ça reste à double tranchant... vous savez bien qu’une zone érogène sur-sollicitée ne répond plus, et c’est alors, soudain, que les campagnes touche-pipi tournent court.
Votre réflexion me fait penser aux Hymnes des Manuscrits de la mer Morte où l’on voit « celle qui est enceinte du Messie » assise juste en face de « celle qui est enceinte du Serpent »...
Pour faire bref, et clairement : Lorsqu’un enfant naît, il y a toujours le placenta qui vient avec ; on peut le laisser se dessécher comme un déchet, et on peut aussi en faire des trucs pour les produits cosmétiques (c’est très précis attention).
Les soi-disant islamistes qui ont occupé le devant de la scène en Tunisie ou en Égypte et ailleurs ne sont pas l’Enfant, loin de là... Ils sont le placenta. Et leur précipitation sur les hautes sphères du pouvoir est leur suicide même. Vu de loin, on a l’impression que la Société leur donne ou leur laisse une chance, histoire de bien vérifier : soit c’est jouable et on continue ; soit c’est le bide du siècle, et ils finiront dans le cosmétique spectaculaire - le dossier sera définitivement clos.
Patience... Ils sont tous nés d’une femme, avec leur placenta sous le bras. Et maintenant, la petite question essentielle qui tue : Ben Ali aurait-il eu la moindre chance de durer s’il n’avait, auprès des femmes tunisiennes, acheté au prix fort prolongation de son visa ? Pas une minute !... soyez-en sûr.
de visu ? il y a cinq jours, une éthiopienne (dont le passeport avait au préalable été confisqué évidemment) tente de rejoindre son ambassade à Beyrouth...
(noter les nombreux badauds sacrément passifs devant l’ambassade)
dès le lendemain, pour se défendre (car le Chef de l’État avait vite réclamé une enquête), son « employeur » l’a faite passer pour aliénée, et internée dans un hôpital psychiatrique. hélas, c’est là qu’hier elle s’est suicidée...
Nul besoin de l’ONU pour interdire la Lecture, aussi bien Nietzsche que la Bible ne sont déjà plus que des références du discours le plus souvent jamais sérieusement ouverts (c’est très censuré, de fond, on a vite des emmerdes autour, si on farfouille régulièrement et de trop près ces choses-là ; sinon le cloître).
Ce dont il s’agit n’est donc plus une lutte contre la Parole, mais déjà guerre contre la Musique, car c’est bien de cela qu’il s’agit dans le Paradis : La Joie la Puissance et la Magie de la seule Musique.
On n’a inventé l’adjectif « dantesque », mettant l’accent sur l’Enfer que pour faire oublier cette révélation insupportable de Dante : Le Paradis est là, continuellement, même aux pires heures, toujours à portée de main...
« Je ne connais pas d’autre grâce que celle d’être né. Un esprit impartial la trouve complète »
Ok, pas d’insulte, mais tancé comme un malpropre ! alors qu’il venait à peine de publier... Et nul doute qu’il saurait se défendre, mais aucun moralisme de ma part, c’est pas le genre de la maison : sinon le souci de distinguer entre le « constructif » et le stérile. Allez... sans rancune Soi Même, et surtout : on dépasse les « bornes », parce que dépasser les borgnes c’est un minimum, si c’est pas chez les aveugles...