Depuis 30 ans nos nations et nos entreprises se sont enrichies grâce à des gains de productivités considérables. Ce que nous avons réalisé en l’espace d’un quart de siècle est équivalent à ce que nous avons pu faire depuis plus de 2 siècles. Pourtant ces gains de productivité et de richesse produites n’ont jamais été équitablement redistribués. On a alors permis à l’ensemble de la population de s’endetter et de pouvoir continuer à consommer sans en avoir en réalité les ressources. Tout cela pour le plus grand bien de nos entreprises. Ce système tout à fait scandaleux et amoral a conduit ainsi à creuser toujours plus des inégalités sociales. Ainsi cette crise financière n’est que le symptôme d’un mal plus profond. Toutefois des solutions existent : Répartir équitablement les gains de productivité par une relance par la consommation Une réduction du temps de travail est envisageable grâce aux gains de productivité et le progrès technique. Enfin pour aller plus loin, l’établissement d’un revenu d’existence (ou de base) autre qu’un revenu lié à son activité est une solution alternative. Comment dans une société comme la notre pouvons nous laisser des individus sans ressource ? En effet le mythe du plein n’étant qu’une utopie...
Je viens de comprendre la théorie que vous essayez de faire passer. Le retour du protectionnisme des nations et donc la fin du libre échange et du libéralisme. Je le dis et le répète un retour des Hommes dans les usines, c’est à dire une substitution du facteur travail au facteur capital entrainera la faillite de nos usines et de notre société. Au contraire nous devons continuer à développer la substitution du capital au travail car cela permet à nos entreprises des gains de productivité qui permettent une diminution des coûts et de plus une diminution du temps de travail. Nous sommes entré dans une tertiairisation du Travail, ainsi le travail humain dans les usines n’a plus d’intérêt. Nous devons nous engager à donner une formation des ouvriers licenciés et les reclasser dans des métiers où le travail ne souffre pas du chômage. Toutefois je suis d’accord avec vous sur le fait que cela puisse faire peur cette substitution incessante du capital au travail qui se développe même dans le secteur des services et qui contribue à la montée du chômage dans le monde. Ce sont les nouveaux paradigmes du 21ème siècles qui remettent en cause le revenu uniquement basé sur le travail. Dans un monde de plus en plus automatisé, robotisé, ne pouvons pas mettre en place un revenu de solidarité qui permettrait à la population d’accéder au besoin primaire (se loger, manger, se vêtir) ? Pour cela il faudra relever le taux d’imposition des hauts revenus et de certaines classes. Un revenu qui pourra s’ajouter au revenu du travail et qui permettra alors une augmentation du pouvoir d’achat.
J’ai préféré ne pas terminer votre article. Je me suis précisément arrêté lorsque vous évoquiez de remplacer les investissements techniques de nos industries et de nos entreprise par du travail humain. Je crois que vous avez oublié l’une des théorie de base du libéralisme qui est l’avantage comparatif des nations d’Adam Smith. Comment voulez vous exporter des produits de firmes ne réalisant plus d’économie d’échelle ou bien des produits qui ne procure plus d’avantages comparatif sur d’autres produits. De plus pour reprendre une autre théorie, celle-ci basée sur le modèle HOS qui explique que chaque nation a un avantage soit en facteur capital (le cas des pays industrialisé) soit un avantage dans le facteur travail (Chine). Dès lors si notre avantage sur le facteur capital disparait qu’adviendrait il de notre économie ? le libre échange n’existerait plus, nous ne pourrions plus exporter des biens. Dès lors votre théorie sur le libéralisme équitable n’a aucune valeur économique probante. J’appelle cela de la régression économique, c’est-à-dire à une récession économique durable. Pour ma part ce qui s’impose à nous est une remise en cause du capitalisme productif vers un capitalisme cognitif dit du « savoir ». L’Etat doit investir dans la formation et la recherche et développement afin de garantir un travail à notre population. On peut également penser à un revenu de solidarité pour les personnes inactives. En effet, cette crise montre avec justesse l’inefficacité de nos gouvernement et plus généralement du système capitaliste face au chômage (l’utopie du plein emploi). Pour aller plus loin on pourrait déboucher sur un revenu ne reposant plus uniquement sur le Travail mais sur notre existence. En outre, les gains de productivité réalisés grâce à notre progrès technique doivent permettre la mise en place d’un revenu de solidarité. Enfin, l’échec des accords du cycle de Doha à l’OMC est responsable de l’aggravation de la crise. En effet le protectionnisme des Etats Unis grâce à l’avantage que procure le Dollar face aux autres monnaies empêche le développement économique des pays en voie de développement ainsi que l’essoufflement de notre économie. Il faut remettre « à plat » notre système monétaire international.
Article intéressant, une question existentielle que tout le monde se pose surtout en cette période de récession économique. Votre théorie selon vous rejoins parfaitement la théorie de singularité technologique. Celle ci plus ou moins validé par la loi de Moore qui énonce que chaque année le nombre de transistor ou de microprocesseur augmente de façon exponentielle. D’autant plus que la taille de ses microprocesseurs diminue d’où l’arrivée des nanotechnologie. Mais le plus intéressant dans cette théorie, c’est l’hypothèse selon laquelle dans l’évolution des technologies, l’Homme sera inexorablement dépassé par son oeuvre (la machine). Hypothèse de plus en plus validé dans de nombreux discours scientifique. Dès lors la question est de savoir si l’IA (intelligence artificielle) crée sera bénéfique pour l’humanité ou bien détruira son maître ? Article très intéressant sur ce sujet : http://www.internetactu.net/2008/09/02/prochain-arret-la-singularite-14-des-courbes-qui-tendent-vers-linfini/