« Le bourgeois-bohème est, tout au contraire, un méta-primitif, un déraciné qui ne sait ni chasser, ni cueillir, ni pêcher, ni même couper un peu de bois avant de se confectionner une omelette au champignons sur le fourneau de sa grand-mère »
Oui, mais il sait faire d’autres choses le bobo, une foultitude de choses comme courir pour attraper le métro, se faufiler dans les bouchons, dégotter les bons plans pour payer moins cher une paire de pompe ou des vêtements de marque, un bon resto où on mange des pizza au kilomètres, se balader dans les égouts de Paris et planter des tomates au pied des HLM, c’est pas grandiose tout ça ?
Et pardessus tout, le bobo ne cause pas.
Aux personnes qu’il ne connaît pas, il n’adresse pas un mot. Au resto, il n’cause pas aux gens de la table d’à côté.
Pas bonjour et encore moins au revoir. Dans le métro c’est pareil. Il fait comme si les gens autour n’existent pas et qu’il est tout seul au monde.
Le seul endroit où le bobo se décongèle c’est dans les manifs à la Charlie. Là, en cet endroit précis, il ouvre le bec, pour dire qu’il est solidaire, et même il l’atteste par écrit sur une petite pancarte ’je suis Charlie". C’est vrai pour une petite heure, après il la boucle et rentre chez lui pour mieux bouder les humanoïdes dès le lendemain. A peine s’il louche sur le voisin pour reconnaître un vieux Charlie, un pote de la veille avec lequel il refaisait le monde.
Nabum, rassurez-vous, jamais au grand jamais vous ne parviendrez à vous hisser au sommet de la félonie des dominants !
Si cela pouvait vraiment faire avancer le schmilblick, c’est en turban que je porterai les couleurs de la France !
Mais, si d’aventure il me prenait l’envie de mettre à mon balcon, un étendard, il serait de couleur noir, celle du pessimisme, car les temps ne prêtent pas vraiment aux réjouissances ...
Mais encore, sur les « cuicuis » qu’avez vous à dire Old Dan ? pas grande chose apparemment !
Personnellement, je les nourris l’hiver et cela fait un beau tableau vivant, à regarder à travers la fenêtre quand il n’y a plus rien à voir au jardin.
Des mésanges charbonnières, bleues, une fauvette, des moineaux, tout ce petit monde se bouscule dès la pointe du jour jusqu’à la tombée de la nuit pour picorer les boules de graisse, le tournesol et un mélange divers « pour oiseaux du ciel » que l’on trouve dans les grandes surfaces et les jardineries pour quelques euros.
Certains fans d’oiseaux font même des préparations maison à base de je « n’sais quoi » dirons nous, un secret bien gardé qui fait craquer les emplumés les plus farouches, je n’en dirais pas plus. Top secret.
Chez moi, ce n’est le resto cinq étoiles, mais la gente ailée a largement de quoi manger tout l’hiver à sa faim... cela ne vaut il pas toutes les pétitions du monde ?
A bas les canardeurs bêtes et méchants et vive les oiseaux des jardins et des forêts !
La France avait pris l’habitude depuis le XVIIe siècle et, plus encore, depuis la Révolution française, d’imposer ses idées, ses foucades mêmes, sa vision du monde et sa langue, à un univers pâmé devant tant de merveilles.
Non seulement elle n’y parvient plus, mais elle se voit contrainte d’ingurgiter des valeurs et des mœurs aux antipodes de ce qu’elle a édifié au fil des siècles.
Nos élites politiques, économiques, administratives, médiatiques, intellectuelles, artistiques, héritières de mai 68, s’en félicitent. Elles somment la France de s’adapter aux nouvelles valeurs.
Elles crachent sur sa tombe et piétinent son cadavre fumant. Elles en tirent gratification sociale et financière. Elles ont désintégré le peuple en le privant de sa mémoire nationale par la déculturation, tout en brisant son unité par l’immigration. Toutes observent, goguenardes et faussement affectées, la France qu’on abat ; et écrivent, d’un air las et dédaigneux, “les dernières pages de l’Histoire de France”.
Ce vaste projet subversif connaît aujourd’hui ses limites. Le voile se déchire. Il est temps de déconstruire les déconstructeurs. Année après année, événement après événement, président après président, chanson après chanson, film après film… L’histoire totale d’une déconstruction joyeuse, savante et obstinée des moindres rouages qui avaient édifié la France. »
Éric Zemmour se livre à une analyse sans tabou de ces quarante année
La liberté d’expression est le principe d’agoravox, mais il y a des limites que vous avez allégrement franchi, car l’insulte n’est ni tolérée ni tolérable pour les lecteurs assidus ou non !