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Voltaire

Voltaire

Humaniste de ce siècle. La science a longtemps été ma passion, avant de devenir mon métier. Celui-ci a évolué depuis, mais je lui dois quelques enseignements fort utiles : curiosité, raison, un peu de sens commun et point trop de crédulité aveugle. A cela se rajoutent quelques passions sans doute déraisonnables, pour la justice, la bonté, les gens d’esprit, le bon vin et autres égarements, mais nul n’est parfait. Si je n’ai le talent de mon illustre pseudonyme, je tâcherai du moins de ne lui point faire honte, en demeurant aussi honnête que possible.

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  • Premier article le 05/09/2006
  • Modérateur depuis le 06/10/2006
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Derniers commentaires



  • Voltaire Voltaire 22 novembre 2011 11:49

    @john foster

    Vous êtes à la fois mal informé et aveuglé par votre anti-européanisme.

    Tous les pays européens n’ont pas le même niveau de dette, et surtout de déficit que la France. Loin de là. Il n’est pas gênant pour un pays de s’endetter temporairement pour surmonter une crise en investissant dans la relance. la Suède a moins de 40% de son PIB en endettement, et 5% de croissance.

    Oui, les taux d’intérêt sont directement liés à la politique intérieure. Lorsque vous êtes fiables, on vous prête à taux bas, lorsqu’il y a un risque de défaut, on vous prête à taux élevé. L’Allemagne, malgré sa dette importante, peut continuer à emprunter à faible taux parce que son économie est solide, et son déficit contenu malgré la crise internationnale. Lisez un minimum de textes sur l"économie.

    BCE et gnangnangnan, vous me faites rigoler doucement. Toujous la faute de l’autre, alors que la BCE a permis de stabiliser la zone euro pendant la première crise banquaire. Si les gouvernements des pays du sud de l’Europe avaient fait leur travail, on ne serait pas dans le merdier actuel.

    Quant aux OGM etc, vous êtes hors sujet, je ne vois pas le rapport avec la situation des Français. Et s’il n’y avait pas la PAC, il y aurait moitié moins d’agriculteurs en Europe. Franchement, continuez comme cela, c’est toujours plus facile d’accuser les autres, mais ne venez pas vous plaindre après si la situation a encore empirée dans 5 ans.



  • Voltaire Voltaire 22 novembre 2011 11:10

    @Maurice

    Vous comprendrez que détailler ici tout ce qui devrait/pourrait être fait serait d’une part long et partiellement hors sujet, et d’autre part un peu présomptueux de ma part. Néanmoins, voici quelques pistes de réflexion :

    - sur les sujets extérieurs, ej considère que notre seule solution efficace passe par le renforcement de l’Europe politique. Que ce soit pour défendre nos intérêts face à la Chine, notre position à l’OMC, nos solutions sur la régulation financière, nos propositions sur le climat etc. La France seule n’a pas l’influence internationale nécessaire, alors qu’elle conserve une certaine influence en Europe, si on ne fait pas n’importe quoi. Certes, je partage votre avis, l’UE actuelle n’est pas sattisfaisante côté démocratie etc. Mais c’est le meilleurs outils que nous ayons. Je suis favoravle à sa réforme, peut-être à créer un noyau dûr des pays de l’euro à coopération politique renforcée, mais actuellement les égoïsmes nationaux paralysent toute influence de l’Europe, et donc la nôtre.

    - sur les sujets intérieurs, je considère que l’essentiel de nos problèmes provient de politiques électoralistes plutôt que d’intérêt général. ce sont les limites du systèmes démocratique (il faut vendre du vent pour se faire élire ou réélire), mais on arrive au bout du système. Il faut parfois, quand on est politique, accepter de sacrifier sa réélection pour l"’intérêt national. En France, nous avons quelques problèmes clés :

    - un déficit budgétaire chronique, avec les conséquences que l’on sait. Cela nécessite une réforme fiscale (accroitre certaines recettes de façon juste) et une maitrise des dépenses de fonctionnement. A cet égard, je suis favorable à un retour à 37h et demi, qui toucherait principalement la fonction publique, avec compensation partielle (c’est à dire payée 37,5h pour les petits salaires, puis progressivement payées 36 ou 35h pour les hauts salaires). Cela ne changerait rien pour les PME (qui ne sont jamais passées aux 35h) ni pour les grandes entreprises (qui ont des accords de branche) mais permettrait de restaurer des services publics de bon niveau tout en continuant à diminuer un peu le nombre de fonctionnaires.

    - un problème de compétitivité de nos entreprises, et de production en France. C’est un sujet complexe, mais qui nécessite d’être traité. Cela passe par des normes de qualité (sociales, environnementales, de durée de vie etc.) qui favorisent la production locale, un transfer vers les PME du crédit impôt-recherche, une réforme du contrat de travail, avec un CDI qui doit être la norme mais plus de souplesse dans l’embauche/débauche, un soutien accru à la formation professionnelle, un organisme de défense de la propriété intellectuelle pour les PME etc.

    - un problème de duplication des structures publiques, entre local et national. La décentralisation a été imparfaite, ce qui entraine de nombreux doublons qui peuvent être éliminés afin de diminuer la dépense publique ;

    - un problème d’éducation, avec une inégalité des chances croissante. La formation des enseignants doit être améliorée, l’autonomie de gestion des établissements accrue afin de répondre aux cas particuliers, avec une plus grande implication du local, etc.

