je passe juste pour vous dire que je n’ai pas pu continuer cette intéressante discussion car ayant changé de fornisseur ADSL, pour de sombres raisons de mauvaise organisation, je me suis vue privée de net pendant dix jours... pour une prochaine occasion j’aurai un nouveau diaporama en ligne. merci pour vos appreciations sympatiques ! à bientôt.
les sculteurs de la Grèce antique faisaient des oeuvres cohérentes, des pièces d’art et non des plâtres ou du trompe-l’oeil décoratifs... non ?
la question de la saufgarde du numérique est encore un défit que les sculteurs de numérique ont à relever... trouver des présentations qui intègrent quelques différentes étapes du même objet créé.
sans prendre, ce que vous n’avez pas pu voir à partir du lien - je suis un peu distraite et je l’ai mal tapé - pour la découverte du siècle ni pour un chef-d’oeuvre, c’est juste un exemple de ce qu’on peu faire avec des logiciels de traitement d’image et de son, un blog et une aplication en ligne, il y a environ 50 images travaillées avec diférents logiciels et pas mal d’entre elles sont, justement, des étapes différentes d’une même image numérique de départ, ces images ne sont pas générées par l’application en ligne que en rajoute juste un peu de randomisation. juste un exercice !
comme les critères moraux, les critères esthétiques évoluent mais plus vite et heureusement ! j’ai essayé, toute ma vie de me liberer de tas de choses et plus particulièrement des critères esthétiques pour regarder les oeuvres. je vole en éclats (expression personnelle pour exprimer ce qui me touche profondément) en regardant une peinture rupestre, comme une gravure de Dürer, une toile de Van Gohg, les portes de Chisto à Central Park ou encore les 77 mil. paintings de Brien Eno (bien que, le générateur y soit pour beaucoup, grande question dans l’art numérique). je peux très bien imaginer les statues de l’acropole recouvertes de couleures bariolées ça ne change rien pour moi.
par contre, il y a dans les pratiques artistiques actuelles, comme anciennes d’ailleurs, beaucoup de déchets... les ouvres qui passent l’épreuve du temps, avec des exceptions, je ne le nie pas, s’imposent comme des références et le publique s’acroche à ces références en impechant la reconnaissance de nouvelles ouvres et artistes. le marché de l’art ne fait que suivre cette logique, là encore avec des exceptions que, comme toujours, confirment les règles ! non ?
très bonne réflexion, avec les réserves, déjà émises, à propos des outils, du coût des outils et de l’outil qui ne fait pas l’artiste... il n’est pas du tout plus simple de manier tous les outils graphiques informatiques que le crayon ou le pinceau et, comme il a déjà été dit, savoir manier les crayons et les pinceaux est un signe annonciateur de plus grande facilité dans l’obtention de résultats esthétiques plus probans.
quant à la non reconnaissance par le marché et critiques de l’art, c’est tout à fait vrai. il y a moins de problèmes de reconnaissance pour la musique, puisque, depuis toujours, elle s’est développée dans l’immatériel. mais comme support de diffusion le numérique est incontestablement un moyen dont les plus conservateurs même des musées ne se passent plus et il est presque un jeu d’enfants, avec les blogs, de donner à connaître ce que font les artistes plus classiques que les jongleurs de numérique. mais il faut du temps pour apprendre tout ça... et, sans professeurs, une volonté à toute épreuve ! sans oublier un investissement conséquant em matériel informatique... et les logiciels, les pro, ne sont pas donnés. alors un art à la portée de tous, je n’y crois pas. j’en ai fait l’expérience, je sais de quoi je parle !
aujourd’hui je maitrise la chose mais, sans une formation préalable en arts platiques, je ne serais même pas en mesure de savoir à quel résultat je voudrai parvenir... avec une auto-formation à l’utilisation des TIC et comme pour n’importe quelle autre technique artistique il faut faire et expérimenter, sans arrêt, pour dépasser le juste assez bon. beaucoup de travail ! un peu de connaissance de l’histoire de l’art, pour savoir se situer dans le temps sans prendre ce qu’on fait pour la dernière découverte du siècle, et un peu de sens esthétique, c’est le minimum !