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tiptop

Je suis enseignant et chercheur en histoire contemporaine travaillant sur les mondes africains et le fait politique.

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  • Premier article le 03/04/2007
  • Modérateur depuis le 06/11/2007
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Derniers commentaires



  • tiptop 29 juin 2016 16:55

    Comment le peuple anglais partisan du Brexit s’est fait proprement enfumé sur les questions migratoires… Entretien de Médiapart avec l’économiste Colin Hay

    Là aussi il y a un paradoxe : les partisans des politiques néolibérales sont très heureux de bénéficier d’une immigration à bas coût, et c’est ce que les électeurs du Brexit leur demandent d’arrêter.

    La plupart des électeurs qui ont voté en faveur de la sortie de l’UE ont en effet le sentiment que le marché du travail et leurs emplois souffrent à cause de l’immigration. Mais toutes les analyses académiques démontrent deux choses : primo, que les immigrants intraeuropéens au Royaume-Uni sont des contributeurs nets en matière d’impôts et qu’il contribuent davantage au système de bénéfices sociaux qu’ils n’en reçoivent ; secundo, que l’immigration intraeuropéenne au Royaume-Uni est globalement composée de travailleurs hautement qualifiés et hautement payés, en tout cas plus que pour les autres pays européens.

    Il y a donc une différence considérable entre la perception de l’immigration par l’opinion et la réalité. De surcroît, l’immigration permet de compenser la bombe à retardement démographique d’une natalité faible chez les Britanniques.

    Comment le prochain premier ministre va-t-il pouvoir se dépêtrer de toutes ces contradictions ?

    C’est la grande question : comment va-t-il affronter la déception ? Il y a eu beaucoup de promesses qui ont été faites durant la campagne pour le « Leave » et ceux qui les ont faites ne semblent pas disposés à les honorer. Ils n’étaient guère confiants dans leurs chances de l’emporter et maintenant ils doivent en assumer les conséquences. Ce sont eux qui ont poussé la question de l’immigration sur le devant du débat, et c’était le facteur unifiant de leur campagne. Maintenant ils doivent résoudre ce dilemme : comment avoir accès au marché unique en restreignant la liberté de mouvement ? Il est évident que les négociations avec l’UE aboutiront à un résultat guère satisfaisant pour les électeurs du Brexit. Le prochain premier ministre va avoir beaucoup de pain sur la planche, d’autant qu’il va devoir s’atteler à ces négociations dans le contexte d’un probable second référendum sur l’indépendance écossaise et la perspective de l’éclatement du Royaume-Uni.



  • tiptop 29 juin 2016 16:54

    Comment le peuple anglais partisan du Brexit s’est fait proprement enfumé sur les questions migratoires… Entretien de Médiapart avec l’économiste Colin Hay

    Là aussi il y a un paradoxe : les partisans des politiques néolibérales sont très heureux de bénéficier d’une immigration à bas coût, et c’est ce que les électeurs du Brexit leur demandent d’arrêter.

    La plupart des électeurs qui ont voté en faveur de la sortie de l’UE ont en effet le sentiment que le marché du travail et leurs emplois souffrent à cause de l’immigration. Mais toutes les analyses académiques démontrent deux choses : primo, que les immigrants intraeuropéens au Royaume-Uni sont des contributeurs nets en matière d’impôts et qu’il contribuent davantage au système de bénéfices sociaux qu’ils n’en reçoivent ; secundo, que l’immigration intraeuropéenne au Royaume-Uni est globalement composée de travailleurs hautement qualifiés et hautement payés, en tout cas plus que pour les autres pays européens.

    Il y a donc une différence considérable entre la perception de l’immigration par l’opinion et la réalité. De surcroît, l’immigration permet de compenser la bombe à retardement démographique d’une natalité faible chez les Britanniques.

    Comment le prochain premier ministre va-t-il pouvoir se dépêtrer de toutes ces contradictions ?

    C’est la grande question : comment va-t-il affronter la déception ? Il y a eu beaucoup de promesses qui ont été faites durant la campagne pour le « Leave » et ceux qui les ont faites ne semblent pas disposés à les honorer. Ils n’étaient guère confiants dans leurs chances de l’emporter et maintenant ils doivent en assumer les conséquences. Ce sont eux qui ont poussé la question de l’immigration sur le devant du débat, et c’était le facteur unifiant de leur campagne. Maintenant ils doivent résoudre ce dilemme : comment avoir accès au marché unique en restreignant la liberté de mouvement ? Il est évident que les négociations avec l’UE aboutiront à un résultat guère satisfaisant pour les électeurs du Brexit. Le prochain premier ministre va avoir beaucoup de pain sur la planche, d’autant qu’il va devoir s’atteler à ces négociations dans le contexte d’un probable second référendum sur l’indépendance écossaise et la perspective de l’éclatement du Royaume-Uni.



  • tiptop 29 juin 2016 16:53

    A l’auteur je vous recommande chaudement cet article sur Mediapart. Diaporama avec cartes, graphiques, cartes heuristiques... très pédagogique et éclairant

    Une brève contre-histoire de l’Europe en images : de Napoléon au Brexit


  • tiptop 29 juin 2016 16:46

    Comment le peuple anglais partisan du Brexit s’est fait proprement enfumé sur les questions migratoires… Entretien de Médiapart avec l’économiste Colin Hay. Il n’est pas le seul observateur à dépeindre la situation ainsi. Les anglais se sont tirés une balle dans le pied.

    Là aussi il y a un paradoxe : les partisans des politiques néolibérales sont très heureux de bénéficier d’une immigration à bas coût, et c’est ce que les électeurs du Brexit leur demandent d’arrêter.

    La plupart des électeurs qui ont voté en faveur de la sortie de l’UE ont en effet le sentiment que le marché du travail et leurs emplois souffrent à cause de l’immigration. Mais toutes les analyses académiques démontrent deux choses : primo, que les immigrants intraeuropéens au Royaume-Uni sont des contributeurs nets en matière d’impôts et qu’il contribuent davantage au système de bénéfices sociaux qu’ils n’en reçoivent ; secundo, que l’immigration intraeuropéenne au Royaume-Uni est globalement composée de travailleurs hautement qualifiés et hautement payés, en tout cas plus que pour les autres pays européens.

    Il y a donc une différence considérable entre la perception de l’immigration par l’opinion et la réalité. De surcroît, l’immigration permet de compenser la bombe à retardement démographique d’une natalité faible chez les Britanniques.

    Comment le prochain premier ministre va-t-il pouvoir se dépêtrer de toutes ces contradictions ?

    C’est la grande question : comment va-t-il affronter la déception ? Il y a eu beaucoup de promesses qui ont été faites durant la campagne pour le « Leave » et ceux qui les ont faites ne semblent pas disposés à les honorer. Ils n’étaient guère confiants dans leurs chances de l’emporter et maintenant ils doivent en assumer les conséquences. Ce sont eux qui ont poussé la question de l’immigration sur le devant du débat, et c’était le facteur unifiant de leur campagne. Maintenant ils doivent résoudre ce dilemme : comment avoir accès au marché unique en restreignant la liberté de mouvement ? Il est évident que les négociations avec l’UE aboutiront à un résultat guère satisfaisant pour les électeurs du Brexit. Le prochain premier ministre va avoir beaucoup de pain sur la planche, d’autant qu’il va devoir s’atteler à ces négociations dans le contexte d’un probable second référendum sur l’indépendance écossaise et la perspective de l’éclatement du Royaume-Uni.



  • tiptop 21 juin 2016 20:50

    @Zord
    OK Zzord, j’abandonne t’es trop fort pour moi...


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