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velosolex

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alias "bakerstreet" ! .( abandonné car ayant perdu le mot de passe de mon imail qui conditionnait l'accés) Doctorat en échappée belle. Grande pratique de l'art de la fugue pour guidon et selle de vélo, avec cheveux au vent, pour ce qu'il m'en reste. Dieu me garde des crevaisons quand j'ai la tête dans les nuages, et que je monte à l'assaut des belles collines ! 

Tableau de bord

  • Premier article le 03/02/2011
  • Modérateur depuis le 13/02/2013
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Derniers commentaires



  • velosolex velosolex 14 décembre 2010 20:04

    Je ne sais plus quel chef politicien chinois a dit, en souriant, à propos des occidentaux : « Ils nous vendrons même la corde pour les pendre ! » Il avait tort et raison. Tort, car les vendeurs auront quitté le navire ; et raison, car ce seront les petites gens qui seront au bout de la corde. Ils le sont déjà, et dupes souvent des politiciens sensés représenter leurs intérêts, et qui en fait, ne s’occupent que des avantages d’une classe financière et bourgeoise qui n’a plus de patrie.
    BCE, FMI, voilà les fers de lance des intérêts d’un capitalisme débridé, seulement attentif aux intérêts de son oligarchie. Demain, la fin du monde. ils s’en foutent. Ces gens là comptent trouver une autre planète quant la notre ne sera plus recyclable. Obama, Bernard Kouchner, François Pinault, Berlusconni, Catherine Deneuve, tutti quanti, gens adulés du journalisme, du show business et de la politique. Voilà les gens qui seront demain dans la belle fusée, sensée représenter la quintessence de l’élite humaine. Ces gens là ont des connivences évidentes, parlent la même langue, l’anglais, demain le chinois, se filent les bons tuyaux, passent leurs vacances ensemble. Ils s’en foutent bien que la France ou l’’Espagne coule, car eux vivent le meilleur de la mondialisation, jouant au jeu des chaises musicales, de pays, en pays, selon les opportunités des bourses et des climats. Les études des enfants à Yale, l’argent aux iles Caïmans...Voilà longtemps qu’ils ne représentent plus aucun pays, sauf à la façon des acteurs, à Hollywood, au moment des oscars, et qu’on joue les hymnes nationaux (pareil pour le foot !).
    Alors on agite cette mièvrerie des petits drapeaux tricolores, comme on le faisait jadis quand passaient les coureurs du tour de France. Au moins eux, même s’ils se dopent, ont renoncé à cette hypocrisie, et ne portent plus que des maillots publicitaires. (Imaginez Sarko avec une casquette Pinault, un maillot Bouygues Telecom, ou peut-être bien US Postal, ce serait bien plus vrai que son costard cravate ).
    Voilà la farce et la tragédie. Les sauveurs annoncés ne sont que des liquidateurs d’entreprise qui n’auront de cesse que d’envoyer les machines au bout du monde, là où la main d’œuvre est la moins chère. La révolte éclatera bien un jour. Ils le savent. Le principal pour eux est de la retarder, pour rendre les choses inéluctables. Il leur faut continuer à abattre les protections, les frontières, les défenses ultimes. Faut-il continuer d’accepter de se faire déshabiller ainsi ?
    Alors bien sûr cette tribune est salutaire, comme toute information et échange mettant en cause cette mondialisation monstrueuse, où tant de gens des médias travaillent à mettre un couvercle sur la marmite. il leur faut convaincre que les voix divergentes viennent d’une minorité rétrograde et stupide, limite front national ou bas du front. Tout ne serait la cause que de notre manque d’adaptabilité, du monstrueux salaire des smicards refusant de se mettre en compétitions les uns avec les autres, comme notre belle télé leur apprend à le faire, à l’heure des reality shows. Leurs analyses des indices boursiers sont comme les incantations des prêtres sur une mer démontée. Mais ils sont si rassurants qu’on voudrait bien continuer à les croire, et croire que l’économie est une science exacte. Alors qu’ils ne font que mesurer la profondeur de leur porte monnaie, ils font semblant de sonder la mer, se moquant de la réalité des récifs. Bon j’arrête là les métaphores, je crois que je deviens un peu pompeux, mais je me laisse aller à ma colère. Parfois j’ai tendance à croire que je fais un mauvais rêve, et que je vais me réveiller, quelque part au début des années 70, avec ce scénario dans la tête, un cauchemar pire que ceux des bouquins de science fiction que je lisais à l’époque.



  • velosolex velosolex 9 décembre 2010 01:43

    Les révoltés du Bounty

    Qu’est que ce problème de discipline, sinon le symptôme d’un mal endémique. l’éducation nationale a la fâcheuse habitude de s’en prendre au thermomètre quant elle a la fièvre. En 39, la France croyait qu’elle avait la meilleure armée du monde, et Pétain a fait la leçon au pays, en soulignant le manque de discipline, l’esprit de fête et de paresse issu du front national....L’analyse était faite par les généraux, comme dans cet article elle est faite par les enseignants. Forcément exemplaires, bien sur. Le mal ne peut venir que d’ailleurs. Et d’abord dans cette cohorte de petits morveux qui refusent de marcher au pas. J’exagère à peine.

