La direction de Charlie Hebdo demande alors à Siné de s’excuser. Après quelques tractations, il finit par accepter de signer ce texte. Mais renonce quand il apprend qu’il sera publié à côté de celui-ci, où la rédaction réprouve "unanimement" sa chronique. La rédaction de Charlie n’était effectivement pas unanime. Michel Polac, par exemple, se dit "furieux qu’on puisse taxer Siné d’antisémitisme. Et je suis bien placé pour parler d’antisémitisme" (Polac est juif, ndlr) :
"Siné a écrit dix fois des choses énormes, c’est un énergumène. Dire qu’il n’a pas sa place à Charlie, c’est dire qu’il n’y a plus de presse libertaire."