Je fais parti de l’étage final de la grande chaîne artistique, je suis public/consommateur. En moyenne, j’achète 7 cd musicaux et 2 DVD vidéo par an.
A l’arrivée de l’ordinateur personnel à la maison, j’ai copié une partie de mes CD sous format mp3. Ainsi j’écoute ces artistes sans le laborieux maniement CD/lecteur. A l’arrivée de l’ADSL, j’ai téléchargé une autre partie de mes CD. J’ai bien conscience que cet acte est illégal, mais faire ce travail de copie me fatiguais. Notez que je ne me justifie pas sur le fait d’avoir acheté des « originaux ». Il m’arrive aussi de télécharger des morceaux que je n’ai pas achetés auparavant.
Sur l’ordinateur personnel maintenant connecté au reste du monde, j’écoute des chaines musicales en « streaming ». C’est une autre forme de téléchargement qui je pense, est tout aussi illégal. Je télécharge aussi des films. « Les tontons flingueurs », « Le bon la brute et le truand », « la grande vadrouille » sont entre autres, des œuvres dont j’ai réussi à manquer l’enregistrement numérique lors de leur diffusion à la télévision. J’ai bien compris que je peux télécharger ces films par l’intermédiaire de la télévision, mais que télécharger ces mêmes œuvres par l’intermédiaire d’internet fait de moi un flibustier. De même, je télécharge aussi des films encore à l’affiche, ce qui ne m’empêche pas d’aller au cinéma en famille ou d’acheter un dessin animé pour la petite dernière.
Je participe de cette belle industrie artistique car je suis un individu de cette masse populaire qui est source inépuisable d’inspiration à l’artiste peintre, chansonnier, écrivain. A ce titre, j’ai aussi droit d’auteur.
Je fais parti de l’étage final de la grande chaîne artistique, je suis public/consommateur. En moyenne, j’achète 7 cd musicaux et 2 DVD vidéo par an.
A l’arrivée de l’ordinateur personnel à la maison, j’ai copié une partie de mes CD sous format mp3. Ainsi j’écoute ces artistes sans le laborieux maniement CD/lecteur. A l’arrivée de l’ADSL, j’ai téléchargé une autre partie de mes CD. J’ai bien conscience que cet acte est illégal, mais faire ce travail de copie me fatiguais. Notez que je ne me justifie pas sur le fait d’avoir acheté des « originaux ». Il m’arrive aussi de télécharger des morceaux que je n’ai pas achetés auparavant.
Sur l’ordinateur personnel maintenant connecté au reste du monde, j’écoute des chaines musicales en « streaming ». C’est une autre forme de téléchargement qui je pense, est tout aussi illégal. Je télécharge aussi des films. « Les tontons flingueurs », « Le bon la brute et le truand », « la grande vadrouille » sont entre autres, des œuvres dont j’ai réussi à manquer l’enregistrement numérique lors de leur diffusion à la télévision. J’ai bien compris que je peux télécharger ces films par l’intermédiaire de la télévision, mais que télécharger ces mêmes œuvres par l’intermédiaire d’internet fait de moi un flibustier. De même, je télécharge aussi des films encore à l’affiche, ce qui ne m’empêche pas d’aller au cinéma en famille ou d’acheter un dessin animé pour la petite dernière.
Je participe de cette belle industrie artistique car je suis un individu de cette masse populaire qui est source inépuisable d’inspiration à l’artiste peintre, chansonnier, écrivain. A ce titre, j’ai aussi droit d’auteur.
Je fais parti de l’étage final de la grande chaîne artistique, je suis public/consommateur. En moyenne, j’achète 7 cd musicaux et 2 DVD vidéo par an.
A l’arrivée de l’ordinateur personnel à la maison, j’ai copié une partie de mes CD sous format mp3. Ainsi j’écoute ces artistes sans le laborieux maniement CD/lecteur. A l’arrivée de l’ADSL, j’ai téléchargé une autre partie de mes CD. J’ai bien conscience que cet acte est illégal, mais faire ce travail de copie me fatiguais. Notez que je ne me justifie pas sur le fait d’avoir acheté des « originaux ». Il m’arrive aussi de télécharger des morceaux que je n’ai pas achetés auparavant.
