Ce que vous dites m’intéresse, surtout ce paragraphe
Malheureusement pour lui, les adhérents du parti communiste de l’URSS étaient maintenant massivement des hypocrites formant une caste de privilégiés et ils ont fomenté la destitution de Monsieur K. pour mettre à leur place la catastrophe Brejnev afin de conserver leur statut « d’élite »
Cela ressemble très fort à la situation actuelle de Cuba, non pas que Raul soit un nouveau Mr.K, mais surtout parce que la caste de privilégiés qui tire profit du pouvoir hésite sur la stratégie à adopter : le maintien « old school » de ses privilèges ou la transition vers un autre chose qui leur assurerait toujours les mêmes avantages dans un cadre différent (privatisations maffieuses style post urss).
On devrait avoir quelques éléments de réponse selon le déroulement de la marche massive du « pueblo combatiente » qui est convoquée aujourd’hui à La Havane.
Quand au peuple cubain lui-même, vaut mieux ne pas en attendre grand chose, trop habitué qu’il est à rester spectateur de sa propre histoire.
Pour vous rassurer, essayer de vous persuader que vous n’avez pas eu tort d’approuver sans réserve un gouvernement cubain qui agit à l’encontre des idées que vous défendez ?
Oui, il y avait des millions de cubains au bord de la route pour saluer Fidel, j’ai moi-même accompagné des amis place de la révolution faire 4 heures de queue sous le soleil pour un dernier au revoir. Il y avait un peu une ambiance « Tour de France », selfies à profusion, l’événement tant attendu à ne pas manquer... mais aussi une vraie admiration pour le disparu.
Pour l’homme, pas pour son « oeuvre politique », un ami m’a expliqué pourquoi il tenait en si haute estime celui qu’il appelle toujours « Mi comandante ». D’abord, comme tout le monde, parce qu’avec lui, un petit pays est passé du statut de paillasson des USA à « autorité morale reconnue dans toute la planète ». Puis, parce qu’il a toujours su anticiper les manoeuvres des autres dans la conquête et la maitrise du pouvoir, en gros, parce qu’il était plus malin que tout le monde.
J’ai eu droit à des comparaisons pour le moins spéciales, « lui au moins, il ne s’est jamais fait choper » « Pas de procès comme Pinochet, pas d’exécution comme Escobar, il a réussi jusqu’au bout à rester intouchable... »
Quand on écrit à 30 ans un livre intitulé « L’histoire m’absoudra », il faut avoir une obsession bien ancrée de son devenir posthume. Fidel était donc prêt à tout pour se façonner une image de géant de l’histoire, et c’était un génie de son propre marketing.
Le Fidel des discours à l’ONU a fait un sans faute, mais à la maison, il n’a cessé d’accumuler les erreurs contre-productives dans tous les domaines, masquant le désastre généralisé de son action derrière la vraie réussite de la santé (pour l’éducation, on repassera, la qualité de l’enseignement est en chute libre à Cuba depuis un bon moment).
Je ne comprends pas non plus pourquoi dans ce mode de gouvernement où un seul homme décide de tout on ne cesse de répéter que c’est le peuple qui est souverain, ça rappelle les contes de fée sur la démocratie en Europe.
Pour le fond de l’article « Les USA sont pires que l’URSS », je ne peux qu’approuver, mais les américains ont atteint un tel degré dans le cynisme malfaisant qu’il doit être très difficile de faire pire. Avec le recul, même dans le cas de l’invasion de l’Afghanistan par l’armée rouge, la responsabilité US a été à l’origine de ce chaos.
Dans le cas de Fidel, je crains fort que quand la poussière sera retombée on retienne surtout une intelligence politique hors du commun au service d’une mégalomanie sans limite.
Vous pouvez y aller sur l’embargo... qui justifie tout, même de transmettre un pays à son propre frère.
C’était dans ce 17e siècle naissant, un anglais prénommé William avait eu un accès de lucidité, tel un Hollande au Bourget. Dans sa pièce intitulée Macbeth, il énonça ce qui me semble le premier manifeste athée. En quelques lignes il met KO l’ensemble des textes que les « dieux » ont déversé sur terre. Pourquoi distinguer l’islam dans tout ce fatras ? Sûrement pas pour crime contre la rationalité, c’est une condition de base pour être religion.
Donc, je propose plutôt « L’islam, une capacité de nuisance intacte ». Comme d’hab, ceux qui sont le plus à plaindre sont les adeptes de ce manuel de savoir vivre, mais à la différence des autres religions, l’islam s’attache à pourrir également la vie de ceux qui n’ont rien demandé.
- on est pour, c’est faire le jeu des islamo-régressifs,
- on est contre, c’est faire le jeu des islamo-régressifs,
- on se contente d’en parler, c’est accepter la diversion que nous jette en pâture le grand capital
conspirationniste apatride...
Toujours est-il que je sens du danger dans la prolifération des accoutrements islamistes.
Le hasard des transports m’a fait passer de nombreuses heures dans un aéroport saoudien, si voir une femme « fantôme » de temps en temps provoque un sentiment bizarre, voir l’immense majorité des femmes en état de disparition sociale est très inquiétant et oppressant.
Allez faire un stage dans un pays où l’on ne reconnaît les femmes qu’à leur sac à main et vous comprendrez qu’il faut faire un barrage à ce totalitarisme vestimentaire.
Tolérer ce qui est est « presque acceptable » aujourd’hui, c’est ouvrir la route à l’inacceptable demain.
Les salafistes sont des arriérés médiévaux, cela ne les empêche pas d’avoir des notions de stratégie.
Enfin, un autre rôle de l’Islam, et non des moindres, est qu’il a vivifié et continue de vivifier le christianisme et le judaïsme, ses religions sœurs. Sans l’apport de l’Islam et cette levée de boucliers, que seraient devenus la chrétienté et le monde hébraïque avec une déchristianisation rampante de l’Occident ?
Aïe, une raison de plus de souhaiter la disparition de l’islam.