non, soyons clairs et ne nous y trompons pas, la gauche n’a pas perdu cette éléction en l’espace de 4 mois.
les gens sont bien rarement indécis comme veulent nous le faire croire les grands médias.
la jeu s’est fait le 21 avril 2002.
ce jour la sarkozy a su qu’il pouvait parfaitement etre vainqueur en 2007.
5 années à mettre toutes les chances de son coté, à briguer des postes essentiels à la construction de son image, à s’entourer de conseillers en com et à peaufiner son style.
2007 est la grande victoire de la com.
les voix frontistes ne pouvaient que revenir à la droite et le tour était joué.
le ps français n’a rien d’archaique, il n’est pas particulièrement de gauche et à l’excercice du pouvoir il se serait orienté vers la social démocratie libérale.
bien joué sarko, trés belle démonstration de communication, mieux perçue que celle de royal, la france a le coeur à droite et a validé massivement et sans appel possible.
moi en tant que simple citoyen spectateur du coup de force, je reste glacé au vu de la méthode.
rungis, les ouvrieres, blum, la justice sociale, le droit oposable pour les nounous, travailler plus/gagner plus, george bush et que sais je..... à la verité la france n’a jamais volé aussi bas.
c’est un pur rammassis d’insipiditées creuses regonflées un temps, celui d’une éléction, a l’idéologie pétainiste.
ca a marché bien sur, le français de masse s’interesse a la politique une fois tout les 5 ans et entretemps il vomit et conchie tous « ces petits affairistes, grands salauds et gigantesques comploteurs » (.......)
il ya de tres vielles tradition chinoises qui poussent le riche, celui qu la vie a gaté, a distribuer son argent une fois par an a ceux que la vie a détruit, comme une redevance a la chance et au bonheur.
j’ai dans mon entourage des amis aux convictions profondément libérale et a la morale de droite.
certains sont entrepreneurs, d’autre salariés, un certain nombre participent activement à des programmes d’aide au developpement durable, au commerce équitable, sont avec medecin du monde dans les campagnes françaises au chevet de familles en difficulté sanitaire et sociale.
la solidarité a un sens, elle s’apparente parfois a de la charité, pourtant et c’est a mon sens une ineptie, il reste impossible d’évoquer l’idéée d’une politisation de la fraternité.
celle ci doit rester dans un cadre non gouvernemental, l’état est seul garant de la gestion des fonds publics dans ses fonctions basiques regaliennes.
personellement j’estime que les deux actions doivent etre menées de front.
d’un coté le travail des ONG, qui structure le tissu social, rassemble a lui toutes les bonnes volonté et de l’autre l’affirmation fortes de volontés politiques et de directives sociales garantissant un ordre juste sur l’ensemble du territoire.
pour ca, encore une fois il faut accepter que tout n’est pas rentable a court terme.
que la solidatrité est une richesse sans égal ni valeur.
aujourd’hui c’est toi, demain c’est moi.
et que certaines choses le sont,rentables, mais coutent trés cher a long terme, d’autre sont un investissement sur le futur.
la mondialisation par exemple nous amène une multitude de produits de consommation bon marché mais particulièrement devastatrice en terme d’écologie ou de santé publique
je sais que c’est un débat difficile pour un « libéral » courant qui opose immediatement a ces idées la loi des chiffres, et s’empressera de réduire le sujet a la volonté des uns d’empecher les autres de travailler ou créer.
on navigue en permanence a coté de la plaque, c’est bien dommage, on y laisse des idées et de la grandeur.
et OUI on récolte le fruit de plusieurs années de travail de sape économique idéologique.
puis, en se laissant aller et en jouant le jeu du chiffre, un rmiste n’a t’il aucune fonction économique ?
