la distinction entre charges « patronnales » et charges salariales est une grosse connerie car c’est l’employeur qui paye les deux.
Arretons ces arguments de gauchiste à la petite semaine qui ne servent qu’à nourrir une opposition primaire entre les employeurs et les employés.
cher Nicolas,
c’est une définition du système économique capitaliste. Le fait que vous soyez d’accord ou pas est un autre problème, mais pour parler d’un sujet il me semble naturel de le définir.
Je ne comprends pas votre réaction face à « la liberté d’entreprendre » qui n’est pas antinomique avec l’égalité ou d’autres libertés.
Quand à l’asymétrie du marché, ou plus généralement tout ce qui dévie du « marché idéal » théorique, un bon libéral vous direz que c’est pour cela que les institutions et réglementationss doivent corriger ces « défauts » (règles comptables, informations financières et autres « gendarmes » des marchés, etc...). Un ultra-libéral dira qu’elles ne doivent faire que ça car le « marché idéal » est parfait (y compris le marché du travail, le système de santé etc...). Un social-libéral répondra que le « marché idéal » parfait est une vision purement théorique de toute façon chimérique et que le marché doit être régulé aussi par des critères POLITIQUES (égalité, solidarité, environnement, redistribution, droit du travail etc...).
La propriété privée des outils de production : je passe sur l’extorsion et l’esclavagisme qui ne sont ni la règle, ni l’apanage du capitalisme. L’« appropriation du travail » est interessante, mais en contradiction avec la rénumération du travail dans le système capitaliste. Le travail n’est pas volé, il est acheté.
Enfin, vous avez raison, dans le capitalisme, l’individu n’a pour but que sa satisfaction personnelle et c’est ce qui fait la force du système. En effet, si les outils de productions ne sont pas privés, ils sont collectifs. Le système a été expérimenté à grande échelle. Outre ses aspects politiques (c’est un autre sujet), ses performances économiques furent « désastreuses » (au sens de la comparaison avec l’aute système en place, le capitalisme). Et la raison en est simple et se trouve illustrée en 1 chiffre : 5% des surfaces cultivées en URSS contibuaient à 45% de la production agricole. C’était les fameux lopins de terre individuels dont le produit pouvait être vendu au marché pour son interet personnel. Le fond est là : en moyenne, l’être humain est profondément égoïste et se préoccupe en priorité de la satisfaction de ses besoins. Donc il aura tendance à être bcp plus motivé et performant s’il travail pour sa pomme. Je crois que seules quelques communautés de peuples « primitifs » (qui est vraiment primitif dans tout ça ?) font exception à cette règle.
Enfin, la rénumération du risque : pour produire il faut du travail et du capital. Pour que le travailleur travaille, il faut le payer (essayer de ne pas le payer pour voir s’il travaillera). Le capital, c’est pareil et pas du tout plus « noble ». Pour que quelqu’un vous prête du capital pour produire, il faut le payer (allez demander un prêt à taux zéro à votre banque et vous comprendrez ce que je veux dire, ou alors placez vos économie à taux zéro c’est pareil).
Voilà, donc inutile de braire (désolé pour le terme mais il me semble approprié) parce que ce système ne vous convient pas, c’est ainsi qu’il est défini et que grosso modo il fonctionne. En fait, ce que vous n’aimez pas c’est la nature humaine...
Mais tout ceci n’empèche pas de vouloir introduire dans le débat la morale, l’environnement etc...La politique sert à ça. Mais confondre les deux peut amener à de grosses erreurs.
Exemple : quel est le meilleur moyen de répondre aux problèmes environnementaux comme par exemple la pollution maritime ? Des règles administratives avec un corps de fonctionnaires (famélique) pour les vérifier ? Un FIPOL pour dédommager chichement les victimes (quand il n’arnaque pas ouvertement l’Etat comme avec l’ERICA) ? Ou la règle qui consiste à imposer l’assurance des bateaux sans limite de montant (quelque soit le prix des dégats faudra payer l’intégralité) ? Dans ce cas, ce sont les assurances qui feront tout le boulot dans le cadre de l’éfficacité du marché capitaliste.
Je pourrai continuer avec les émission de CO2 : donner un prix à l’environnement (décision politique) pour que le marché l’intègre dans son processus de recherche d’efficacité économique maximum.
Cependant, le capitalisme étant mondialisé, il faut des outils politiques à la même échelle : Voilà pourquoi je suis pour l’OMC mais avec l’introduction de critère environnementaux, sociaux etc...plutot que de beugler au Grand Satan et vouloir détruire le peu qui existe.
Voilà. Arretons les dogmes et essayons d’être efficace pour changer le monde...car nous ne sommes pas tous des égoïstes forcenés.
Bonjour, pour couper court à toute attaque partisane, je n’ai voté Sarko ni au premier ni au second tour.
De façon générale, votre article (et d’autres) me semble dénoter d’un certain parti pris que je résumerais ainsi : « les patrons sont des salauds, les salariés des victimes ».
C’est fatiguant, peu constructif et à l’origine d’une partie des problèmes de ce pays. Le patron est un salaud qui s’enrichit sur le dos des salariés...D’ailleurs, un riche tout court est un salaud qui doit donner ses sous par l’impots pour les gentils (les salariés).
J’aimerai tant entendre des propositions plutot que des critiques permanentes de ce qui est fait (par les uns ou les autres d’ailleurs). Donc, pour les quelques énervés anti-sarkozy qui trainent, je demande : qu’aurait fait Ségo à part ses 500000 emplois templins ? Et le Contrat Première Chance ? On ne sait pas et c’est bien pourquoi elle a perdu. Des conneries le Sarko en fera d’autres : droit de succession, bouclier fiscal etc...mais j’ose encore espérer qu’il fera de bonnes choses (université, recherche, éducation...)
Je lui laisse 5 ans puis je pourrai juger sur pièce plutot que perdre mon temps à critiquer critiquer sans jamais rien proposer
si le bon sens suffisait en économie (entre autre)...
Je crois que l’idée générale à faire passer dans les têtes (en dehors de ce problème précis d’heure sup) c’est que la taille du « gateau » n’est pas constante. Les bonnes mesures sont celles qui font croitre le gateau et non pas celle qui partage nt à l’infini un gateau qui stagne ou décroit.
Le travail peut créer du travail supplémentaire...mais pas toujours d’où la difficulté de mener la bonne politique économique.