Merci pour ce type d’info, hormis les petites piques persos propres à en masquer l’essence et donner du pop corn à vos fervents supporters.
J’irais cependant plus loin que vous dans l’extrapolation dérivée au-delà des beaux principes qui font vendre.
Aucun biotope, aucun système, n’est éternel. Mais il est de bon ton de faire/laisser croire le contraire.
Les propriétaires de ce monde - dans leur quête inassouvie de puissance et d’emprise idéalement dans le confort et la stabilité : la quadrature du cercle - songent à leur pérennité : c’est (tran-) humain.
La technologie, bio ou pas bio, qui ne peut être que totalitaire ou ne sera pas, se subsitue désormais à l’homme pulsionnel dans la marche du progrès.
Non pas le savant ou le technicien - indispensables et sages rouages - s’entend, mais l’homme ordinaire, l’homo consumériste d’illusions en tout genre télévisuellement programmable, en tant que cheptel énergétique pour les autres, exploitable et renouvelable à merci.
Les masses ne sont plus nécessaires comme avant pour faire tourner et avancer la machine darwinienne - et terriblement gaspilleuse : il y a des espèces et des graines et il y en aura d’autres après l’apocalypse -, du monde. Au contraire, puisqu’elles le dégradent, l’entravent et le détruisent même.
L’émancipation et l’ambition, si ne n’est le hasard ingérable des grands nombres, génèrent par ailleurs des imprétrants révolutionnaires susceptibles tôt ou tard de couper les têtes de leurs castes élitistes dirigeantes.
Il serait dès lors impolitiquement correct de songer à un dessein de chaos organisé, planifié au-delà de l’entendement de base ce qui est de moins en moins dur - tel « le prestige » du 9/11 - ; cette sombre conspiration d’un happy few, viserait à supprimer la masse devenue inutile et dangereuse, pour rebondir, après la grande et sanglante purge comme elle revient cycliquement depuis que le monde est monde, vers une oligarchie pyramidale repensée, assumée, horlogère, optimisée aux ressources et aux objectifs, sans bug, ni faille, huilée, phasée, totalement inhumaine dirait l’autre.
Les fusions acquisitions, corruptions et communications, différentiels de pouvoir et de richesses, monopoles de marques et uniformisations des cultures, démontrent que cette histoire est en bonne marche.
M’étonnerait pas que Bill et autres fortunés seniors agnostiques, fassent aménager au tréfonds de ces bunkers « pour la bonne cause médiatiquement corrects », des couveuses cryogéniques pour leur précieux adn, histoire de revenir à la vie et sabrer le champagne entre clones de bonne compagnie et en apesanteur quand la science l’autorisera si ce n’est déjà fait.
Un peu comme nos indispensables députés, et leurs familles élues, qui s’étaient réservés en douce, avec les personnels hospitaliers et militaires, les stocks de tamiflu en rupture pour le vulgum pecus en proie à la vraie fausse psychose aviaire.
Heureusement, il en va des turpitudes comme de la dette : c’est déjà du passé... Réjouissons-nous donc et aimons-nous les uns les autres, ah l’amour, il n’y a que ça de vrai, n’est-ce pas : l’humanité (pas les animaux ni les fleurs, ni le système solaire, ni les abeilles encore moins les cloportes...) a de toute façon été définitivement sauvée grâce à cette divine potion magique, il y a exactement, deux mille sept années et quelques heures... Joyeux anniversaire !
Les propriétaires aiment naturellement leurs locataires qui le leur rendent bien, mais on peut concevoir qu’ils préfèrent quand même largement plus leurs propres petites personnes et leur engeance voire les belles montres, les belles montures, yachts, jets à l’oeil et autres grands apparts pas cher...
Désolé d’être dur, votre candeur semble honnête et courageuse, vous n’êtes pas une infiltrée virale des machiavel du marketing sportif, mais le tableau innocent que vous dressez nonobstant, est aux antipodes de la réalité que j’expérimente et subis.
Vous êtes jeune et passionnée, la cible idéalement merchandisable du système perverti « perdants-gagnant » que je dénonce et que vous servez, involontairement. On est tous passé par là. Aussi, je me permets :
Leçon n°1 : un organisme qui commandite et publie un sondage, ne va pas se tirer une balle dans le pied ou scier la branche qui le fait vivre. Ainsi, si la pratique sportive diminuait en France, ce qui est profondément le cas mais c’est tabou comme les autres indicateurs dans le rouge, il y aurait fatalement moins de fonctionnaires, de promotions internes et de budget alloués à ce poste déjà sous perfusion.
Leçon n°2 : rien de plus facile que de trafiquer un sondage et des chiffres, d’induire de fausses satisfactions, c’est même le dernier sport de haut niveau à la mode dans la gouvernance moderne, puisque l’insatisfaction est le nerf de l’insoumission.
Leçon n°3 : la mamelle de la prédation et de la domination, c’est l’art de maquiller ou camoufler la réalité ; d’où la mainmise et le contrôle concentrationnaire de l’information.
Leçon n°4 : il est toujours hasardeux et problématique d’extrapoler d’une situation particulière à un cas général et vice et versa.
