Thierry Senevé

Juste une dernière précision (droits d’auteur exige) :

Nul besoin de publier le reste de l’étude. Il suffit de se tourner vers les sources historiques pour prendre connaissance des autres désastres survenus durant le règne de l’empereur Titus : l’incendie de Rome (80), une pestilence, la menace d’une invasion parthe. 

Les pharisiens avec lesquels se disputaient Jésus étaient ceux de l’école Shammaï. Ils avaient édicté dix-huit mesures (règles) qui étaient lourdes à supporter, et faisaient donc de la loi mosaïque un lourd fardeau. Des prescriptions d’hommes qui étaient, par conséquent, annulées par la loi de Dieu. En vérité, Jésus ne faisait que dénoncer Shammaï en s’appuyant sur les préceptes de miséricorde qu’il avait appris dans l’école Hillel. Le problème est qu’à son époque les shammaïtes étaient encore majoritaires. Et ce n’est qu’en l’an 135 que l’école d’Hillel devint la référence quant à l’interprétation de la loi. En clair, Jésus a été condamné parce qu’il était trop en avance sur son temps.

Je sais que les disciples de Yeshoua étaient nazaréens.
Le problème est que ce terme de judéo-nazaréens est peut-être mal choisi.
Il aurait peut-être mieux valu employer des termes plus précis tels que nazaréens, ébionites, etc.
En tous cas, je suis heureux de pouvoir échanger avec vous. Vous ne serez sûrement pas d’accord en lisant la suite de cette étude. A vrai dire, j’ai abandonné cette piste. Mais ce qui est important ce sont les enseignements que l’on peut en tirer...

@ Sarah : je sais que Jésus avait formé un mouvement nazaréen comportant 90 % de l’enseignement d’Hillel, 8 % d’essénisme, et 2 % de Beth Shammaï. On appelle judéo-nazaréisme le nazaréisme post 70 du type ébionisme. La doctrine ébionite n’était plus conforme en tous points à la doctrine des apôtres.