@Ar zen vous pointez du doigt un des principaux trous dans la raquette : les personnes inidentifiables donc inexpulsables. Même placés quelque temps en « rétention », cela ne peut durer indéfiniment, alors faute de mesure concrètement prévue dans l’arsenal, on les remet dans la rue. De toute façon un voleur à l’étalage même récidiviste n’est pas ipso facto classé comme terroriste en puissance, celui-ci l’était des milliers d’autres ne le sont pas. Alors quelqu’un a-t-il une solution possible ? Il n’existe plus de terres inoccupées comme jadis pour des relégations lointaines. En préventif, on peut envisager de fermer les portes, le temps de résorber le cas des irréguliers déjà présents, il y a plus de dix ans on parlait déjà de 200 à 400 000, c’était peut-être excessif alors, mais aujourd’hui ? Et encore un fois que faire alors des « sans identité connue » ?
C’est un procédé rhétorique que de « suggérer » ce qui est tellement gros qu’on ne peut le formuler, mais qu’on essaie d’insinuer dans l’esprit des auditeurs ou lecteurs. Que suggère l’article ? que l’assassin est un comparse du pouvoir, qu’il a égorgé deux jeunes filles avec un cri guerrier en vue de faire accuser les jihadistes et justifier la loi antiterroriste, et qu’il a été liquidé pour ne pas cracher le morceau ? Ou encore que tout n’est que fiction, que rien de tel ne s’est produit, que les témoins interrogés sont des figurants ? On nous avait déjà raconté ce scénario du « coup monté » pour Merah, sauf que les pro-islamistes radicaux, eux, le célèbrent comme un héro.
@Daniel Roux Le menu fretin, ou plutôt le moyen fretin, pas assez riche pour être influent ou bénéficier de combines, pas assez modeste pour bénéficier d’exemptions, car il faut bien que quelqu’un paie.