Velib n’est pas une innovation mais une pâle copie bâclée dans l’urgence électorale (après divers scandales pécuniers à faire oublier dont les JO, les Halles, le Tram et autres Paris mauvais Plagiats, sans oublier à l’inverse l’incurie, les carences et l’immobilisme ambiant de cette mandature pour rien) d’une expérience rôdée dans nombres de cités en avance, car sans ventre mou de bobos veaux lobotomisés domestiqués, ni parasites caractériels et inconséquents à leurs têtes.
Velib est une com-arnaque et, comme telle, destinée à rapporter un max de blé avec un minimum de mise, sous couvert de vertueuses intentions.
Même s’il est de bonne guerre de faire croire le contraire par media vendus interposés et propagandes institutionnellement correctes, Decaux ne met pas, et n’est d’ailleurs pas tenu de mettre, les moyens dans la qualité et la maintenance (ce qui plomberait les résultats d’exploitation), car ces pannes et ces dysfonctionnements (trop nombreux et subtils pour être honnêtes) génèrent paradoxalement du chiffre et du profit.
Ainsi, même si il n’y a plus de vélos (faussement dispos car buggés avec le système) et/ou de cartons papier (reçus imprimés indispensables pour le code sésame à court terme) dans la borne, votre CB est débitée de son 1 euro journalier voire plus si plantages en cascade.
A charge pour vous, de trouver une autre station qui marche pour oser recommencer dans les mêmes ou d’autres vicissitudes hautement lucratives pour Decaux and Co (non content d’hériter sans coup férir, des millions de la pub des majors, imposée aux con-citoyens de la basse cour).
Bien entendu, procédure de réclamation bien cachée, fastidieuse et rédhibitoire pour l’utilisateur moyen (le touriste de passage en particulier), même floué : petites pertes insignifiantes cumulées pour la masse des pigeons = abondance de profits records récoltés pour les firmes de faucons. Les ressorts du capitalisme moderne dans toute sa splendeur (Cf. les bienheureux rétrocomissionnaires du passage des prix à l’Euro).
Faudra-t-il déposer plainte à la DRCCRF pour faire cesser ces abus dignes des pires bassesses du consortium bancaire ?
En attendant, la RATP, autre exemple de service public miné par l’incompétence et l’irresponsabilité de ses gérants, peut pousser un ouf de soulagement, mais soyez sûrs qu’on aura, dans le cahier des charges secret (entre grands comptes prédateurs, on sait se renvoyer l’ascenseur et ménager le stock de vaches à lait), pensé à lui conserver son rang de rentier du transport bétailler.
C’est cool :
http://www.leperroquetlibere.com/Quarante-cinq-minutes-dans-la-peau-d-un-con_a336.html?PHPSESSID=6af7749b2d56b37a82e7c290381b9aaa
C’est moins cool (à quand la rubrique des velibs écrasés dans les couloirs de la mort ?
http://www.rue89.com/2007/08/06/un-chauffeur-de-bus-ratp-a-t-il-sciemment-percute-un-pieton