    - un déficit des comptes sociaux, lié au vieillissement de la population. Il faudra nécessairement allonger les durées de cotisation progressivement, avec un système de retraites par points, et accroitre légèrement les prélèvements sur les plus grosses retraites pour financer l’assurance maladie. La dérive du passage des médecins en secteur 2 (honoraires libres) doit être stopée, de même que la désertification de territoires par les personnels de santé. Un réforme du système comptable des hôpitaux est aussi indispensables pour éviter que les cliniques privées ne laissent que les opérations les plus couteuses au service public.

    Il serait trop long de poursuivre, mais si on s’attaque aux problèmes de fond plutôt que de reporter nos erreurs sur les étrangers ou autres boucs-émissaires, on sera sur la bonne voie...



  • Voltaire Voltaire 22 novembre 2011 09:09

    @militants
    Votre réaction suggère que vous vous prenez trop au sérieux. Si vous n’êtes pas capable de dicerner ce qui relève de l’humour, même cynique, c’est que vous avez trop la tête dans le guidon. Je vous suggère de prendre un peu de recul. Mon commentaire est ironique et caricatural. Comme toute caricature, il grossit le trait pour mettre en évidence quelques éléments spécifiques. Comme cela a l’air de vous échapper, rien que pour vous faire plaisir, je vais être plus explicite :

    - vos petites querelles entre supporters du FN ou de l’UPR apparaissent pour un observateur extérieur du niveau cour d’école ; après, vous en faite ce que vous en voulez, c’est une observation sur la forme.

    - Dans tous les cas, votre raisonnement, que vous soyez FN, UPR, Dupont-Aignantiste ou je ne sais quoi d’autre, est basé sur la recherche de boucs-émissaires. Soyons clairs ici : que des électeurs exaspérés vous croient, et soutiennent ce type d’argument, ne me choque pas, étant donné la situation actuelle. Mais la responsabilité d’un politique n’est pas de raconter des histoires pour se faire de la pub. La très mauvaise situation de la France est avant tout due à une mauvaise politique intérieure depuis de nombreuses années. D’autres pays s’en tirent bien mieux que nous, avec les mêmes situations extérieures. Et faire croire aux électeurs que nous pourrions changer cette situation extérieure en profondeur est une pure affabulation, surtout si en même temps on plaide pour un affaiblissement de l’Europe politique. En revanche, nous pouvons modififier notre propre politique intérieure. Le problème est avant tout français, et non lié à des influences extérieures, même si bien sûr cela compte. Quand votre maison brule, on n’accuse pas le vent ou le soleil, même s’ils peuvent atiser le feu, mais on s’occupe d’abord d’éteindre l’incendie, et on prend des précautions pour que cela ne redémare pas.



  • Voltaire Voltaire 21 novembre 2011 16:03

    Bon ben, on va vous laisser entres-vous je pense, on ne voudrait pas gêner vos effusions sympathiques... les discussions sur « qui a été le plus anti-TCE », ça fait assez penser aux débats de cour d’école (c’est moi qu’ai la plus longue).

    Personnellement, qu’il y ait des électeurs et sympathisants nationaux-populistes, je trouve cela assez logique. Après-tout, on ne peut pas dire que les derniers gouvernements aient été particulièrement efficaces pour relever les défis de la France. Et faire porter sur quelques boucs-émissaires les problèmes actuels plutôt que de regarder nos propres insuffisances est infiniment plus facile et politiquement vendeur. « Ya ka - c’est les autres » et hop, plus d’effort à faire, car c’est bien connu, les français, ce sont les meilleurs en tout...

    Bon, bien sûr, quand on commence à faire la liste de tous ces gens qui empêchent la France d’être à son niveau naturel, on s’inquiète un peu : les banques, les étrangers, les musulmans, les sionistes, les fonctionnaires, Bildenberg, les agences de notation, les politiques UMPS, les juges, les avocats, les chômeurs, les assistés, les SDF, la Commission Européenne... pffffiouuu, ça en fait des méchants ! heureusement, Le Pen, ou Asselineau, ou truc, ou machin va arriver, et pschiiiit, un bon coup de balais et hop, nous voici reparti comme en 40... On va rester entre-nous, bien peinard, on vérouille bien les frontières, surtout pas de courant d’air, on met bien tout le monde en rang par 2, le premier qui parle il est puni, on revient au franc (ancien de préférence) et voili voilou... réglé !

    Bon d’accord, ça fait un peu Albanie des années 80 ou Espagne franquiste, mais si t’es un bon catholique blanc qui a fait son service militaire de 3 ans et qui a eu 4 enfants pour la patrie, c’est tout bon... enfin, si t’es français depuis 3 générations au moins quand même, parce que sinon, pas sûr que tu puisse y rester au paradis de la nouvelle France. Parce que c’est vrai, j’avais oublié les français pas de souche comme méchants aussi. Mais bon, les vrais français, c’est bien connu, ils sont pas du tout issus de l’immigration. Ah oui, il y a aussi les homosexuels comme méchants. Enfin, eux y sont malades parait-il, et surtout y font pas d’enfants... pas bien ! mais bon, eux aussi y peuvent allez se faire voir chez les Grecs si y sont pas contents dans la nouvelle France.

    Allez, on attend avec impatience votre super projet à tous.



  • Voltaire Voltaire 21 novembre 2011 13:38

    Vraiment n’importe quoi. Se servir d’un drame terrible dont vous ne connaissez rien pour faire le procès d’ un domaine en déshérence faute de moyens est assez lamentable.

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