Je commence à naviguer un peu dans la parti que vous nommer invisible.
La meilleur source que je peut vous conseiller, pour se rendre compte du rapport de force qui existe, non seulement en Europe, mais surtout dans toutes les petites (par le nombre de pers qui les composent) est le livre « Circus Politicus » sorti en février 2012. C’est donc le plus à jour, ce livre est une bombe.
On vous le dit sur ce blog : la politique française n’est qu’un théâtre d’ombre. Hollande et sarkozy sont des pantins. Leurs promesses ne les engagent à rien, aucune ne pourra être tenue. Car l’essentiel du pouvoir se trouve aujourd’hui à Bruxelles.
C’est cette situation que dénoncent Christophe Deloire et Christophe Dubois dans leur livre « Circus Politicus « . S’appuyant sur des documents secrets et des archives inédites, les auteurs dévoilent les coulisses à la fois édifiantes et surprenantes de notre Circus politicus, sur fond de crises gouvernementales et de chaos européen. Une enquête percutante qui démontre que les décideurs européens sont en train de construire une « démocratie éloignée des contraintes électorales »… en gros un pouvoir technocratique et autoritaire. On découvre entre autre que Sarkozy est d’une servilité confondante et que Dominique Strauss-Kahn militait pour une autorité budgétaire indépendante.
Les videos où il présente sont livre permettent de se faire une bonne idée du l’ampleur du ...(vous avez dit complot ?)
C’est en cela que l’UPR n’est pas un partis, il se veut un mouvement populaire temporaire au dessus des partis, a la manière du conseil national de la résistance. Le clivage droite/gauche n’a de sens que si les candidats qui le portent avaient un réel pouvoir, ce n’est plus le cas aujourd’hui...
D’accord avec vous, on ne peut pas mettre autant de conviction contre les méchants banquiers, puis derriere tout casser en appelant au Flamby parceque l’on est sur de ne pas etre élu. C’est la définition meme du rabatteur et c’est triste car il est le receptacle de la colère des gens qui ont tout perdus et qui vont etres floués, encore ...
Rajouter à cela que je viens de tomber sur une affiche du PCF qui militait déja il y a 30 ans pour « changer l’europe » alors qu’il y a 30 ans personne n’aurait oser faire pression sur un pays comme c’est le cas pour la grece en ce moment. Donc oui l’Europe change mais pas dans la bonne direction, la soumission au libéralisme est tout les jours qui passe, plus grande.
Comme si le protectionnisme était devenu un gros mot et l’apanage exclusif de l’extrême droite, idem pour l’immigration. Alors que TOUT les pays hors EU se protègent, regardez le Japon sur les biens de consomations, regardez les USA où il n’y a pas pire filtre pour aller bosser, je sais de quoi je parle j’y ait passé 1 an en stage, le VISA coute 1000€ et quoi qu’il se passe et meme si vous trouvez un job d’ingénieur vous devez rentrer à la maison une fois la période passé...
La carte verte est un saint GRAAL qu’il faut payer tres tres cher pour pouvoir rester et on ne les traite pas de racistes !!!
Il est normal de discuter en premier lieu du monde, car comme nous somme dans une société mondialisé, tout ce qui s’y passe a un rapport très direct avec se qui se passe chez nous.
Il faut comprendre en premier lieux que le taux de change de la monnaie d’un pays DOIT être adapté a sa compétitivité intrinsèque.
Je vais faire 2 exemples pour illustrer mon propos :
- La France (en situation de déficit commercial). Nous achetons plus à l’extérieur que ce que nous vendons (grâce à notre Euro fort), donc les entreprises qui produisent, délocalise pour faire face à cette concurrence du taux de change (1€=1.35$) ça fait 35% de compétitivité (on est très loin de la TVA dite sociale à 1.6% qui va frapper tout le monde). Sauf qu’a force de délocaliser, on va se retrouver comme la grece, avec une monnaie forte est des gens qui n’ont plus de travail, et donc plus d’agent meme pour acheter des produits pas chers de Chine... Le mécanisme normal du taux de change ferait baisser la valeur de notre monnaie vers les 1$/1€ et la comme par magie il redevient à nouveau intéressant d’investir et de produire en France, et l’équilibre de la balance commerciale se construit comme ça. L’objectif ultime étant de vendre le meme montant que ce que l’on achete à l’exterieur.
- L’Allemagne (fort excedent commerciale), normalement la valeur de leur monnaie doit monter, c’est pour cela qu’il prone un Euro fort (il ont de la chance la BCE est chez eux...).
En mettant cela en exergue on voit bien que l’Allemagne à un intérêt diamétralement opposé à celui de la France et de tout les pays du Sud qui eux s’en sortiraient mieux avec un euro plus faible.
Bref on voit bien que la construction Européene est une accumulation de compromis qui au final ne satisfait vraiment personne, meme pas les Allemand eux meme, et pourtant on nous bourre le mou à longueur de journée avec ça.