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Vlad

Vlad

Français expatrié en Russie depuis bientôt 9 ans, j'observe avec tristesse l'évolution de mon pays

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  • Premier article le 10/03/2016
  • Modérateur depuis le 22/03/2016
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Derniers commentaires



  • Vlad Vlad 27 mars 2016 21:18

    Je ne sais pas combien vous allez consacrer de d’articles sur le sujet. Mais à mon avis vous auriez pu vous éviter celui-là ou évoquer puisque je devine déjà votre thèse qui transparait dans le titre, avec d’ailleurs un paradoxe d’ores et déjà évident puisqu’une loi serait donc vecteur de non-droit, visant à noter un retour en arrière quant à la nature des rapports entre salariés et patronat, évidemment au détriment des premiers. Partir de l’antiquité grecque pour appuyer cela me semble quand même assez osé.D’autant plus osé que ce genre de raccourci, car on ne s’improvise pas Marx en quelques petites dizaines de lignes, ne résiste guère à l’analyse. 

    On ne peut guère comparer ce qui est comparable. Si votre analyse veut s’appuyer sur les rapports de production uniquement, et ça semble être le cas, elle écarte avec mépris un contexte social, ou d’organisation de la société fondé sur des croyances, des valeurs, des rapports de force très éloignés de ces rapports de production. Par exemple vous dites à propos du Moyen-Age que seigneurs et serfs correspondaient à une division binaire de la société. C’est absolument faux. La société médiévale est d’une grande complexité et certainement pas binaire. Vous avez sans doute entendu parler des oratores, des bellatores et des laboratores. Au passage inclure le métier des armes dans le travail manuel selon votre expression ne me parait guère pertinent. Et le seul vrai conflit qui a duré des siècles fut celui qui opposa le pouvoir religieux au pouvoir temporel avec d’ailleurs aucun vrai vainqueur, ce qui offrait de belles perspectives, ou du moins le terreau de cette séparation du spirituel et du temporel qui est une des marques fondamentales de l’occident. A partir de ça on pourrait d’ailleurs expliquer quelques tensions contemporaines. Mais au-delà de de contexte général qui ne peut-être qu’ébauché ici il existe de très fortes disparités au sein de cet ordre que vous regroupez allégrement sous le terme de serfs et qui constitue effectivement la force de travail au sens très large.Mais et c’est peut-être là où votre survol historique perd totalement sa pertinence, c’est que cette organisation de la société exclut la notion d’individu. L’individu quand il existe, c’est le déviant, celui qui trahit sa communauté. 

     Vous voyez peut-être où je veux en venir. Il n’y a pas d’universalisme ni dans l’espace, ni dans le temps et parler d’une loi sur le travail dans la France de 2016 avec en perspective de fond des époques et même des lieux très différents me semble être une erreur ou alors la marque de la volonté de satisfaire ceux qui dès qu’on essaie de toucher à ce qu’on appelle très abusivement des acquis sociaux nous renvoient à des périodes passées souvent méconnues par ailleurs.

     Puisque votre sujet est la loi El Khomry, que cette loi s’appliquera ou pas en France, il est peut-être plus logique de circonscrire votre retour vers le passé, si vous jugez utile d’en faire, à cette même France et de restreindre la période. Et donc d’éviter de comparer le serf, partie d’une communauté, d’un ordre, et qui ne perçoit sans doute pas ou guère comme un injustice le déterminisme dont il est la victime, au salarié contemporain, individu avant tout et dont la place dans la société est aussi celle qu’il a su se faire, nonobstant quelques réelles pesanteurs sociales que les réformes avant-gardistes qui ont percuté l’éducation nationale depuis la fin des années 70 n’ont fait qu’accentuer.



  • Vlad Vlad 25 mars 2016 19:53

    @Nicole CHEVERNEY

    J’ai surtout lu un article qui d’emblée qualifie l’acte de raciste. Le fait de mentionner la couleur du lycéen dans le titre annonce la suite, et on n’est pas « déçu ». Ensuite, mais je ne vais pas m’amuser à les compter je vois essentiellement des commentaires qui condamne la police dans son ensemble, et pas seulement le policier. Ma réaction est sans doute « très con » ou consternante si vous voulez mais ce n’est pas un hasard. C’est juste un miroir tendu à ceux qui voudront s’y regarder. Je donne d’ailleurs le mode d’emploi en filigrane.

    Maintenant sur le fond, je ne vais évidemment pas approuver ce coup de poing. Je note simplement qu’« on » est souvent plus porté à comprendre les « motivations » de violences venant de gens que les policiers sont chargés de réprimer que l’inverse. Et ce n’est certainement pas ce type de vidéo qui va nous aider à comprendre.