Sur l’ordinateur personnel maintenant connecté au reste du monde, j’écoute des chaines musicales en « streaming ». C’est une autre forme de téléchargement qui je pense, est tout aussi illégal. Je télécharge aussi des films. « Les tontons flingueurs », « Le bon la brute et le truand », « la grande vadrouille » sont entre autres, des œuvres dont j’ai réussi à manquer l’enregistrement numérique lors de leur diffusion à la télévision. J’ai bien compris que je peux télécharger ces films par l’intermédiaire de la télévision, mais que télécharger ces mêmes œuvres par l’intermédiaire d’internet fait de moi un flibustier. De même, je télécharge aussi des films encore à l’affiche, ce qui ne m’empêche pas d’aller au cinéma en famille ou d’acheter un dessin animé pour la petite dernière.
Je participe de cette belle industrie artistique car je suis un individu de cette masse populaire consommatrice qui est à l’origine de l’inspiration de l’artiste peintre, chansonnier, écrivain. A ce titre, j’ai aussi droit d’auteur.
Je fais parti de l’étage final de la grande chaîne artistique, je suis public/consommateur. En moyenne, j’achète 7 cd musicaux et 2 DVD vidéo par an.
A l’arrivée de l’ordinateur personnel à la maison, j’ai copié une partie de mes CD sous format mp3. Ainsi j’écoute ces artistes sans le laborieux maniement CD/lecteur. A l’arrivée de l’ADSL, j’ai téléchargé une autre partie de mes CD. J’ai bien conscience que cet acte est illégal, mais faire ce travail de copie me fatiguais. Notez que je ne me justifie pas sur le fait d’avoir acheté des « originaux ». Il m’arrive aussi de télécharger des morceaux que je n’ai pas achetés auparavant.
Sur l’ordinateur personnel maintenant connecté au reste du monde, j’écoute des chaines musicales en « streaming ». C’est une autre forme de téléchargement qui je pense, est tout aussi illégal. Je télécharge aussi des films. « Les tontons flingueurs », « Le bon la brute et le truand », « la grande vadrouille » sont entre autres, des œuvres dont j’ai réussi à manquer l’enregistrement numérique lors de leur diffusion à la télévision. J’ai bien compris que je peux télécharger ces films par l’intermédiaire de la télévision, mais que télécharger ces mêmes œuvres par l’intermédiaire d’internet fait de moi un flibustier. De même, je télécharge aussi des films encore à l’affiche, ce qui ne m’empêche pas d’aller au cinéma en famille ou d’acheter un dessin animé pour la petite dernière.
Je participe de cette belle industrie artistique car je suis un individu de cette masse populaire consommatrice qui est à l’origine de l’inspiration de l’artiste peintre, chansonnier, écrivain. A ce titre, j’ai aussi droit d’auteur.
Que l’on taxe les supports numériques ne me dérange pas, personnellement je n’utilise que des clés USB car elles sont largement plus pratiques que les supports optiques.
Que j’use du P2P pour télécharger un film que je n’ai pas pu voir à la télévision durant la semaine, ne me dérange pas plus que si je l’enregistre légalement sur mon « magnétoscope ».
De même, que j’use encore du P2P pour me procurer une musique diffusée à la radio ou à la télévision, ne me choque pas, car j’entends cette chanson comme une publicité qui permet de découvrir l’Artiste indispensable à ma Culture générale. Curieusement cette même chanson devient une Oeuvre lorsqu’elle est sur un support numérique placé dans un rayon.
Cette taxe du support numérique en elle-même n’est pas plus injuste que les autres, tant qu’il est plaisant de croire qu’elle aille dans le budget global de l’état providence afin d’être redistribuée idéalement pour le bien de la collectivité. Pourquoi pas, je gobe aussi.
C’est la raison, l’excuse invoquée pour justifier cette surtaxe (redevance) qui m’interpelle. Au titre de la survie de l’artiste et de sa grande famille nommée Culture, des corporations privées ont réussi à mettre en place une forme de racket officiel qui s’ajoute aux taxes étatiques afin que le béotien que je suis s’éleve à la présence spirituelle de l’artiste. Ils ont réussi à me faire payer leur support publicitaire. Car l’artiste n’est plus là, il est virtuel, planqué dans des « 1 » des « 0 » de ma copie, déplaçable d’un clic vers la corbeille.
D’après vous, que dirait mon patron si j’étais virtuellement présent à mon poste de travail ?
Il me paye pour un travail tangible. Je ne discuterai pas l’idée d’un artiste qui demande quelques dizaines ou centaines d’euro pour l’écouter sur scène. Je paye son bel Art et surtout sa participation physique à son travail comme, le cas échéant, je paye pour une peinture, un meuble sur mesure, un livre, un objet certes dispensable, mais surtout palpable.
Si l’artiste est en péril ou en mal de développement, pourquoi ne pas lui faire un téléthon le même soir que l’élection de Miss France ? Apres tout, culturellement, il est aussi indispensable qu’elle.