• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Tsaag Valren

Tsaag Valren

Mythippophile, comprenons là spécialiste des aspects sociologiques et légendaires du cheval, de son symbolisme, mais aussi de la zootechnie en général. Je pourrai, à l'occasion, parler de fées, d'elfes des bois et de vouivres sur les margelles d'un puits. Egalement, je suis autiste.

Tableau de bord

  • Premier article le 26/10/2016
Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 3 15 165
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Ses articles classés par : ordre chronologique






Derniers commentaires



  • Tsaag Valren Tsaag Valren 27 octobre 2016 14:35

    @BM50
    Mille mercis pour votre commentaire, que j’approuve sans aucune réserve. 



  • Tsaag Valren Tsaag Valren 27 octobre 2016 11:59

    @chantecler Bonjour. 

    Comme je l’ai dit au début de l’article, les classifications internationales présentent toutes l’autisme comme un spectre, cela est admis et acté aussi bien aux Etats-Unis qu’en Allemagne, en Suède ou au Royaume-Uni. Il n’y a guère qu’en France qu’un petit groupe de « professionnels de santé » souhaitent classer l’Asperger à part (plus quelques personnes autistes qui tiennent à l’étiquette Asperger, ce qui n’est pas mon cas) avec cette idée insultante selon laquelle il s’agirait d’un faux autisme. 

    Il y a peut-être quelques faux autistes qui « jouent » à faire les autistes, mais ce n’est sûrement pas la majorité. Et il n’y a pas « un monde » entre un autiste dit « de Kanner » et moi. Juste un apprentissage continu.

    Si vous lisez l’autobio de Temple Grandin, celle de Josef Schovanec, l’histoire du « patient 0 » de Leo Kanner (Donald Triplett), ou encore celle de Jim Sinclair, vous verrez qu’ils avaient tous au départ un profil beaucoup plus lourd. Jim n’a pas parlé avant 12 ans. Grandin a été diag’ avec des dommages cérébraux dès l’âge de 2 ans. Josef Schovanec n’a pas parlé avant l’âge de six ans. Et devinez quoi, ils ont terminé des études supérieures, ils ont appris à parler, mais ils n’en sont pas devenus non-autistes ou « faux » autistes pour autant. Leurs angoisses, leurs hypersensibilités sensorielles, etc, tous ces problèmes restent. 

    Il serait temps que des soi-disant professionnels de santé prennent en compte le bien-être des autistes adultes, plutôt que la défense de leur corporation et de leur portefeuille (c’est rentable de voir un autiste toutes les semaines, de lui inventer un syndrome de Peter Pan, un syndrome de Munchausen ou une mère castratrice, sans jamais lui dire qu’il est autiste). 
    Quant à empêcher les personnes autistes d’exprimer leur point de vue en matière de politiques de santé qui les concernent directement, c’est juste... non, rien... 


  • Tsaag Valren Tsaag Valren 26 octobre 2016 22:35

    @tf1Groupie
    Il y a aujourd’hui des classifications internationales, le DSM-5 et bientôt la CIM-11, qui décrivent l’autisme comme un spectre caractérisé par un certain nombre de particularités : stéréotypies, incompréhension des codes sociaux, troubles du langage, troubles de la coordination motrice, hypersensibilités sensorielles et anxiété, entre autres. Ce n’est pas l’un de ces critères pris isolément qui permet de déterminer que quelqu’un est autiste, mais l’addition de plusieurs d’entre eux. Pour ma part, je n’ai pas de troubles du langage et j’écris à peu près correctement. A cause de cela, les personnes qui ne voient de moi qu’une expression derrière un écran me dénient le droit de parler de l’autisme. 


    Vous êtes libre de penser qu’il y a un effet de mode en faveur de l’autisme, je suis libre de penser que le problème vient, comme l’a très justement dit Laurent Mottron, de la CFTMEA, cette classification française obsolète depuis 50 ans, à laquelle certains professionnels de santé français continuent de se référer en matière d’autisme comme au St Graal, en ignorant les publications internationales. Le syndrome d’Asperger n’y a été individualisé qu’en l’an 2000, alors qu’il l’a été une dizaine d’années auparavant dans les classifications internationales. 

    Les professionnels de santé qui acceptent de se tenir à jour et d’avancer avec les connaissances médicales internationales ont tout mon respect. 


  • Tsaag Valren Tsaag Valren 26 octobre 2016 20:03

    @foufouille Encore plus drôle, nombre d’entre eux redoutent que leurs patients, pardon, les individus qui les paient toutes les semaines, s’informent par eux-mêmes... Et pourtant, si je n’avais pas lu d’autobios comme celle de Josef Schovanec, ni reçu de conseils d’amis eux-mêmes autistes, je n’aurais jamais pensé à l’autisme... 



  • Tsaag Valren Tsaag Valren 26 octobre 2016 18:02

    @tf1Groupie
    J’ignore si d’autres personnes souffrent d’autisme, mais personnellement je ne souffre pas de mon autisme. Ce dont je souffre, ou ai souffert, c’est d’hypersensibilités sensorielles, de problèmes de sommeil (désormais résolus), de sélectivité et d’addictions alimentaires (tous trois des comorbidités de l’autisme), et avant tout de l’exclusion sociale. Y compris par des remarques blessantes reçues dans des bibliothèques universitaires à cause de mon habitude de tourner autour des meubles.


    Il n’y a rien d’étranges au fait que le nombre de reconnaissances de diag’ d’autisme ait augmenté ces dernières années, je l’explique dans l’article. Les diagnostics de psychoses infantiles ont assez vécu. Il est plus que temps que la France s’aligne sur les classifications internationales.

    A titre personnel, quatre heures de discussions totalement gratuites avec une neuroscientifique m’ont aidée bien plus que de payer différents « psys » pendant des années. 

LES THEMES DE L'AUTEUR

Tribune Libre Psychanalyse Autisme

Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv