce mieux.
Que nous ne soyions pas dirigés, a priori, par ce qui se fait de mieux, pourquoi s’en cacher. Certes,le reconnaître ne suffit pas. Il faut encore agir en conséquence :
- En Suède un ministre a démissionné pour avoir utilisé la carte-bleue de son parti ;
- en Norvège, je crois, un autre pour avoir abusé de ses frais de bouche (dans des proportions ridicules par rapport aux Chirac)
- le gouvernement Brown est décimé par le scandale des notes de frais.
En France qu’en est-il ? Pourquoi ne vient-il pas seulement à l’esprit de nos journalistes de se poser cette question ?
Nous savons tous, ou devrions savoir que la qualité du personnel politique français ne risque pas de s’améliorer sans la suppression du cumul des mandats. Que faisons-nous pour l’obtenir ?
Etre critique et exigent, n’est certes pas suffisant, mais c’est nécessaire. Si les Américains l’avaient été un petit peu, Bush n’aurait sans doute pas été réélu et le monde s’en fût probablement mieux porté.
Mais, je vous comprends, donc ne succombez pas vous même à ce que vous dénoncez. En effet, i ne suffit pas de dénoncer la dénonciation ; il faut également proposer, convaincre et donner de l’espoir.