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thomy03

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  • thomy03 26 août 2009 00:25

    La spéculation n’est autre que le pari sur la rentabilité futur de nos investissements. Croire que nous vivons dans un monde infini de ressource est une illusion. C’est cette course vers l’immédiateté qui causera notre perte.
    En réalité la rentabilité de nos investissements est garanti par nos ressources énergétiques qui sont actuellement encore faibles. Or d’après la plupart des grands producteurs de pétrole, dans l’espace de 2 ou 3 ans nous atteindrons le pic de production de pétrole. Une fois ce pic atteint, la production ne fera que diminuer. Or dans un monde dépendant de pétrole et avec une demande croissante en ressource énergétique, l’offre ne pourra plus satisfaire la demande. Le prix de l’énergie atteindra alors des sommets jamais inégalés (voir 400$ le prix du baril).
    Dès lors tout nos biens de consommation étant importés, une inflation galopante arrivera inévitablement. Dans un climat économique pareil la croissance économique ne reviendra jamais puisque nous ne consommerons plus du tout comme avant et nous ne pourrons plus exporté nos produits. Seul un investissement utile pour notre bien commun et surtout bon pour notre environnement pourra nous sauver de la crise systémique.



  • thomy03 22 août 2009 00:09

    Pour étendre le sujet on pourrait dire que l’individualisme cultive la différence envers les autres et provoque l’isolement. Quand on voit le temps que l’Homme passe devant un écran de TV ou son ordinateur et maintenant sur son Iphone, il en devient déconnecter de la réalité et de son environnement.
    Cet individualisation de l’individu provoque également dans notre société une lutte des places. En effet le culte de la performance est la conséquence de l’individualisation. La société étant ainsi faite on demande à l’Homme d’être le meilleur, le plus flexible, de ne commettre aucune erreur.



  • thomy03 18 juin 2009 18:46

    En effet notre société de surproduction ne permet plus d’atteindre le bonheur. La recherche du profit incessant n’encourage que les inégalités sociales toujours plus élevés. L’innovation technologique crée une substitution du capital au travail.

    Nous constatons d’ailleurs par ces excès tous les licenciements causés par une incapacité à satisfaire la demande. Ne tombons nous pas alors dans un cercle vicieux ?

    L’idée d’un revenu d’existence peut nous apparaître comme une solution.

    Personnellement je suis en faveur d’un montant suffisant pour couvrir les besoins d’une vie chiche mais digne, aux alentours de 1000 euros par personne actuellement, les montants inférieurs auraient des effets pervers sur les salaires.

    La garantie inconditionnelle à toute personne d’un revenu à vie aura toutefois un sens et une fonction foncièrement différent selon que ce revenu est suffisant ou insuffisant pour protéger de la misère.

    - a - Destinée, selon ses partisans, à être substituée à la plupart des revenus de redistribution[7] (allocations familiales et de logement, indemnités de chômage et de maladie, RMI, minimum vieillesse, etc.…), la garantie d’un revenu de base inférieur au minimum vital a pour fonction de forcer les chômeurs à accepter des emplois au rabais, pénibles, déconsidérés (…). Il faut donc subventionner ces emplois en permettant le cumul d’un revenu social de base insuffisant pour vivre avec un revenu du travail également insuffisant

    On créera de la sorte un « deuxième marché du travail » protégé contre la concurrence des pays à bas salaires mais aussi, bien évidemment, contre les dispositions du droit au travail, vouées à disparaître. Plus le revenu de base est faible, plus « l’incitation » à accepter n’importe quel travail sera forte et plus aussi se développera un patronat de «  négriers » spécialisé dans l’emploi d’une main d’œuvre au rabais dans des entreprises hautement volatiles de location et de sous-location de services.

    Le workfaire américain, légalisé fin juillet 1996 par le président Clinton, lie le droit à une allocation de base (le welfare) très faible et l’obligation d’assurer un travail « d’utilité sociale » non payé ou à peine payé à la demande d’une municipalité ou d’une association homo-loguée. Le workfare a de nombreux partisans en France ainsi qu’en Allemagne où des municipalités ont commencé à menacer les chômeurs de longue durée de leur supprimer l’aide sociale s’ils n’accomplissaient pas des tâches « d’utilité publique » (travaux de nettoiement, de terrasse-ment, de déblayage, etc.) pour lesquels une indemnité de 2 DM leur est versée, destinée à couvrir leurs frais de transport et de vêtement.