à priori il coute a la communauté et ne rapporte rien.
il sert quand meme a tendre le marché, a mettre les contrats de travail sous pression, il est peut etre l’exemple de la défaite qui justifie la faiblesse du smic.
enfin et surtout il est incontestablement l’une des composantes de la pensée liberale dirigeante qui tend au rapport de force et se nourrit de l’opposition.
mais concrètement sur le terrain, humainement, vivre en dehors du système, déprimé malade et avec 350 euros par mois est un vrai désastre.
tous ensemble pour travailler plus, arreter d’etre des gros fainéants, des francais quoi, et faire du pèze, du fric de la thune du blé du pognon, s’endetter, coucher avec son banquier, embrasser la cofidis et mourrir d’aplopléxie devant une devanture de la finaref parée d’or fin....
arrrhhhh...
tous ensemble mais sans moi.
pour ce qui est de gagner plus, au détriment de son voisin qui lui va rester au chomage si j’ai bien compris, je pense que c’est surtout monsieur bolloré que ca va concerner.
je pense personellement que non seulement on est au terme d’une travail de sape idéologique sur le rapport croissance/dose de travail, mais qu’en plus ce rapport à l’économie est une arme imparable d’excuse politique.
dans ce contexte tout peut etre digéré,les bilans les plus desastreux comme le fossé croissant des inégalités, dans la mesure ou la science économique est par définition conjoncturelle et donc évolutive.
c’est une trés mauvaise base a une approche sociale économique, un socle bien instable,et c’est un pollueur de la science politique.
il est trés facile d’instrumentaliser la dette comme la croissance.
lorsque l’économie devient prioritaire, la politique recule et la com comble le vide.
on vient d’assister au succés tout azimuts des cabinets experts en communication.
Les primeTime de 20hres sur tf1 ou a2 ou des français de façon individuelle ont exposé leurs problemes de pouvoir d’achat, de difficulté pécuniaire de fin de moi, de cout de transport, ont anéanti la noblesse du débat et la hauteur des enjeux nécessaire à une présidentielle.
cete campagne a tout juste été celle de ministériables.
à ce jeu le chiffre remplace l’idée, les sondages l’information et la popu économie mediatisée la réfléxion.
quoi sur les grands enjeux de notre planète ?
les relations internationales ?
l’europe ?
le nucléaire militaire ?
et économiquement quoi sur la critique des oligarchies ?
sur le non respect des régles de concurence ?
sur la spéculation detructrice et l’hypertrophie du néo libéralisme qui se condamne lui meme ?
sur le développement d’un commerce équitable ?
quelques phrases au mieux..
quoi sur l’excellence française en terme de particularité culturelle ?
sur le combat des intermittants ?
sur l’accession a la culture non virtuelle au plus grand nombre ?
combien de sujets de grande ampleur à peine évoqués ?
un president s’élit pour donner une image de marque a une nation.
pas besoin de rappeler son role international, institutionel et stratégique.
les experts économiques suivent et tripatouillent lors de la mise en ouvre d’une politique interieure via matignon.
on a pas eu la campagne que l’on méritait a moins qu’au contraire la france n’ait que ce qu’elle mérite.
un gars vient d’etre élu sur l’idée comiquement simpliste « travailler plus et gagner plus », c’est affligeant quand le scandale n’est pas la mauvaise volonté du peuple français a travailler mais la mauvaise redistribution des richesses crées.
on ne veut pas plus travailler, on veut juste etre mieux payés !
il faudrait laisser la science économique à sa place, redorer celle de la politique et rendre au citoyen sa propre faculté d’estimation, loin des théses economiques et de l’affect sur des sujets de compétitivité et de macro économie.
au jeu de la com economiquo populiste,la gauche a perdu et, je le pense, la noblesse des idées avec.
on ne peut pas nier, de toute facon les chiffres l’affirment, que le vote sarko est un vote droitiste idéologique dans la tranche senior, et un vote principalement causé par l’excellent travail de communication des équipes d’expert au service de l’ump dans la tranche 30/45ans, classes popu et ex frontistes en tète.
étant intervenant en fac de sciences dans ma région,suite à de long discours avec les uns et les autres, les jeunes affiliés sarko sont une infime minorité, au mieux 1 sur 20.