Article très intéressant. Bravo pour le recoupement d’information, beau travail !
Seulement, sur un certain point, vous affirmez que
"Al-Qaïda
ne fait aucune discrimination sur la base du sexe ou de religion. Ils
ne tuent pas seulement les hommes et les femmes, musulmans et infidèles,
ils recrutent également des hommes et des femmes en les violant !«
Mais vous ne pouvez étayer cet argument par manque de preuves et, entre nous, cela parait très peu probable. Pour bien comprendre la signification d’un viol, il faut se référer aux mécanismes de base des »relations« inter-individu. L’instinct de Domination ! En effet, le violeur, par son acte, prouve sa »supériorité« face à sa victime, qui elle ressent cela comme une humiliation forte. Cela est inscrit dans notre pensée collective quelque soit la culture, la couleur de peau et autre différence humaine. Prenez par exemple l’expression »Ne pas se faire avoir« ... en réalité elle renvoie à »Ne pas se faire « bai*ser » et implicitement, elle conduit à « Mieux vaut »bai*ser« que de se faire »bai*ser« car »bai*ser« c’est être fort et »se faire bai*ser« c’est être faible ! Idem dans le règne animal. Lorsqu’un groupe ethnique violent les hommes d’un autre groupe ethnique, alors ils acquièrent la puissance phallique, le pouvoir de soumission totale d’une ethnie sur l’autre.
Ce qu’il faut savoir, c’est que l’univers est régit par l’équilibre des forces et des énergies. Si une personne viol une autre, alors elle lui volent son énergie spirituelle et certaines victimes peuvent en mourir psychiquement parlant, devenant ainsi une coquille vide. Une personne violée est une personne qui n’est plus »entière« donc peu fiable dans une »entreprise« comme Al Quaïda. Les personnes violés se retournent tôt ou tard contre leurs bourreaux afin de pouvoir récupérer un peu de leur énergie, afin de pouvoir enfin être »vengé".
Tant que les êtres humains réagiront à leurs pulsions sans comprendre si elles sont positives ou négatives pour autrui, alors le cycle de la violence ne s’arrêtera pas.
Tu ne connais rien au rap mec... tu généralises alors que c’est un univers abscons à tes yeux. C’est dire la pertinence de tes propos... tu parles de respect et tu les traites de « sous-mer²e », comment dire, tu dois surement ne pas voir le paradoxe ce que je comprends vu ton niveau.
J’imagine que toit ton truc, c’est le tango, non ?
« Peut-on vivre l’amour à deux si on ne sait pas le vivre dans la solitude ? »
Votre question est trop vague... prenons la dernière partie de votre question : « Si on ne sait pas le vivre dans la solitude » Si indique une condition sine qua non, c’est à dire que le paramètre « on ne sait pas vivre l’amour dans la solitude » (si toutefois « le » renvoie bien à « amour » comme le laisse penser votre première partie) est la base de la réponse.
L’amour désigne un sentiment d’affection et d’attachement envers un être ou une chose, autrement dit, ce lien est toujours dirigé vers l’extérieur de soi.
La solitude recouvre différents degrés : de celle du célibataire
endurci qui vit seul mais est très entouré à celle de la personne vivant en ascète, loin de toute population et de tout engagement matériel.
La vrai problématique, et je crois que c’est là que réside le paradoxe, il est impossible de passer une vie sans avoir connu ce sentiment qu’on appelle Amour. Si une personne ne possède plus aucun lien affectif positif avec l’extérieur, cela conduit au suicide... avoir un sens à sa vie c’est reconnaitre avoir un lien affectif avec l’extérieur et pour ce lien, nous repoussons toutes les limites physiques et spirituels de nous-même. Les pires criminels comme Hitler, Staline, Cortès, Attila, etc.. etc, « aimaient » certaines choses comme par exemple exterminer en série, le pouvoir, l’or .. De même, les ascètes tibétains, ces êtres vivants en isolement total et dans des conditions des plus difficiles vous avoueront qu’ils aiment cette vie et chaque chose de l’univers auquel ils sont connectés... leurs solitudes amplifient leur foi et par juxtaposition leur amour en réalité.
L’important est de savoir identifier ces liens et de comprendre les mécanismes de ces sentiments pour mieux apprendre qui nous sommes, et ainsi, mieux les maitriser.
Manfred, je tenais à vous dire que j’ai bien apprécié cet article, il prouve que vous avez essayé d’avoir une vision globale de l’humanité ainsi que votre réflexion sur le genre humain. Respect.
Cependant, il faut que je vous avoue que je ne suis pas tout à fait d’accord avec votre vision binaire de notre comportement. Effectivement, il existe des minorités qui sont muer d’énergie purement positive ou purement négative. Je crois que cette dualité existe en chacun de nous. Nous sommes à la fois loup et agneau. En chacun de nous sommeille la bête immonde ainsi que l’ange de l’espoir. Si nous n’avons pas conscience de nos pulsions, alors il est très difficile de juger si cette pulsion était négative ou positive... Beaucoup de loups ne se savent pas loup et parmi les agneaux se cachent des loups déguisé ! Il faut que nous soyons attentif à tous les détails de notre propre vie, se remettre en question avant chaque action pour être sûr d’être toujours maitre de son destin... mais c’est impossible car certains choix s’imposent d’eux-mêmes et peuvent ébranler l’équilibre déjà faible de notre vie. Le vrai défi de l’humanité est de comprendre les inter-actions entre chaque individu, comprendre ce qui nous relie tous à la Réalité et surtout s’éveiller de ce système.
Et vous Rome éternelle, de quel côté êtes-vous ? Du côté du loup ou de l’agneau ?
Lorsque les arguments viennent à manquer et qu’il ne reste que simplicité et enfantillage, il est tout à fait normal d’avoir votre logique. Si pour vous le bouc émissaire est l’islam, alors votre raisonnement n’est guère plus développé que celui d’un enfant de huit ans... ce qui ferait de vous un véritable agneau, et entre nous c’est à mon avis ce qui vous résume le mieux.