Je n’ai jamais justifié le coup d’Etat au Chili. Non seulement vous lisez mal, mais en plus vous êtes vulgaire. Je ne vous répondrai donc plus à l’avenir.
<< J e vais donc vous rafraîchir la mémoire : les USA , le Royaume Uni , le Canada , l’ensemble des pays de l’union européenne , l’Australie etc ...
>> Ce sont des pays beaucoup trop imprégnés de socialisme pour que l’on puisse les appelés "libéraux". Et ces pays ne se revendiquent pas eux-même libéraux, comme des pays se revendiquent socialistes ou islamiques.
<< Si on avait pu faire un interview post-mortem de Karl Marx , il aurait affirmé que l’URSS et les autres pays communistes n’étaient en fait pas réellement communistes .
>> Ou peut-être qu’il se serait établi dans ces pays et aurait au contraire dit que c’était son modèle idéal... D’ailleurs il y a des leaders communistes occidentaux qui l’ont fait, et de nombreux partis socialistes occidentaux ont pendant très longtemps vanté le modèle de l’URSS, alors qu’aucun libéral n’a fait quelque chose d’équivalent avec le libéralisme ou les pays que vous citez...
Donc, ce n’est absolument pas comparable...
@ OG
<< Milton Friedman a bel et bien rencontré Augusto Pinochet au Chili !
>> En quoi est-ce un problème ? Est-ce un crime que de rencontrer un homme et de correspondre avec lui ?
Milton Friedman rétorque à ceux qui le lui reprochent, que son influence a permis le "miracle chilien", ce qui a réduit la pauvreté de moitié, donné à ce pays l’économie la plus stable d’Amérique du Sud et amené la démocratie...
Est-ce que le Chili se serait mieux porté sans l’influence de Milton Friedman ?? J’en doute...
Friedman a eu l’intelligence d’essayer par le dialogue et le bon sens avec Pinochet, méthode bien plus honorable que celles du boycott et de la guerre utilisées contre Sadam et l’Irak...
<< Il ne vous est jamais venu à l’idée, une seconde, qu’au lieu d’un système capitaliste ultra-libéral, totalement dérégulé, et dominé par la finance internationale et la spéculation, il pouvait exister autre chose que le communisme ?
Cherchez bien, je suis sûr que vous arriverez à comprendre que le monde, c’est autre chose que 1,0, 1, 0, 1, 0..
>> Le monde oui, la logique non. Vous n’avez que deux solutions :
soit il y a propriété individuelle, soit il n’y en a pas. Vous pouvez chercher autant que vous voulez, il n’y a pas de troisième alternative logique.
Si vous voulez de la propriété individuelle, c’est que vous voulez une forme de capitalisme et que par conséquent, cela n’a pas de sens de parler contre le principe même du capitalisme…
Si vous ne voulez pas de propriété individuelle, c’est que vous voulez une forme de communisme.
@ docdory
Des pays communistes ou des pays islamiques, tout le monde peut en citer, autant des communistes, des musulmans, que des personnes ni communistes et ni musulmanes. Par contre, des pays libéraux, je n’en connais aucun. Vous n’avez aucun pays qui se prétend officiellement être "libéral", vous n’avez pas de libéraux qui prétendent que tel pays est libéral (on vous dira tout au plus que tel pays est plus libéral que tel autre), et les opposants au libéralisme préfèrent parler de régimes "ultra-libéral" plutôt que de régime "libéral".
Donc, le moins que l’on puisse dire, c’est que votre comparaison ne tient pas.
@ armand
Et pour ma part, je ne tiens pas à vous convertir à ma religion... Simplement à échanger des idées et des arguments...
Ce n’est pas tant la dématérialisation de la monnaie qui me pose problème, mais surtout que cette monnaie ne corresponde à plus aucune valeur réelle. Simplement une valeur symbolique. Il suffit que la confiance en ce symbole tombe et la monnaie ne vaut plus rien (c’est ce qui arrive dans les crises).
Lorsque la monnaie est garantie sur l’or, même si la monnaie est virtuelle, vous savez que vous pouvez toujours avoir l’équivalent en or, en échange de votre monnaie virtuelle, ce qui fait qu’en cas de perte de confiance dans la monnaie, il vous suffit de l’échanger contre l’or et vous n’avez rien perdu, étant donné que l’or représente une valeur réelle.
D’autre part, cela permet de contrôler qu’une banque n’émette pas de la monnaie à tord et à travers, comme le fait depuis les années septante la banque américaine pour financer ses différentes guerres...
Ainsi, le risque de dévaluation n’existe plus, et au lieu d’avoir une inflation qui fait toujours baisser le pouvoir d’achat des plus pauvres (au profit des plus riches), il y aurait au contraire une baisse de prix des produits de première nécessité, et ce, à cause des baisses des coûts de production qu’a engendré le progrès.
<< Soit dit en passant que je ne trouve pas équitable le principe du commentaire replié - il suffit d’ameuter une bande de copains pour faire pencher la balance.
>> Je préfère néanmoins ce système à une censure pure et simple, car au moins ceux qui voudront lire l’avis contraire à la pensée dominante n’auront qu’à chercher les commentaires repliés, cela gagne du temps en fin de compte...
<< Pour revenir au sujet, il y a capitalismes et capitalismes. Celui dont on parle a besoin de désordre et de violence pour prospérer. C’est un capitalisme financier qui permet de parier sur les variations de cours, or celles-ci sont provoquées par des flux monétaires,des catastrophes politiques ou naturelles, de sorte que quelque soit le cas de figure, on gagne
>> Justement le capitalisme actuel n’est plus tellement libéral. C’est notamment l’abandon de l’étalon or, qui a rendu les monnaies totalement fluctuantes, et qui provoque l’inflation (qui n’est qu’un impôt sur les défavoriés), et les crashs (qui se font aussi au détriment des personnes défavorisées).