Une petite suggestion pour l’enfouissement des déchets consécutifs aux démantèlements : Il doit bien y avoir de la place chez les nombreux commentateurs si prompts à taper dès lors qu’une tête sort du rang de l’acceptation infligée par lobotomisation. Un peu sous le lit de Machin, quelques trous dans le jardin de Truc, un colis ou deux dans le taxi, ça doit bien se caser sans problème
Sinon, un autre moyen,qui fait d’une pierre deux coups : On ne démantèle pas, on aménage simplement les lieux en résidence privée pour ces êtres supérieurs et infaillibles, qui pourront ainsi bénéficier des charmantes effluves dont l’innocuité, selon eux, n’est plus à démontrer. De plus, cela permettra d’identifier clairement les territoires. Ils auront ainsi l’occasion d’avoir une paix royale et de nous la foutre par la même occasion, et on fera de substantielles économies qui pourront être affectées à la recherche de nouvelles manières de produire et distribuer de l’énergie en remplacement de ces vestiges d’un âge révolu.
On pourrait recycler les zones d’exclusion et leurs logements vides (quelques menus travaux à prévoir, prix dérisoire) à destination de cette espèce en voie d’extinction, et y stocker leurs préssssccccieux souvenirs (inutile de les mettre en container, faut faire des économies)
Tiens, il y a une ferme en vente à Minamisoma : Faudra juste penser à effacer le mesquingraffiti laissé par l’ingrat propriétaire précédent avant qu’il ne se pende dans la grange.
Suggestion de lecture de rentrée : la trilogie « Chromozone » de Stéphane Beauverger. sous-titre : Il n’y a plus de place en ce monde pour la bêtise.
Vous rappelez-vous ce que je disais à propos des prochains relargages d’eau dans le pacifique. On y vient, doucement, avec de la bonne vieille langue de bois, on y vient :
Lundi, le président de l’autorité indépendante (lol !) de régulation (re-lol) a prévenu qu’il faudrait rejeter en mer l’eau accumulée, une fois purifiée, jusqu’à un certain point « admissible par la communauté internationale ».
Merveilleux monde du nucléaire ! « admissible par la communauté internationale ». On n’est déjà plus dans le « respect des normes légales », explosées en même temps que les marmites infernales.
En gros, tant que personne ne viendra nous taper sur les doigts, on fera comme pour la pêche à la baleine ou le massacre des dauphins et requins pour leurs ailerons...On continuera. et puisqu’on vous dit que cette eau est dé-con-ta-minée, personne ne lèvera le petit doigt, et surtout pas ceux qui tenteront de venir faire des affaires ici.
Etape suivante : annonce effective des premiers relargages d’eau diluée (et non décontaminée, les systèmes étant en rade). probabilité : quelques jours à quelques semaines tout au plus.
Il n’y a pas que les américains qui vivent sur les rivages du Pacifique. Et le rapport de volume, c’est un peu comme les statistiques, ça vous fait une belle jambe quand vous ingérez une particule « hot » dans votre tranche de thon.
Bien sûr, il n’y a pas que l’eau. Mais curieusement c’est ce point-là qui focalise l’attention des médias et permet de faire passer tout le reste au second plan (augmentation des cancers de la thyroïde, augmentation du niveau de radioactivité dans les soubassements du monstre, entre autre).
Il sera intéressant de suivre (les infos) la com’ sur l’aspect « liquide » de la contamination et la manière dont on va nous faire passer la pilule. Souvenez-vous de ce post quand vous lirez dans quelques temps des articles sur le relargage d’eau d’eau retraitée, très très très faiblement contaminée au point qu’on pourrait en boire des litres sans crainte, ma bonne dame.Certifiée AIEA, cuvée NSA, aucun risque pour la santé, bla bla...
ça donne une idée de la suite, et de la manière dont on est collectivement hypnotisés.
Suggestion de (re)lecture pour la rentrée : « propaganda », l’opuscule de Bernays, ou bien « crystalizing the public opinion » du même auteur et du même tonneau (des Danaïdes