Et pour quelle raison donc ? J’ai une bibliothèque bien fournie, et s’il me prend la fantaisie de brûler certains de mes livres c’est tout naturellement mon droit.
Que parmi ces livres se trouvent des livres religieux ne rentre pas en ligne de compte. Que ça défrise des barbus me laisse indifférent.
Caliméro a blasphémé, soit, mais en république Française et laïque il en a le droit. Comme il a le droit d’être bête et de faire des choses stupides tant qu’il ne viole pas la loi.
Quant à considérer qu’il y ait une « race musulmane », comme le sous-entend le procureur... c’est de l’ineptie, c’est tordre les idées et le droit pour les adapter à une vision bien étriquée de la réalité.
Que Dieu me tripote, mais sont-ils tous devenus fous ?
« C’est ce genre d’affirmation pleine d’aplomb qui décoiffe. D’où tirez-vous cette évidence ?
»effectivement« , »toujours« ...cela ressemble à la certitude des ignorants. »
Non, cela ne ressemble pas à « la certitude des ignorants ». Merci de vous en inquiéter. L’islam dans le texte condamne bel et bien l’apostasie, même si cela peut se faire avec quelques nuances.
Il n’existe pas de définitions et d’attitudes punitives homogènes à travers le monde islamique : on trouve ainsi de grandes différences selon les orientations politiques et l’époque. Les légistes classiques (madhhab) considèrent qu’un apostat masculin doit être exécuté mais lui laisse un délai de réflexion de trois jours alors que pour la femme apostat, la sentence prévue est la prison à vie mais une libération est possible si elle décide de retourner à l’islam1. Ces légistes se basent essentiellement sur un hadith d’Ibn `Abbâs dans lequel il rapporte que le prophète de l’islam, Mahomet, aurait dit : « Quiconque change sa religion, tuez-le. ». Ces propos sont rapportés par al-Boukhari mais ne sont pas repris par Muslim2.
Vous trouverez sur la même page les sourates en rapport, le souci étant qu’on trouve toujours une sourate qui dit le contraire de la précédente... comprenne qui peut :P
Après, je ne peux qu’abonder sur le fait que le français lambda né dans une famille musulmane ne s’en soucie que peu. Il est alors musulman uniquement par la naissance et n’a pas forcément de désir d’apostasie. N’oublions pas que la religion est l’affaire de chacun avant d’être la préoccupation de tous.
Finissons sur une parole sage :
« Point de contrainte en religion (La ikraha fi al-dinn) » ;)
Et quelle étrange vision des choses. Je n’ai pas très bien compris le passage sur la diabolisation du livre, peut être avez vous un passage du nouveau testament s’y référant ?
Pour ce qui est de la sexualité, il contient un passage intéressant sur la lapidation (mais je suis bien infoutu de dire dans quel évangile, je ne suis pas spécialiste)
Quant à la violence, elle n’est jamais prônée et s’exprime plutôt contre les croyants qu’au travers de leurs actions (toujours dans le nouveau testament, bien sur, l’ancien étant riche en références violentes)
Bref, si vous pouviez développer le côté sournois, insidieux, violent ?
Parce que vu d’ici, on croirait volontier que vous avez été molesté et harcelé par des bataillons de curés...
Je ne peux qu’abonder dans le sens d’Ornithorynque :
Des trois religions dont il est question ici, une seule intègre cette notion de libre arbitre.
Un baptême catholique d’un nouveau né n’entraîne en effet aucune conséquence négative pour l’enfant, c’est le choix des parents qui s’exprime alors. Le baptisé aura l’occasion plus tard de confirmer cet engagement ou de ne rien en faire.
On aurait apprécié du coup que l’auteur développe un peu plus les deux autres religions, voir ouvre sur d’autres croyances moins communes.
Car effectivement, en islam, l’apostasie est toujours punie de mort. De plus, un enfant né dans une famille musulmane est musulman sans qu’aucune possibilité de le contester ne lui soit offerte.
Et pour faire bonne mesure, à l’instar de la religion juive dont l’islam est issu directement, on mutile le nouveau né masculin pour qu’il porte cette appartenance toute sa vie dans sa chair.
J’utilise sciemment le terme de mutilation, partant qu’il s’agit d’une intervention chirurgicale non nécessaire pour des besoins de santé, et pratiquée sans le consentement du patient ;
Certains répondront par « tradition », « hygiène », « esthétique »... prétextes que tout cela pour justifier le « marquage du troupeau ». D’ailleurs ces mêmes arguments pourraient servir pour justifier l’excision, ce qui suffit à démontrer leur inanité.