    Toutes les formes de workfare stigmatisent les chômeurs comme des incapables et des fainéants que la société est fondée à contraindre au travail - pour leur propre bien. Elle se rassure de la sorte elle-même sur la cause du chômage : cette cause, ce sont les chômeurs eux-mêmes : ils n’ont pas, dit-on, les qualifications, les compétences sociales et la volonté nécessaires pour obtenir un emploi. (…)

    En réalité, le taux de chômage élevé des personnes sans qualification ne s’explique pas par leur manque d’aptitudes professionnelles mais par le fait que (…) le tiers des personnes qualifiées ou très qualifiées occupe, faute de mieux, des emplois sans qualification (…).

    Au lieu de subventionner les emplois non qualifiés par le biais d’un revenu de base, c’est donc des emplois qualifiés qu’il conviendrait de subventionner la redistribution en y abaissant fortement le temps de travail[8].

    Selon cette conception le « revenu d’existence » doit permettre un travail-emploi intermittent et même y inciter. Mais le permettre à qui ? Là est toute la question. Un « revenu d’existence » très bas est, en fait, une subvention aux employeurs. Elle leur permet de se procurer du travail en le payant en-dessous du salaire de subsistance. Mais ce qu’elle permet aux employeurs, elle l’impose aux employés. Faute d’être assurés d’un revenu de base suffisant, ils seront continuellement à la recherche d’une vacation, d’une « mission » d’intérim ; donc incapables d’un projet de vie multiactive. Le « revenu d’existence » permet dès lors de donner un formidable coup d’accélérateur à la déréglementation, à la précarisation, à la « flexibilisation » du rapport salarial, à son remplacement par un rapport commercial. Le revenu continu pour un travail discontinu révèle ainsi ses pièges. A moins, bien entendu, que les intermittences du travail, sa discontinuité relèvent non pas du pouvoir discrétionnaire du capital mais du droit individuel et collectif des prestataires de travail à l’autogestion de leur temps.

    - b - L’allocation à tout citoyen d’un revenu social suffisant relève d’une logique inverse : elle ne vise plus à contraindre les allocataires à accepter n’importe quel travail à n’importe quelle condition, mais à les affranchir des contraintes du marché du travail.
    Le revenu social de base doit leur permettre de refuser le travail et les conditions de travail « indignes » ; et il doit se situer dans un environnement social qui permette à chacun d’arbitrer en permanence entre la valeur d’usage de son temps et sa valeur d’échange : c’est-à-dire entre les « utilités » qu’il peut acheter en vendant du temps de travail et celles qu’il peut produire par l’autovalorisation de ce temps. L’allocation universelle d’un revenu suffisant ne doit pas être comprise comme une forme d’assistance, ni même de protection sociale, plaçant les individus dans la dépendance de l’Etat-providence. Il faut la comprendre au contraire comme le type même de ce qu’Anthony Giddens appelle une « politique générative » (generative policy)[9] Elle doit donner aux individus des moyens accrus de se prendre en charge, des pouvoirs accrus sur leur vie et leurs conditions de vie.



  • thomy03 21 mai 2009 15:58

    En nous privant petit à petit de liberté, il sera de plus en plus difficile de revendiquer nos idées. Cela va à contre sens avec les droits de l’homme qui énonce que nous naissons libres et égaux en droit. Autrement dit la liberté deviendra bientôt une utopie dans nos sociétés. Un fascisme des temps modernes...



  • thomy03 8 mai 2009 23:05

    Le maintien d’une croissance élevé n’est pas la bonne solution pour notre planète. Depuis déjà presque 10 ans on nous répète que continuer à consommer comme nous le faisons ne peut que nuire à notre avenir. Nos ressources naturelles ne sont pas inépuisables et ce que nous faisons subir à notre planète sera bientôt irréversible.
    Nous avons la technologie qui puisse nous permettre de faire la transition entre le pétrole et les énergie propres. Ce qui nous empêche de le faire dès maintenant ce sont les lobbies des multinationales pétrolières tel que Exxon ou Total. Il faut changer notre façon de consommer et mettre les moyens qu’il faut pour faire la transition.


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