@Fergus Dire que ce qui s’est passé en 2012 n’a au aucun effet sur les votes de la présidentielle, c’est s’avancer beaucoup, je trouve. Tou ce qui peut être dit avec certitude, c’est qu’il n’y a eu à priori aucun effet sur les résultats.
Par ailleur, il y a quand même deux facteurs que vous semblez préférer ignorer : 2002 est une année où les résultats du premier tour ont été vraiment serrés (tout comme ce qui semble sur le point d’arriver demain). De plus, le moment est important pour « profiter » de l’effet émotionel : l’impact possible (sur les votes) n’est forcément pas le même entre quelques semaines avant un vote et trois jours avant.
Pour paraphraser une réplique d’un film célèbre d’Oliver Stone, pour qu’il y ait conspiration, il suffit d’avoir deux personnes qui s’entendent entre elles. Après, n’ayant pas la TV, je ne sais pas qu’elle est la couverture médiatique de l’événement sur les chaines principales. je me souviens que TF1 a été très critiqué (et sans vouloir me fatiguer à chercher, il me semble qu’il y avait eu un rappel à l’ordre du CSA).
Enfin, ce j’espère me tromper quand aux conséquences possibles, mais je persiste à penser que le timing est bien trop suspect - ce n’est pas comme si il y avait eu une série d’attentats dans les derniers mois en France.
La première erreur des partisans d’Asselineau est de ne pas comprendre qu’une majorité ne souhaite pas sortir de l’Europe, ou en tout cas, pas abruptement.
La seconde, c’est de croire que les divers traités sont une espèce de force à part entière, au dessus de tout et capable de s’auto-imposer. Pour paraphraser Hamilton (à l’époque de la signature de la constitution US), sans rapport de force pour l’imposer, toute loi, de quelque type qu’elle soit, ne vaut pas plus que le papier sur lequel elle est imprimée. Et il n’y a aucune force directe pour imposer les traités européen à un état qui les refuse.
Mélenchon et le mouvement France Insoumise ont compris ça, et donc ont la ferme intention de prendre ça en compte dans les relations avec l’UE. Comme ça, si il y a une fin de non-recevoir de la part des partenaires, on ne pourra pas lui reprocher de ne pas avoir essayé. C’est pareil pour sa déclaration du 18 avril ; il a dit qu’il ne souhaitait pas partir de l’Europe, il n’a pas dit qu’il ne le ferait pas (énorme différence). En d’autre terme, c’est exactement ce qu’il dit depuis le début : proposer le pl plan A en ayant le plan B en réserve pour qu’il soit clair pour tout le monde qu’il ne sera pas un Tsipras bis.
Est-il vraiment besoin de répéter : en l’absence d’un gros gourdin pour le faire respecter, un traité n’a plus de valeur qu’un torche-cul que tant que les parties le veulent bien.
Ici, le seul gourdin existant est la volonté populaire (puisque de toute manière, le président de la 5ème est réputé irresponsable de tout, et a la main-mise sur tout ce qui touche à la politique étrangère)
En d’autre terme, soutenir qu’il n’est pas possible que Mélenchon soit en mesure de faire ce qu’il a dit parce que article 5, c’est soit de la crétinerie, soit de la mauvaise foi poussées à des sommets stratosphériques. Je vous laisse le soin de décider dans quelle catégorie vous préférez vous ranger.
La différence fondamentale entre Mélenchon et Asselinau est l’honnêteté de voir ce qui se passe réellement et de comprendre comment fonctionne l’UE.
- Toutes les lois imposées par l’UE le sont parce que les gouvernements successif les ont bien voulues : l’UE est un moyen bien pratique (et une excuse commode) d’imposer des lois qui seraient indéfendables au niveau national (à part pour les donneurs d’ordres que sont les différents intérêts financiers et patronaux). - L’UE n’a que le pouvoir qu’on veut bien lui accorder. Après, il reste le rapport de puissance entre les différents pays qui la compose (et la volonté, encore une fois, de chercher ou non à le faire évoluer). Ca fait longtemps que les classes privilégiées ont intégré l’idée de la soumission à un pouvoir étranger (USA, Allemagne...) pour en tirer un profit personnel ; tout plutôt que de voir le peuple en général obtenir ce qu’il souhaite. - De fait, dire « je refuse de continuer d’appliquer les traités, on les renégocie ou je m’en vais » c’est imposer le changement d’une manière ou d’une autre. L’UE n’est pas les USA et n’a pas la capacité (ni la volonté) militaire d’attaquer un pays qui prendrait une telle position. Donc échec au roi.
Ce sont les profs des écoles (donc en primaire) qui sont notés sur 20. En secondaire, les profs ont (avaient, ça change cette année) deux notes : une sur 40 (administrative, chaque année donnée par le chef d’établissement) et une sur 60 (pédagogique, donnée par l’inspecteur quand il vient).
Donc votre femme qui a finie sa carrière au collège avec 19.5, c’est une invention.