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  • TEO TEO 20 juillet 2008 23:30

    Bien sûr... fondamentalement nous ne sommes pas loin d’être d’accord. Il reste, qu’à mon goût, M Rocard a bénéficié à trop bon compte d’une excessive sympathie fondée uniquement sur des idées et des airs de sainte-nitouche, mais alors pas touche du tout...
    Certes les idées c’est bien, les mettre en oeuvre c’est mieux. Songez seulement à quelqu’un dont les idées ne sont pas loin de celles de Rocard, mais qui lui, par son action a contribuer à changer la face du monde : J. Delors.



  • TEO TEO 17 juillet 2008 19:32

    Vous aimez sans doute à le pensez, mais je ne crois pas que ce qui définit le plus les Kant, Einstein, Darwin, Picasso etc ce soit une "caucasitude" qu’ils partageraient avec vous... Je pense plutôt qu’ils se définiraient davantage par ce qu’ils ne voudraient justement rien à voir avec vous et vos fadaises. Désolé...



  • TEO TEO 17 juillet 2008 18:07

    Je suis Ravi... de te l’entendre dire : "Les Blancs ne sont pas plus intelligents que les autres"... ni plus ni moins. Les guillemets et l’italique sont assez clairs quant à ma position vis-à-vis de cette affirmation. 

    "Ce qui fait la qualité d’un peuple ou d’une race, c’est la qualité de ses élites." Je veux bien ; seulement, pour elle "belle", la phrase n’en est pas moins vide. Les qualificatifs "élite", "masse" etc. ne sont que des jugements de valeur. Qu’est-ce qu’une élite ? qui en est ? qui décide de qui est une élite ou pas ? un renonçant hindou, le "sadhu" représente-t-il l’élite ou le maharaja ? Zidane est-il plus, moins, autant, de l’élite que René Thom ? Un sans-papier qui saute à l’eau pour sauver un noyé est-il autant de l’élite que les papiésards autour de lui qui n’ont pas osé ? le patron qui saute en parachute doré après avoir planté son entreprise est-il plus de l’élite qu’un patron japonais qui s’agenouille pour, en pleurs, demander pardon à ses employés ?

    Les travaux des sociologues, des économistes, sur les élites montrent de même que votre propos est vide de sens.


  • TEO TEO 17 juillet 2008 13:34

    Rien.
    "Rien, cette écume vierges vers
    A ne désigner que la coupe ;
    telle loin se noie une troupe
    de sirènes maint à l’envers..."

    Hélas, le rien de l’utilité de M Rocard, n’est pas celui de ces splendides vers de Mallarmé. Juste celui d’un homme plutôt expert :

    • à marquer contre son camp ou à être utilisé pour ce faire
    • à privilégier manifestement la beauté des idées à la banalité de leur mise en oeuvre
    • à garder de belles mains bien blanches plutôt qu’aller au charbon comme un chiffonnier
    • à ne vraiment pas comprendre qu’il ne sert à rien d’avoir raison si ça ne change rien à rien.
       


  • TEO TEO 17 juillet 2008 12:37

    @ Bois-Guisbert, ancien du GUD, lerma, Seb59, camerone

    "Heureusement que nous sommes encore un certain nombre (ancien du GUD, lerma, Seb59, camerone) à ne pas nous laisser corrompre par la répugnante sensiblerie régnant dans ce fil"... gnin, gnin gnin...

    « Force », « pureté », « grandeur »… Nous y voilà à l’éternelle dérisoire litanie de ces esprits simples qui se veulent forts mais qui se caractérisent surtout par un piteux infantilisme.

    Infantilisme identitaire de pauvres types qui ne peuvent éprouver le sentiment d’une identité positive qu’à travers leur identification à un groupe positivement valorisé. Notamment :

    - « Les Blancs sont plus intelligents que les autres »

    - « Je suis un Blanc »

    - « Donc je suis plus intelligent que les autres… »

    Ça ne mange pas de pain et c’est moins risqué que de frotter singulièrement son intelligence à celle de Mouloud, Ravi, ou Maï. C’est autrement plus « sûr » d’affirmer circulairement, « je le suis, puisque mon groupe l’est  » et comme pour l’être il faut que le groupe le soit d’affirmer simplement qu’il l’est et de se réassurer en appelant fébrilement les pairs à témoins "n’est-ce pas hein, qu’on l’est, hein n’est-ce pas..." 
    Bien sûr, bien sûr...

    Infantilisme psychosocial : lorsque convergeaient l’individualisme, l’égalitarisme et l’Etat-providence pour créer notre modernité, leurs observateurs, Tocqueville, Nietzsche, Marx, Freud... ont eu certaines intuitions
     

    • à proportion de la place prise par l’Etat-Providence, il y a risque que les individus abdiquent leur responsabilité individuelle et s’en remettent à l’Etat en tout et pour tout... surtout dans un pays aussi jacobin et hystériquement "égalitariste" (dans les mots) que la France.
    • cette irresponsabilisation » individuelle devait aller de pair avec une propension assez infantile à revendiquer agressivement le plus de droits pour soi contre le moins possible de devoir etc.
    • en temps de crise une frange de la société, sa fange la plus infantile, la moins tolérante aux frustrations, s’agite, revendique, se déchaîne… en général contre les plus faibles : les immigrés et autres cibles faciles... Le but de ce haro n’est en rien on ne sait quel efficacité pratique prétendue...
      il s’agit d’abord (1) de se passer les nerfs, de moins sentir sa propre souffrance à voir celle plus forte infligée à autrui et (2) partant de ce que cette souffrance est infligée "en son nom", d’éprouver la solidarité du groupe vis-à-vis de soi ; de sentir qu’on y compte encore.
    Les Bois-Guisbert, ancien du GUD, lerma, Seb59, camerone etc. ne sont souvent que des "exemplaires" les plus communs de ce type de pauvres êtres.
    ... Je pourraisi continuer à développer si vous voulez.
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