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TToon

En quelques mots, possède quelques notions scientifiques (docteur en physique/ingénieur) et quelques notions juridiques (3e cycle en droit). Voilà pour mon background.
Pour le côté professionnel, je travaille actuellement dans le domaine de la propriété industrielle.

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Derniers commentaires



  • TToon 4 novembre 2008 17:02

    Honnêtement, même si nous ne sommes pas du même bord, je vous aime bien le Peripate. Très souvent un plaisir de vous lire.

    Bref votre commentaire amène sans doute à se questionner sur le sens de la "propriété des fruits de son corps" et nous rejoignons alors l’éternel débat sur la valeur des choses.

    Car posséder un téléphone portable dernier cris, les dernières chaussures à la mode ou encore la dernière montre, n’est certainement pas à mettre sur le compte de la propriété des fruits de son corps, mais l’appropriation par un déséquilibre économique et social des fruits des efforts d’autres corps, à savoir les corps de celles et ceux qui travaillent pour une bouchée de pain à l’autre bout de la terre pour la satisfaction immédiate de notre envie de posséder.

    L’avoir se définit ici donc plutôt comme un axiome matérialiste, axiome matérialiste comme unique référent moral, comme unique définition social de l’être.

    Nous ne parlons donc certainement pas du même "avoir" ou bien il convient ici de définir plusieurs catégories sur la base desquelles il sera possible de discerter.



  • TToon 28 octobre 2008 14:07

    Excellent commentaire qui pointe fort justement la lacune des libertariens, je vous cite :

    "Sémantiquement, le libéralisme est plus proche de la franchise (franc de = ne pas payer, ne pas partager, être indépendant) que de la liberté."

    J’ajouterais pour ma part que je ne sens pas le peuple français ancré dans l’idéologie communiste. 

    Je dirais plutôt que sa conscience des inégalités et sa grande défiance des puissances économiques et politiques le conduit à aspirer à une politique violente de lutte contre les inégalités. 

    De bout en bout de son histoire, le peuple français a du faire couler son sang pour obtenir le bout de pain destiné à lui remplir le ventre. Ce peuple a bien conscience que jamais les "grands" de ce monde n’ont dénié adopter la plus minimale des humanités lorsqu’ils avaient les coudées franches pour le faire (nobles, grands industriels du XVIII-XIX).

    Plus que tout autre, le peuple français pense que son humanité, à savoir son droit à être heureux car libéré de la faim qui lui taraude le ventre, le froid qui lui gêle les doigts et l’obscurentisme qui endore sa conscience, ne peut qu’être arraché violemment des mains des puissants dont l’inclinaison naturelle est à la deshumanisation des faibles.

    En cela, le peuple français trouve écho dans le marxisme qui prône la lutte des classes et la violence comme seul outil à la disposition des miséreux pour obtenir un peu de gras.

    Et force est de constater que le libertarianisme va à l’encontre de ce que le peuple français ressent au plus profond de ces entrailles.

    Laissez libre court à la "franchise", et vous donnerez un blanc seing aux puissants pour recommencer une nouvelle feodalité.

    Dans tous les cas, je ne lance pas la pierre au Peripate. Il me fait penser à un bon gros bisnounours au pays de Candy. Pour lui, laisser les hommes libres d’agir, et le soleil brillera.

    Malheureusement, chèr Peripate, la terre c’est pas le pays des stroumpfs mais celui des gargamels. Seul un bon de roundhouse kick à la chuck norris dans la face des gargamels a permis au stroumpf "crêve la dalle" d’avoir un peu de miettes dans sa gamelle.



  • TToon 10 octobre 2008 15:47

    Source sérieuse le LEAP. Ils ont prévu la crise depuis 2006.

    Par ailleurs vous vous gaussez qu’untel ou untel n’ayant pas travaillé dans les retraites ne peut connaître et encore moins prospecter. La spécialisation des domaines économiques est donc telle selon vous que seul un spécialiste du domaine est à même d’appréhender les problèmes inhérents à celui-ci.

    Soit. J’admets volontier la technicité.

    Mais dites-moi, êtes-vous un spécialiste dans les autres domaines économiques, comme celui des dérivés par exemple ? Etes-vous un spécialiste également des mécaniques de financement à court terme ?

    Bah non, vous êtes un spécialiste des retraites.

    Donc vous ne savez pas quels va être l’impact de la crise actuelle puisque vous n’etes pas une spécialiste dans tous les domaines aujourd’hui touchés.

    Donc finalement, vous n’en savez pas plus que nous. 




  • TToon 10 octobre 2008 13:52

    "Le vrai problème ici n’est pas la retraite par capitalisation mais le fait que pendant longtemps les américains ont placés de la thune dedans en quantité insuffisante. Qu’arrivés à la cinquantaine ils se sont dit : "y’a pas assez de thune sur le fond d’investissement", donc on va rester en risque parce que sinon on aura une retraite de merde. Vrai ! Mais quand dans le même temps ils fesaient exploser les ventes de 4x4 et le crédit conso on peut se dire qu’ils ont grandement manqué de jugeotte. D’ou cette poursuite d’un rendement illusoire des boites. Les 10% de rendement étaient la condition obligatoire pour que des gens qui sous-investissaient dans leur plan de retraite puisse en avoir une. Le miroir aux allouettes a bénéficié à l’économie mais maintenant ce sont ces mêmes futurs retraités qui vont se retrouver obligés de travailler plus longtemps."

    Merci pour ce plaidoyer pour la retraite par répartition. En effet livrés à eux même les gens font n’importe quoi.

    Merci finalement pour ce plaidoyer contre le système libéral.

    Comme quoi on est bien d’accord. L’état doit organiser les grandes lignes économiques pour que de simples appels à la déraison consummériste emporte le naufrage du bateau.



  • TToon 7 octobre 2008 22:31

    Tout ca pour dire que vous invoquez vos forces obscures comme nous invoquons les notres.

    Nous avons malgré tout une avance sur vous : sachant les hommes, ou à tout le moins suffisamment d’entre eux, avides et cupides, nous pensons que l’autorégulation n’est qu’une vaste fumisterie ne servant que les plus forts. Le libertarisme n’est finalement qu’un état de nature édulcoré mais un état de nature tout de même. 

    Il faut donc que l’état intervienne pour donner les grandes lignes et surtout ne pas titiller ce qu’il y a d’enfant en chacun d’entre nous : l’assouvissement immédiat de nos désirs.


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