     Questions spécialistes et sciences de l’éducation, il faut se rappeler que toutes les comparaisons internationales tendent à prouver que l’école à la Française porte le bonnet d’âne pour ce qui est de la transmission des inégalités sociales. Bourdieu n’est plus seul à faire remonter cet évidence. Tous les vecteurs sournois qui travaillent à ce fait, sont forcément saisis par l’enfant, dés le plus jeune age, et tout autant d’ailleurs, peut-être d’une façon plus inconsciente par les enseignants. Cette violence institutionnelle est accentuée par la tradition d’un travail de bachotage, ou l’esprit critique est mal venu, et où l’on n’aura de cesse que de dégager un élite…Comment ne voulez vous pas qu’une partie des élèves se rebelle, et contamine même parfois le reste de la troupe des « bons élèves » ?

     Comment ? Ils utiliseront les moyens dont ils disposent, n’ayant pas toujours les mots pour dire la pensée qu’il leur viendra plus tard, quant ils seront dégagés du système, et qu’ils pourront en pousser l’analyse critique.

     Donc ils mettront le bordel, s’excluront, raidiront d’autant les protagonistes qu’ils croiseront, tous d’accord pour dire que ce sont des bons à rien.

     Bien des administrations ont évolué. Droit des patients, des victimes, et même des opprimés. Les vexations et les situations de confort liés à l’autorité ont été battu en brèche dans bien des domaines. Dans l’éducation nationale, on peut se réjouir de la disparition des atteintes corporelles. Mais les parole de dédain et de mépris, qu’ont pourrait qualifier de faute professionnelle dans le secteur de la psychiatrie où je travaille, mais aussi dans n’importe quel autre métier, sont toujours présentes :

     « Vous êtes des nuls, des cancres. Je n’ai jamais vu de classe comme la votre. Vous n’aurez jamais votre bac ! Votre devoir est un torchon… »

     J’ai entendu ce genre de choses. Car on m’avait qualifié de mauvais élève, et mis au fond de la classe, certains que je n’avais pas d’avenir. Le plus stupéfiant, c’est que mes enfants ont entendu les mêmes choses, à presque quarante années d’écart. Paroles banales de profs, assassinent. Qu’on ne me dise pas que ce sont des dérapages infimes, ne concernant que quelques exceptions. ( interrogez vos enfants) Je reconnais d’ailleurs autant qu’il y a des profs superbes, des résilients qui modifient la trajectoire de gamins cabossés. Mais eux aussi auront eu à souffrir de ce mal qui vient de très loin, au travers de ces enfants perturbés dont il auront à s’occuper.

     Le carnet scolaire. Comment peut-on accepter de cerner les aptitudes de gamins dés la maternelle. Seront déterminés dés le plus jeune âge les capacités à être un géni, ou à devenir un cancre. On connaît les travaux qui ont prouvé l’importance vitale du regard sur un enfant sur son devenir. Mais on semble totalement s’en foutre. Il y aurait simplement des gamins doués, et d’autres non. Avec lesquels il conviendrait d’observer mépris, désintérêt, et de mettre en place des stratégies de mise à l’écart.

     L’éducation nationale est peuplée majoritairement de gens de gauche, capable de refaire le monde, excepté leur discipline, dont il connaisse parfaitement les règles, s’en servant pour leur propre compte et celui de leurs enfants.

     J’en entend qui caricaturent déjà mes propos, qui en rigolent. C’est normal, c’est un mécanisme de défense pour les gens qui refusent de se remettrent en question. Ils veulent de la discipline, des gamins au garde à vous. Des enfants désemparés, malgré leur air crâne, qui ont très vite compris la règle du jeu. S’ils portent d’autant plus l’exclusion d’une façon fatale et brouillonne,  c’est qu’il pensent qu’ils ne s’en sortiront pas. La dramatisation entretenue autour des diplômes fait que ceux qui se sentent larguer perdent tout à fait pied, rapidement, et ne tentent même plus de surnager. On enfonce leur incompétence à coups de zéro. ( voir parfois de moins 5, moins 10…)

     Autrefois, la société, malgré sa dureté de façade donnait une place à toute le monde, et entretenait de ce fait une espérance de réussite, qui même si elle n’était pas tout à fait égalitaire, oeuvrait au moins en ce sens. Des cancres ( François Truffaut par exemple) s’en sortait, par le simple jeu de la débrouillardise, de la volonté, de la chance et de l’émulation.

     Bac plus deux, bac plus trois, plus sept ou huit. On n’en finit plus de compter les chiffres, de se ravir de société qui dégage son élite en privilégiant seulement l’école, et les déterminismes d’apprentissage à la française.

     J’ai entendu dernièrement à la radio un jeune slameur revendiquer sa langue tribale, terriblement pauvre, car le Français n’était pas sa langue, mais celle des bourgeois. Celle d’un autre monde, appartenant à des étrangers auxquels il voulait se démarquer.

    La seule façon qu’on aurait de sauver les meubles, maintenant, serait de montrer que ce système n’est pas là que pour desservir le plus riches, les biens nés, ceux qui ont hâte de gagner l’élite des grandes écoles. Mais de montrer que le système bénéficie avant tout aux plus démunis, à ceux qui ont besoin d’être aidé.

    Et que l’apprentissage du Français, et de ses règles de langage, était là pour les servir.

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