Désolé de cette intervention tardive, mais comme j’ai déjà eu l’occasion de réagir sur certaines de vos affirmations erronées au sujet des pertes sur le réseau de transport électrique, en vous donnant de nombreux arguments, comme d’autres internautes l’ont encore fait ici, pour vous démontrer que vous vous trompiez à ce sujet, je ne pouvais pas laisser passer cela. En effet vous avez écrit plus haut :
"au cas ou vous auriez encore un doute, je vous affirme que :sur le
« Environ 55% de l’énergie générée par jour est perdue pendant le transport jusqu’au point de consommation. »
ce n’est pas moi qui l’affirme, c’est dans le lien qui suit :
Or, si vous lisez la plaquette commerciale de ce constructeur de chaudière à micro-cogénération, qui est donnée en lien ci-dessus, vous avez l’explication sur ces 55% (encadré en vert en bas à droite de la page 2, avec le petit schéma associé). »Transmission loss = 10%".
Certes le transport génère des pertes, mais elles sont finalement assez limitées.
D’autre part, même en décentralisant la production, il y aura toujours des pertes dues au transport, car chaque producteur individuel devra être raccordé à un réseau pour assurer un équilibre global entre ceux qui a un moment donné sont en sous production par rapport à leurs besoins et ceux qui sont en sur production.
Quant à l’article de Science&Avenir, il cite une étude parue dans Science. Un résumé de cet article est disponible sur le site du magazine, et l’article complet est accessible dans les archives si vous souhaitez approfondir la question.
Vous auriez pu faire la recherche vous même en deux clics, mais voici le lien :
Si vous souhaitez continuer à écrire au sujet du Toba, ces ressources complémentaires pourraient vous permettre d’explorer le sujet plus largement, selon une approche véritablement jounalistique, permettant à chacun de fonder son opinion sur des informations complètes.
Justement, il ne s’agit pas uniquement d’outils datant d’avant l’éruption, sinon ce que vous dites serait tout à fait juste, mais de couches géologiques qui encadrent les couches datant de l’éruption, et qui contiennent des outils fabriqués selon le même procédé, ce qui laisse à penser qu’il y a eu continuité de peuplement, avant, pendant et après l’éruption.
Si cette continuité a eu lieu à un endroit, elle a pu avoir lieu en de nombreux autres endroits, ce qui jette donc le doute sur l’hypothèse du goulot d’étranglement.
Si j’ai pris la peine de poser de nouveau ma question, c’est que vous n’y répondez pas, pas plus ici que dans vos articles précédents, dans lesquels vous ne teniez pas compte de cette découverte archéologique en Inde, infirmant l’hypothèse du goulot d’étranglement en -75 000, évoqués dans les liens que je redonne ci-après.
Par ailleurs, on parle bien de -75 000, et non -12 000.