Je ne crois avoir en rien amalgamé l’ensemble de la Bretagne et des Bretons aux autonomistes bretons d’avant-guerre qui ont sombré dans la collaboration.
Aussi trouvé-je, sinon pernicieux, du moins étrange le raccourci auquel vous vous livrez, selon lequel pointer l’attitude collaborationniste de Roparz Hermon (et d’autres) reviendrait de facto à stigmatiser l’ensemble de la Bretagne et des Bretons.
Tout simplement, je ne vois pas ce que la défense et la promotion de la langue, de la culture bretonnes, ont à gagner à se placer sous le patronnage de tels individus ni à faire preuve de complaisance à leur égard.
@Weinstein
vous dites ""qu’en est-il des français ? 40 millions de pétainistes d’après un livre célèbre de l’historien Amouroux".
Pour Roparz Hermon, les choses se présentent un peu différement qu’un simple "pétainisme", il s’agit de collaboration active avec les nazis.
Pensez-vous par exemple que 40 millions de français ont publié, comme Roparz Hermon, des écrits racistes, pro-nazis et anti-sémites, ou, comme Roparz Hermon à la libération de Rennes, fui dans les fourgons de l’armée Allemande ?
Aussi le dédouaner, en banalisant et diluant son action dans un pétainisme généralisé me paraît peu fondé.
S’opposer aux outrances de JL Mélenchon, c’est une chose.
Transformer des nazillons bretons en militants culturels "ayant -selon l’’auteur- profité de la guerre pour faire avancer leurs objectifs" en est une autre.
Roparz Hemon ne s’est pas contenté "d’animer une radio en breton à Rennes" pendant la guerre. Il fut un authentique collabo.
Je trouve problématiques cette obstination à couvrir d’un voile pudique ou à travestir les activités politiques de militants bretons qui ont sombré dans le fascisme pendant la guerre, et cette volonté de se réclamer de tels individus.