La raison et l’esprit critique pour seules certitudes. Dans un climat serein et constructif, on peut débattre avec n’importe qui. Sauf peut être avec un âne !
Pour en revenir un peu à l’article, il y a deux points qui sont présentés comme des éléments suspects, selon moi à tort.
La rouille générale des éléments en acier ne me choque pas. On apprend ici que la rouille peut se former de deux façons, à chaud (quand on jette de la poudre de fer dans une flamme) et à froid (avec des conditions favorables qui requierent - de l’air, - de l’humidité- du gaz carbonique- un grain de carbone présent comme impureté à la surface du fer.). Les deux modes de formations sont pour moi acceptables. La formation à chaud correspond au cas de poutres en acier prises dans les flammes d’un incendie. La formation froide est tout a fait plausible à la suite de l’incendie, les débris étant à l’air libre, au contact d’un envirronement marin (donc humide et salé ce qui aggrave le processus), du gaz carbonique en abondance sur les lieux d’un incendie, et les grains de carbone en abondance à la surface de l’acier.
Deuxième point, la noria de camion emportant les débris et apportant de la terre. Je suis moins au point, mais comme vous le soulignez dans l’article, le WTC contenait beaucoup d’amiante (censée assurer sa protection à l’incendie notamment). Il me semble réaliste de penser que toute cette terre déversée sur le lieu du drame à pour but de minimiser la dispersion de l’amiante encore contenue dans les débris. D’ailleurs, ce point de vue peut également justifier la rapide mise à l’écart des débris. Il s’agirait donc d’une simple mesure sanitaire suite à la catastrophe. C’est en tout cas les mesures que prendraient des autorités honnêtes.
Selon moi, toujours, ces deux points ne devraient donc pas figurer dans l’article comme des éléments troublants, à charge. L’article gagnerait donc objectivité.