non, on pourrait surtout comparer ce message à un délire mystique. je vous assure que le livre n’a pas d’âme. aucun théologien n’a jamais prétendu qu’ils en avaient. quans à la saveur, et bien je ne pense pas que ça doit être bien terrible non plus.
je vous signale enfin que ce support a lui même supplanté le livre en papier chiffon, plus agréable au toucher, plus beau qui lui même a supplanté le parchemin, infiniment plus agréable à l’oeuil (pour avoir bossé en archives, j’aimerai vous faire voir un vélin blanchi à la chaux, magnifique)
le fait est qu’un livre n’est qu’un support. vous ne verrez jamais personne acheter un livre vierge pour l’odeur du papier, ou le fait qu’il se rabougris. ce qui fait un livre, c’est son contenu. c’est celui ci qui fait rêver, voyager. pas le son des pages, pas l’illustration (qui se retrouve bien souvent sur les version electronique, en nuances de gris) qu’il soit tant encré dans vos habitudes de lire sur papier peut se concevoir, mais considérer le codex en papier cellulose tel qu’il existe depuis 100 ans au plus comme un horizon indépassable et éternel du livre, c’est peut être faire preuve d’un manque d’analyse.
La télévision, c’est surtout un média de moins en moins regardé, dont les recettes publicitaire baissent lentement et constament, sur laquelle la concurence se fait de plus en plus rude et qui, dans ses soubresauts, va de plus en plus loin pour rogner une marge d’audimat par des programes qui ne coutent presque rien.
Oh, encore un article de la mafia des c’était mieux avant.
c’était mieux avant, quand toute les réfférence qu’on apprenait en français dataient de la seconde moitiée du 19ème. (pour info, il y a des trucs qui ont étés écrits depuis. racine a un style ampoulé et parfaitement ridicule, notamment dans le cid. comment a il fait pour se représenter ainsi l’Espagne médiévale ?) c’était mieux avant, quand on resortait aux jeunes des éléments d’historiographie dont on s’est rendu compte qu’ils étaient erroné (à défaut de restituer la vérité, ça constituait un « socle de connaissance ». vous reprendrez bien un soleil d’austerlitz ? avec un charles-martel-sauveur-de-l’europe et un suplément de bataille-de-valmy ?)
j’ai finis de me gausser de ces gens qui regardent la téléréalité pour se moquer des jeunes générations supposées regarder ces bétises, et constituent finalement l’audimat de ces émissions. j’ai finis de me gausser par lassitude pour ces articles ou, faute d’argument, on multiplient des piques qui ne s’appuient que sur des lieux communs. une fois cela soustrait, on se rend compte qu’il n’en reste que de quoi remplir péniblement un post-it.
la lassitude aussi, de voir des imbéciles se complaire dans un rôle de gardiens d’une morale perdue car, ma pauvre dame, tout fout le camp. non, tout les jeunes ne se baladent pas tous un couteau en poche. non, la violence chez les jeunes n’augmentent pas d’année en année. on constate même une baisse notable à l’échelle du 20ème siècle. non, citer des faits divers ne constitue pas un argument pour décrire une époque. je pourrait vous retrouver, sans effort, une liste, grace à des archives de presse, des faits divers sordides et autres attentats pour toutes les années depuis 1945 qui ferait passer une agression au couteau ou même le caillassage d’un train pour un simple incident.
et enfin non, le fait d’être né 30 ans avant moi ne fait ni de vous quelqu’un de plus intelligent, de moralement supérieur, ni même de plus cultivé. ce que vous avez écrit là est digne du café du commerce, ou de la section commentaire du journal « le parisien ».
ps : non, chercher à obtenir un diplôme, à se former, à acquérir des savoirs et des compétences n’est pas passé de mode. contrairement à corneille. je n’ait pas encore lut du flaubert, je n’ait donc pas encore put me faire une idée. je vous conseille de contacter au plus vite claire gallois, éric zémour et Raphaël Enthoven, vous pourriez ainsi avoir dans votre coin des conversation absolument passionante, je n’en doute pas.