A propos de cette affirmation selon laquelle 2 cancers sur 3 sont dus au nucléaire ...
Olivier Cabanel sait très bien qu’il n’existe aucune étude scientifique qui établit un lien de cause à effet entre les rayonnements ionisants émis de par le monde par les centrales nucléaires en conditions d’exploitation ordinaire, et la survenance de cancers ou de leucémies.
Il existe quelques études épidémiologiques qui établissent une corrélation entre certaines leucémies et la distance entre les centrales et le lieu de résidence des malades, et encore ces corrélations sont-elles perceptibles sur certaines périodes de temps et non pas généralisées.
Quoi qu’il en soit, chacun sait qu’une corrélation n’est pas un lien de cause à effet.
Les scientifiques, auteurs de ces études, eux-mêmes, le disent, et souhaiteraient des études plus vastes pour aller plus loin.
Olivier Cabanel a déjà évoqué ces études dans l’un des ses précédents articles, et plusieurs internautes lui ont répondu en apportant des informations objectives et scientifiques à ce sujet.
Quant à la carte présentée par Olivier Cabanel, il s’agit d’un exercice réalisé par un internaute sur son blog, qui n’a rien d’une étude scientifique, et qui d’ailleurs, pour quiconque à un oeil un peu critique et objectif, ne présente aucune corrélation entre cancers et centrales nucléaires, comme certains ici l’ont si justement noté.
Sur la question des maladies radio-induites et plus généralement sur les questions de radiobiologie, laissons la science avancer ; soyons exigeants et demandons la transparence, mais gardons nous bien d’affirmer quoi que ce soit avant que les scientifiques ne présentent leurs hypothèses et leurs conclusions. Ou alors si nous le faisons malgré tout, n’appelons pas ça de la science ...
Ce n’est pas tant le principe de précaution qui pose problème, que la manière dont il est traité et appliqué.
Un risque est identifié, qualifié et quantifié.
Principe de précaution => on traite ce risque par les moyens adequats, pour le réduire à un niveau acceptable (le risque zéro n’existe pas).
Mais parfois, au nom du principe de précaution, on préconise de ne rien faire qui pourrait entraîner la survenance du risque. Application mortifère du principe de précaution : on ne fait rien, car cela présente un risque. Mais toute activité présente un risque.
Où en serions nous si au nom du principe de précaution, nos ancêtres préhistoriques n’avaient pas tenté de domestiquer le feu (aïe ça brûle) ?
Les « scienteux » comme vous dites, avec leurs inventions et leurs connaissances, on fait progresser l’espérance de vie et permis de nourrir une population qui a explosé. Alors il y a des problèmes et tout n’est pas parfait dans le meilleur des mondes, mais cracher dans la soupe et mépriser une catégorie de personnes qui pour la plupart sont de bonne volonté et pour certains de grands humanistes, c’est limite. Mieux vaut être constructif en proposant plutôt d’améliorer la recette.