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Thomas Trolljaeger

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  • Thomas Trolljaeger Thomas Trolljaeger 18 décembre 2006 17:30

    Ami breton, le sonneur que je suis te salue.

    Je n’ai rien contre les punks (tant qu’on peut discuter avec). HM ayant précisé que ’esperonto’ (pour espéranto, sans doute) signifiait ’avenir’ la phrase prenait le sens ’l’avenir c’est de la merde’, ou encore ’il n’y a pas de futur’ ce qui - à mon époque - était emblématique de la culture punk. J’ai donc réagi pour manifester mon amusement. Mais bon, je ne me battrai pas pour défendre la qualité de cette intervention et son apport au savoir du genre humain. Comme quoi, « il vaut mieux parfois se taire quitte à passer pour un con plutôt que de l’ouvrir et de ne laisser aucun doute à ce sujet » ; mais c’est plus fort que moi, des fois.

    Utopiste, ce n’est pas un gros mot. Je ne pense pas que les espérantistes de ce forum se formalisent si tu utilises ce mot pour les qualifier. C’est de l’utopisme militant ou du militantisme utopique. L’esperanto est bien parti de la vision utopique de Zamenhof d’une langue unique pour mettre fin aux guerres...

    Maintenant, est-ce que le fait de parler la même langue suffit pour désamorcer tout les conflits, j’ai bien l’impression que non. Du moins c’est ce que je pense à la lecture de cette looooongue suite de posts plus ou moins polémiques, où quelques individus en particulier mettent utilement à profit leur langue commune pour s’envoyer des aimabilités à la figure.

    Nonobstant, je pense que l’espéranto a bien un potentiel même si il ne réside pas dans ce seul effet ’magique’ et il faut bien le dire complètement irréaliste. L’espéranto en tant que langue d’échange, en revanche, semble théoriquement crédible et permettrait également de promouvoir les petites langues nationales et/ou régionales menacées de disparition, entre autres bénéfices. Si pour ta part, en te basant sur le seul échantillon représenté ici, tu estimes que ça ne vaut pas la peine parce que tous les espérantistes te semblent sectaires mesquins et belliqueux, je trouve (personnellement) que tu vas un peu vite en besogne, mais bon, on est dans un pays libre, hein, tu fais ce que tu veux. Pour ma part je n’ai pas encore lâché le morceau.



  • Thomas Trolljaeger Thomas Trolljaeger 18 décembre 2006 14:54

    « Trolljaeger superstar ! »

    Allons bon. Voici que M. Masson expose au grand jour ma nature profonde de cabotin. Je n’en demandais pas tant.

    Mais je voudrais juste préciser que ma présence sur ce forum n’est pas motivée par le désir secret d’arbitrer la polémique entre pro- et anti- espérantistes... Il se trouve que je suis en train d’essayer de m’y mettre, mais que je rencontre pas mal de difficultés, d’où le ton particulier de mes interventions ; je ne suis pas hostile à l’idée, mais assez sceptique quand à la facilité avec laquelle on est susceptible d’apprendre l’espéranto.

    Mon expérience étant trop récente, je ne suis pas à même d’en tirer des conclusions. Archi-débutant, je peine ne serait-ce qu’à reconnaître à quel son correspond telle lettre... J’imagine que ça ira mieux dans quelque temps. Je dirai juste que pour le moment, l’anglais m’a semblé plus facile. Oui. Mais relativisons. Quand il s’est agi d’apprendre l’anglais les conditions étaient je dois dire un brin plus favorable : astreint à suivre des cours, je n’avais pas à prendre sur mon temps de loisir pour apprendre. Apprendre sous la houlette d’un professeur est également assez différent de se retrouver seul face à freeware d’autoformation (kurso de esperanto 3 pour les intimes). Et ne nous leurrons pas, j’étais tout de même bien plus jeune à l’époque où j’apprenais l’anglais, il paraît que ça y fait aussi. Et n’oublions pas la motivation principale pour apprendre : donjons et dragons, qui n’existait encore qu’en anglo-américain et dont les livres de règles épais ont bien occupé nombre de mes soirées estudiantines. En outre, même si mon niveau d’anglais était supérieur à la moyenne de mes camarades en sortie de cursus scolaire, et m’a vallu de réussir à un concours, l’arrivée d’internet m’a permis d’entretenir mon capital et de progresser en me permettant de dialoguer avec d’autres internautes.

    L’espéranto ? J’en avais vaguement entendu parler. Je n’ai même pas lu le monde du fleuve de José Farmer. Autant dire que je pars de zéro. De moins, même, parce que j’avais quelques a priori dont il m’a fallu me débarasser. Ainsi je pensais que cette langue synthétique aurait un aspect déconcertant pour ne pas dire franchement ridicule, mais assez familier toutefois pour qu’on puisse comprendre sans connaissance préalable une personne s’exprimant dans cette langue. Sur ce dernier point je vous rassure, j’ai été guéri de ma naïveté, le coup de grâce ayant été porté par une chanson où il est question de fraises bleues, et que j’aurais mieux comprise si ça avait été du grec. Quand à l’aspect bizarre... Bon, c’est déjà moins ridicule quand on comprend les raisons du pourquoi du comment. Mais on était obligé de garder les racines latines de tous les mots ? Franchement, « scienco » on aurait pu simplifier en « sienco », ça aurait pu éviter quelques fourchages de langue...

