Un grand merci à Eric Laurent pour ses écrits qui parlent à notre intelligence et permettent de voir les gros sabots des va-t-en guerre.
Dès qu’un ennemi est désigné, c’est qu’il y a manuipulation à la clé.
Eric Laurent ne désigne pas d’ennemi, il dénude les roitelets. Un va-t-en guerre n’est pas un ennemi, pour éviter sa guerre, il ne faut pas le détruire, il suffit de ne pas le suivre.
Futur de la politique :
Maintenant, chacun sait que la démocratie permet l’instauration d’une dictature de fait tout en conservant ses atours. Si près de la moitié des personnes en droit de voter ne le font pas, c’est justement parce qu’elles jugent que le système a évolué de la sorte.
Personne ne sait comment le revivifier et ceux qui ont quelques idées s’abstiennent de les partager.
Rien ne sert de voter, il faut participer à bon escient ! Mais rien ne sera possible sans que le cœur des hommes ne change auparavant. Tout peut changer en une dizaine d’années, tout est possible, en particulier des troubles sans perspectives, des morts sans fin, des catastrophes naturelles, mais aussi ne faut-il pas exclure une fin sur le mode de celle des régimes communistes, presque en douceur et si rapide !
Mais pour qu’une fin douce soit possible, il faut que les cœurs soient préparés et que ceux qui détiennent le pouvoir en soient bien convaincus. Convaincus aussi devront-ils être de l’absence de vengeances.
Les salauds d’hier seront les repentis de demains et non les sacrifiés sinon d’autres salauds prendront leur place !
Notre erreur est collective, mondiale même. Les seuls qui ne se sont pas trompés sont ceux qui ont stagné depuis des milliers d’années mais là réside leur plus grande erreur même si les remèdes se trouvent aussi en leurs modes de pensée.
Par conséquent, de nos jours, un militant politique qui se respecte doit se convertir en un obscur facilitateur de la transformation des cœurs et des intelligences, par l’exemple humble et discret d’un comportement et d’un être vrai, véritablement soucieux de son semblable.
Et n’oublions pas Pierre Desproges : quand on y réfléchit bien, les aspirations des pauvres sont très proches des réalités des riches.
Merci pour cet article. Je connaissais l’expérience via le film avec Yves Montand dont j’ai oublié le nom mais pas la seconde version de l’expérience qui fait monter le « taux de salaud » à 92,5%.
Une question me taraude... L’effet feed-back a-t-il été évalué. Je m’explique. Une chose est de « laisser la nature humaine parler », une autre est d’agir en connaissance de cause. Je crois beaucoup en la prise de conscience pour corriger nos travers « naturels ». Quel serait le « taux de salauds » dans une population consciente que 92,5% de ses membres sont des salauds en puissance ?
J’illustre mon propos. Un jour, j’ai vu le fil « Mon oncle d’Amérique » d’Alain Resnais. J’ai vu les rats en cage apprendre à vivre avec une décharge électrique qui les perturbe régulièrement. J’ai vu que si le rat ne peut agir pour avoir l’impression d’échapper à la décharge, il meurt tandis que si on lui donne l’occasion de se battre avec un congénère, il se porte très bien. A partir de ce jour, j’ai fait attention à mon comportement et me suis interdit, de plus en plus efficacement, de faire souffrir quand je souffrais. J’avais pris conscience que le réflexe pouvait être dépassé et je pense avoir évolué positivement de manière consciente. Si je n’avais pas vu les expériences d’Henry Laborit, j’en serais resté à multiplier les emmerdes comme d’autres multiplient les petits pains.