@eau-du-robinet Ah oui pardon, je m’a trompé, un mec comme Jacob Cohen édite par Soral n’a forcément rien à voir avec l’extrême-droite, puisque Soral n’est pas antisémite.
@Taïké Eilée Fake, fake fake. Je sais pas s’il y a eu un email entre James Rubin et Hillary Clinton, mais ce qui est sûr et certain c’est que le texte présenté par les zozos de Wikileaks, NewsObserverOnline, AgenceInfoLibre comme un texte de Clinton n’est rien d’autre qu’une copie de l’article de Rubin du 4 juin 2012 publié sur le très mainstream et quasi officiel Foreign Policy.
Les éditeurs de cet article (AgenceInfoLibre et Agoravox) sont au minimum incompétents et, plus probablement, de piètres propagandistes.
@Alainet Rien à voir pour Chypre. La restructuration des titres grecs a achevé des banques chypriotes obèses qui en étaient gavées, pas les CDS.
Sinon, selon moi, on arrivera à rien du coté des banques si on ne met pas de l’ordre du coté des non-banques qui concentrent l’essentiel du risque d’illiquidité (fonds monétaires, fonds mutuels, hedge funds, etc), bref tout le shadow-banking, aussi gros que le secteur bancaire régulé, qui doit être soumis à la régulation bancaire.
@Alainet Un exemple sur les CDS. Au moment du haircut de 105 milliards sur la dette grecque en 2012, tous les prophètes de malheur de tous poils (plus ou moins de bonne foi ou marchands de joncaille ou de soupe parfois, certes) annonçaient un cataclysme financier sur le CDS souverain grec. Pas un n’était allé voir sur le site du DTCC les encours, brut ou net, sur les contrats en question, qui n’annonçaient rien de tout ça. Mais quand tu expliquais ça aux prophètes ils te disaient que les vrais montants n’étaient pas connus, pas clearés au DTCC, OTC, invisibles au commun des mortels, occultes, patins couffins...
Résultat, après le haircut, qui a bien coûté 105 milliards aux créanciers (bien plus en valeur actualisé mais c’est un autre problème), les CDS ont bien été déclenchés par l’ISDA et le débouclage des contrats n’a représenté que 2 ou 3 milliards si je me souviens bien, soit rien.
J’aurais dû parier avec les prophètes... j’aurais au moins pu savoir lesquels étaient de bonne foi...