Ce n’est plus un secret pour personne que derrière les affaires politiques à droite comme à gauche, mais surtout à gauche, il y ai l’omniprésence de Stéphane Fouks et Euro RSCG. De Jospin à Cahuzac en passant par DSK, c’est toujours l’agence qui conseille : facile, elle a placé ses petits soldats dans tous les ministères, auprès de tous les ministres. C’est à se demander s’ils font du conseil en communication ou s’ils font eux-mêmes la politique du pays, dans l’ombre de leurs poulains. Ce qui est sûr, c’est que si la politique du PS passe si mal, si l’image de ce gouvernement est si dégradée, c’est peut-être en raison de cette proximité incestueuse avec une agence de Com : ça a la couleur de la politique, ça a la couleur vaguement rose du PS mais ça a surtout la saveur frelatée de la réclame, de la pub made in Havas. La seule mesure que devrait prendre Hollande pour moraliser la vie politique, c’est de virer des ministères les communicants de Fouks !
Ben mon cochon ! C’est ce qu’inspirent Laurent Joffrin
et ses pigistes aux ordres : le porc n’est pas celui qu’on croit. Ce n’est
pas la première fois que le Nouvel Observateur se vautre dans le lisier, au
prétexte du goût immodéré de la nouvelle intelligentsia de gauche pour le
« genre » littéraire de « l’autofiction », un genre plus pornographo-porcin
que littéraire, qui justifie toutes les libertés, sans égard pour le respect de
la vie privée et de la dignité des personnes. On comprend enfin que ce que
recouvre le nom de cet hebdomadaire « Le Nouvel Observateur » : c’est
un euphémisme de bienséance, qui désigne manifestement la posture de l’onaniste
l’œil rivé au trou de la serrure ; effectivement, cela offre une nouvelle perspective
à l’observation des questions économiques, politiques et sociales
particulièrement aiguës ces derniers temps ; en limiter le traitement au
seul voyeurisme de chambres à coucher est original mais assez
limité : il n’est pas sûr que le procédé soit apprécié des lecteurs et qu’ils
ne considèrent pas que cet hebdomadaire se moque ouvertement de son lectorat : ça se voit quand même comme le groin au milieu de la figure et l’hebdo serait bien avisé de redressé la posture et sa hauteur de vue, parce que courbé ainsi derrière les portes, il est assez pathétique.
Je
l’ai lu aussi le numéro du NouvelObs du 7 au 13 mars ; la ligne de défense
de Joffrin a la subtilité de celle d’un boucher-charcutier. C’est du reste la
triste vision du métier de journaliste qui s’en dégage : il ne nettoie
plus les écuries d’augias de la république, il s’installe et vie dans ses
porcheries, au plus près des puissants. Quant aux grands journaux, on ne fait
plus dans le raffinement des enquêtes et des critiques ciselées, mais dans la
charcuterie grossière. Les directions de la rédaction sentent le graillon, la
bidoche de mauvaise qualité, et le pâté industriel. C’est la fin d’une époque.
Le Nouvel Observateur a trop besoin d’argent pour maintenir une ligne de conduite
irréprochable et recherche systématiquement le scoop, le scandale (en
trafiquant la réalité), on l’a vu avec les OGM, le Cholestérol, Servier, etc …
Il n’est pas le seul : Libération n’est pas en reste pour essayer de faire
du lecteur, et tous les 2 sont pourtant largement subventionnés par l’état,
donc par nous !!!!
La publication de ce document brut où l’on voit la mauvaise foi d’une direction de grand groupe comme SANOFI se comporter de manière indigne avec ses salariés, est vraiment exeptionnelle. On comprend que SANOFI ait tenté de le censurer : leur image en sera durablement ternie, ainsi que celle de Christian Lajoux, dont il faut rapeller qu’il fut président du syndicat des laboratoires pharmaceutiques (le LEEM). Cette publication appelle plusieures réflexions et notamment sur la puissance du web qui permet aujourd’hui de passer outre la censure, de donner aux citoyens et aux salariés, les moyens de contrer la censure d’un groupe puissant. C’est une révolution !
Le loup sort du bois ; la direction de SANOFI n’apparaît pas brillante face aux salariés qu’elle sacrifie. On était habitué à une image plus lisse, bien travaillée par les communicants payés à prix d’or de Euro RSCG, à la puissance et à la morgue d’un groupe qui se croit intouchable, tant il est protégé par le pouvoir. Il ne reste que la morgue et le déni, une fois que les comunicants ne sont plus là, et qu’il faut expliquer laborieusement aux salariés, qu’on leur préfère les profits des actionnaires. C’est lamentable et cela illustre dans sa réalité la plus crue, l’indécence et l’absence de toute considération pour les salariés, les intérêts des patients et du pays, qui sont le lot commun de ces entreprises prédatrices. Un document à partager et à diffuser largement.