    Quant à la manif, je me suis déjà exprimé sur ce que je pensais sur la participation des jeunes, et notamment de la masse de ceux qui ne savent absolument pas ce qu’elle contient la résumant à « on va nous faire bosser 60 heures par semaine ». Ce n’est pas pour cela que je souhaite qu’on leur interdise de manifester, ni qu’on les tabasse s’ils le font. Pour ce qui est des privilèges, vous n’êtes pas tombée sur la bonne personne, en général, et en particulier à propos de cette loi qui n’aura quels qu’en soient les termes aucune influence positive ou négative sur moi.



  • Vlad Vlad 25 mars 2016 19:03

    @Nicole CHEVERNEY

    Moi ce que je trouve consternant, c’est qu’à partir d’un fragment de vidéo on en arrive à en déduire un acte raciste et à salir toute une profession.
    Mon commentaire ne vaut surement pas mieux, et je me garderai de prétendre le contraire, mais est tout à fait dans le ton de ceux nombreux qui en plus de l’article vont dans ce sens.


  • Vlad Vlad 25 mars 2016 18:14

    Il s’est pris en une fois toutes les baffes que son père aurait dû sans doute lui mettre.

    Ce que je viens de dire n’a évidemment pas grand sens, mais en tout cas pas moins que tous ces propos faisant de la police les héritiers des SS, et tenus à partir d’une vidéo de 5 secondes dont l’auteur s’est bien gardé de poster ce qui précède.


  • Vlad Vlad 24 mars 2016 14:25

    @Nicole CHEVERNEY

    Cette comparaison entre la chute de m’empire romain et ce qui nous arrive est à la fois pertinente et osée.

    Tout d’abord les échelles temps sont très différentes. L’Empire Romain dure des siècles, à peu près 5 mais davantage si on sort de la notion d’empire (à partir d’Auguste) comme forme de gouvernement et si on y inclut donc une fraction de la période attachée à la République Romaine. Si on veut faire une comparaison avec l’imperium américain on commence à avoir des problèmes car celui-ci a quelques dizaines d’années seulement. Toujours au niveau du temps le déclin est très progressif pour Rome tandis que chez nous il est très rapide.

    Il y a aussi des différences sensibles en termes de niveau (qualité) de civilisation. Je ne vais pas m’étendre là-dessus.

    Ensuite au niveau politique l’autorité impériale de Rome est incarnée et s’impose à tous. Dans notre cas, toujours si on se réfère à l’imperium US c’est plus complexe et ça fonctionne selon un système de réseaux et de soumissions opaques et surtout pas officialisées.

    Il y a encore un certain nombre de différences dont notamment les objectifs. Pour qui, pour quoi agissent les autorités des différents empires. Quand la permanence du pouvoir ne s’incarne plus dans un empereur, quand un mouvement de fond se perpétue malgré le caractère éphémère des dirigeants, quand les choix électoraux (et on multiplie ça par le nombre de pays constituant l’empire qui ne dit pas son nom) ne modifient rien, on devine aisément que le pouvoir est ailleurs que là où il devrait être dans des systèmes démocratiques (et que la démocratie n’existe plus que formellement) et que ces objectifs ne sont pas avouables.

     

    S’agissant des points de comparaison, j’en retiendrai essentiellement deux qui se combinent. L’assimilation et la démographie.

    L’Empire Romain a eu de longues dates des barbares au sein de ses frontières. Ils furent un temps romanisés puis le nombre augmentant, et sans doute pour d’autres motifs relevant de la volonté de préserver sa civilisation, ils le sont de moins en moins. On note d’ailleurs de fortes influences réciproques dont Rome tente parfois de limiter les effets en interdisant à ses citoyens certaines pratiques transmises par les barbares.

    Pour remédier à ses problèmes démographiques et à leurs conséquences sur le plan militaire, l’armée romaine intègre de plus en plus de barbares dans ses rangs et cesse d’être le recours solide et ultime contre la disparition de l’Empire.

    On transpose ça chez nous. La politique d’assimilation est abandonnée, les accommodements dits raisonnables deviennent une règle, on substitue à la main d’œuvre qui diminue du fait de la démographie des migrants. Même les armées connaissent ce phénomène de brassage qui les rend moins sures. Les étrangers sont les bienvenus dans l’armée américaine et sont même démarchés (j’ai un exemple personnel). L’armée française a vu des militaires musulmans refuser de partir en opération en pays musulmans. D’anciens militaires musulmans ont rejoint le djihad.

    Voilà quelques points de comparaison qui justifient sans doute ce parallèle fait entre empires.

     CDT

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