    Enfin, bref. Sur l’opportunité d’apprendre l’espéranto, je suis à demi-convaincu. Convaincu sous réserve d’arriver à l’apprendre, dirais-je, parce que je tiens à vérifier ça par moi-même (et en mettant femme et enfants à contribution), cette affirmation comme quoi ce serait dix fois plus rapide que l’anglais... Voilà, en somme, je me laisse le temps de la réflexion avant de prendre parti. D’ici là vous me permettrez de compter les coups dans la polémique rigolotte (de mon point de vue) qu’entretient ASP avec HM. En tançant vertement sur un ton moralisateur ceux qui franchiront la ligne du bon goût.

    Adiaŭ !



  • Thomas Trolljaeger Thomas Trolljaeger 15 décembre 2006 14:28

    Un peu simple mon cher Simplex.

    Le fait est que la loi de Godwin ne s’applique pas aux discussions traitant justement du nazisme, de la shoah, etc... Or force est de constater que les espérantistes, porteurs d’une idéologie de paix universelle ont été lourdement persécutés par les régimes totalitaires de la planète, et bien que je pense que ce ne soit pas le cas de M. Masson, l’espéranto a ses martyrs. Je me demande donc, justement, si nous ne sommes pas dans le cas d’exception à la loi de Godwin.



  • Thomas Trolljaeger Thomas Trolljaeger 15 décembre 2006 12:07

    Yassou Kounelaki ! Ti kanis ?

    Tu touches du doigt le problème suivant : un exemple n’est pas une démonstartion. Ceci pour dire que des listes de personnes on leur fait dire tout et n’importe quoi, d’autant que la plupart des personnes citées ne sont plus en mesure de commenter leur adhésion au principe d’une langue universelle et à l’espéranto en particulier.

    Cependant le propos d’Henri Masson n’est pas de te démontrer en quoi l’espéranto est une bonne chose, mais simplement de te le faire connaître. En l’espèce, arguments et contre-arguments, pour ou contre l’espéranto foisonnent sur le net, et il ne sera pas simple pour quiconque d’y trouver une source d’information ’incontestable’ par l’entremise un quelconque locuteur susceptible de détenir la ’vérité ultime’ à ce propos. Chacun parle pour sa chapelle. Et à propos de chapelle, il manque une personalité qui m’est chère à la liste de M. Masson : Me (O Sensei) Moriheri Ueshiba, fondateur de l’Aïkido, dont je suis pratiquant. J’ignore si celui-ci a laissé une grande trace dans la littérature espérantiste, toutefois, mais en tout état de cause, il semble avoir été membre d’une secte (j’utilise ici le mot secte en tant que mouvement dissident d’un mouvement religieux) adorant Zamenhof en tant que divinité de son panthéon.

    Mais je m’égare. Le mieux est encore d’essayer par toi-même avec les quelques cours gratuits disponibles sur le Net et qui permettent de comprendre rapidement :
    - que l’espéranto est simple
    - que l’espéranto est rapide à apprendre
    - que taper un texte en espéranto sur un clavier français nécessite la connaissance de certains codes ASCII et deux mains, l’une pour ALT et l’autre pour le pavé numérique, ou alors un clavier avec une touche ’x’ renforcée
    - que tu n’iras pas bien loin après tes cours gratuits si tu ne trouves pas près de chez toi des gens avec qui pratiquer ; et à mon avis c’est là que le bât blesse. Ecrire à des gens dans le monde entier c’est bien, mais pour apprendre une langue parler c’est nécessaire. Skype et/ou MNS peuvent être tes amis, mais encore faut-il avoir des contacts...



  • Thomas Trolljaeger Thomas Trolljaeger 15 décembre 2006 11:09

    Pour ASP : un acte militant ne sert pas à rien. S’opposer au prosélytisme espérantiste, en vue de promouvoir l’idée que d’investir plus de temps dans l’apprentissage de l’anglais en tant que langue véhiculaire est d’un meilleur rapport, car plus pragmatique, est d’ailleurs également un acte militant. Evidemment, je conçois qu’il y a un certain intérêt ludique à provoquer l’ire Massonienne et celle de ses supporters, mais il est possible que ce genre d’engagement anti-esperantiste ne soit au mieux pas très efficace (relevant de l’enfonçage de porte ouverte, il y a déjà tellement peu d’espérantistes que ton intervention n’aura pas d’effet mesurable), et au pire contre-productif (car effectivement, une part non négligeable de la population ignore complètement ce que peut être l’espéranto et s’en fout complètement, et par conséquent constitue un réservoir potentiel d’espérantistes, susceptibles d’y être exposés en raison de la publicité que la polémique ici entretenue occasionne).


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