Leçon n°5 : il faut être un minimum alerte et critique sur la signification et la cohérence de toute assertion (70% de Français dans un club sportif !!! : à ce compte, notre glorieuse nation fitness, devrait rafler toutes les médailles avec ses prodiges tout en muscles ! « Be aware » dirait le sage Jean Claude Van Damme)
Plutôt que de s’émerveiller sur le vernis des apparences de proximité, grattez donc la surface et osez regarder au scanner l’envers du décor, même si ce n’est pas affriolant : impliquez-vous dans la gestion associative, allez assister à des ag de comités et de ligues, fourrez votre nez dans les rapports et comptes financiers, prêtez l’oreille à ceux qui se taisent ou s’en vont : vous ne serez pas déçue, ou plutôt si, car au bout du bout, vous attend une désillusion, fatalement.
Reste à savoir si ce désenchantement vous fera grandir et vous battre (une vertu salutaire que je concède volontiers à certaines pratiques sportives), ou bien vous incitera à régresser et abdiquer, comme la plupart.
Le noyautage d’une telle propagande pour gogols de google, malgré les filtres de publication d’Agoravox, illustre le plein pouvoir arrogant des spin doctors de la domestication des esprits.
S’il n’agit pas en sous-marin direct comme d’autres dithyrambes hautement suspectes déjà relevées ci et là, l’auteur-agent de ce publi-reportage à la petite semaine, cherche manifestement à orner son cv pour intégrer par la lèche le lobby communiquant des faux-semblants. Attention toutefois : le positivisme à outrance, exaltant, exalté et à sens unique, étouffe, agresse et révolte parfois.
- « 70 % des Français pratiquent une activité sportive en club » !
- « 74 % des Français ont déclaré faire du sport « informel » » !
- « Les Français peuvent se vanter de leurs nombreux services sportifs qui sont à leurs dispositions » !
- ... !
N’en jetez plus, la coupe est pleine, on dirait du Delanoé and Co tout caché, ou comment travestir et intervertir aux yeux du bétail, l’indigence honteuse du qualitatif par l’abondance auto-satisfaisante du quantitatif.
Si l’auteur est vraiment ce qu’elle prétend, qu’elle mette donc son bleu de chauffe et aille découvrir in situ la triste réalité des choses, à l’instar de notre société faillitaire dans son entier : mafia associatives, instrumentalisations politiques, subventions corrompues, équipements déficients, conditions dégradées, copinage sponsoring, taux d’abandons après quelques séances (ce n’est bien entendu pas ce chiffre éloquent dont va se gargariser la fédé de rugby et son armada de financiers presseurs de citron, avides de retours sur investissement), prises de licence forcées (ex : un simple baptême en tandem = un licencié comptabilisé pour la fédé de parachutisme), bénévoles en berne, sections crèches-garderies de substitution, bilans, statistiques, rapports et élections truquées, magouilles et compagnie sous couvert d’amateurisme, fric story et fashion victims, élitisme chauvino-communautariste, aliénation du star system, etc., etc., ...
Pauvre et satané reich de la communication, son culte des apparences pour monopoles lucratifs dont vous n’êtes que le servile relais naïf ou insidieux.
Vivement les prochains JO pour que la Coupe de cette vaste hypochrisie, déborde.
Velib n’est pas une innovation mais une pâle copie bâclée dans l’urgence électorale (après divers scandales pécuniers à faire oublier dont les JO, les Halles, le Tram et autres Paris mauvais Plagiats, sans oublier à l’inverse l’incurie, les carences et l’immobilisme ambiant de cette mandature pour rien) d’une expérience rôdée dans nombres de cités en avance, car sans ventre mou de bobos veaux lobotomisés domestiqués, ni parasites caractériels et inconséquents à leurs têtes.
Velib est une com-arnaque et, comme telle, destinée à rapporter un max de blé avec un minimum de mise, sous couvert de vertueuses intentions.
Même s’il est de bonne guerre de faire croire le contraire par media vendus interposés et propagandes institutionnellement correctes, Decaux ne met pas, et n’est d’ailleurs pas tenu de mettre, les moyens dans la qualité et la maintenance (ce qui plomberait les résultats d’exploitation), car ces pannes et ces dysfonctionnements (trop nombreux et subtils pour être honnêtes) génèrent paradoxalement du chiffre et du profit.
Ainsi, même si il n’y a plus de vélos (faussement dispos car buggés avec le système) et/ou de cartons papier (reçus imprimés indispensables pour le code sésame à court terme) dans la borne, votre CB est débitée de son 1 euro journalier voire plus si plantages en cascade.
A charge pour vous, de trouver une autre station qui marche pour oser recommencer dans les mêmes ou d’autres vicissitudes hautement lucratives pour Decaux and Co (non content d’hériter sans coup férir, des millions de la pub des majors, imposée aux con-citoyens de la basse cour).
Bien entendu, procédure de réclamation bien cachée, fastidieuse et rédhibitoire pour l’utilisateur moyen (le touriste de passage en particulier), même floué : petites pertes insignifiantes cumulées pour la masse des pigeons = abondance de profits records récoltés pour les firmes de faucons. Les ressorts du capitalisme moderne dans toute sa splendeur (Cf. les bienheureux rétrocomissionnaires du passage des prix à l’Euro).
Faudra-t-il déposer plainte à la DRCCRF pour faire cesser ces abus dignes des pires bassesses du consortium bancaire ?
En attendant, la RATP, autre exemple de service public miné par l’incompétence et l’irresponsabilité de ses gérants, peut pousser un ouf de soulagement, mais soyez sûrs qu’on aura, dans le cahier des charges secret (entre grands comptes prédateurs, on sait se renvoyer l’ascenseur et ménager le stock de vaches à lait), pensé à lui conserver son rang de rentier du transport bétailler.