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yvan deska

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  • Premier article le 07/10/2011
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Derniers commentaires



  • yvan deska yvan deska 18 septembre 2012 10:17

    Roland Gérard nous introduit dans les sphères décisionnelles nationales. Merci à lui de nous faire partager cette immersion instructive qui aide à mieux « visualiser » les rouages de notre démocratie. Ca donne envie de s’engager au niveau local dans le conseil municipal, dans une asso, assister aux commissions...Ca commence par ça ! et on est si peu nombreux à exercer ce droit.
    On voit comment ça marche...On voit par exemple que l’éducation nationale qui ne daigne pas assister aux débats sur l’environnement révèle un désintéressement sur le sujet. C’est grave ! Dans les écoles pourtant, j’ai l’impression du contraire ! Les profs s’engagent. Ils s’efforcent de faire évoluer les mentalités des jeunes vis à vis de la nature. Je le vois,je l’entends, ici dans ma ville et dans la région.
    Les représentants du ministère donc, seuls seraient coupables d’irresponsabilité du fait de leur absence des débats...Oui, irresponsabilité ! Ne pas tout faire dès aujourd’hui pour intervenir est une faute impardonnable pour de soi-disant « représentants » du peuple. Le peuple veut respirer de l’air pur et boire de l’eau non contaminée, manger sain, et offrir à ses enfantsun cadre de vie agréable et naturel.
    Ne pas tout faire pour intervenir dans les écoles afin de vraiment et profondément inculquer des valeurs aux jeunes afin qu’ils ne se comportent pas comme nous, les adultes, est une provocation du ministère qui en outre, ne représente aucunement l’opinion et le positionnement de leurs fonctionnaires de terrain qu’il emploie. Je suis attristé de cette situation révélée par M.Gérard. Voilà pourquoi des personnes comme lui, par son témoignage sincère, impartial et juste, sont indispensables dans la démocratie et aident à mieux la comprendre.
    Il est cependant navrant de voir combien de réponses des posts provocateurs et racoleurs recueillent sur agora Vox, alors que les posts tels que celui de M.Gérard ne suscitent que peu de réactions. A quoi donc s’intéressent les gens ? Que recherchent-ils sur Internet ? L’occasion de délester du stress et de l’acrimonie de manière anonyme ?...Le support idéal à exprimer leur fiel ? Où est la constructivité et le débat ici ? Je ne le vois pas...Pourtant, ce n’est pas la matière qui manque...
    Par exemple, moi, je ne suis pas favorable à une éducation vers un développement durable. je crois que le développement actuel, est nocif et s’il dure, il sera durablement nocif, pour l’Homme et la nature...
    Je crois qu’il faut chercher ailleurs, dans d’autres cultures, d’autres civilisations, étudier, regarder, faire des recherches et comparer. Notre civilisation n’est pas durable. D’autres sont pérennes, qui si elles n’étaient pas menacées par notre développement, pourraient perdurer. On pourrait s’en inspirer,non ?
    Le développement est le moteur de sa non durabilité puisqu’il est basé sur une exploitation des ressources naturelles non renouvelables. et ce pour assouvir des besoins d’artifice et de gadgets...
    Ce n’est pas en rendant durable un tel fonctionnement que la planète et les peuples qui y vivent vont aller mieux. Non ! Surement pas ! Mais disons que c’est peut-être une transition du moins pire, en attendant d’inventer autre chose...
    Aux enfants, la priorité est de leur transmettre une sensibilité profonde et sincère pour la nature sauvage. Et c’est aux ADULTES qu’ils faut demander de changer leurs habitudes et le faire MAINTENANT...L’éducation, c’est trop long ! Les adultes, les familles, les entreprises devraient déjà avoir obliqué si possible par acquis de conscience,ou alors, à défaut,par coercition...On n’a ni le temps ni le droit d’attendre une génération. Ce ne va pas assez vite à la maison.
    Car, alors qu’on aura peut-être réussi à faire aimer la nature aux enfants, après tant d’efforts de la part des profs, leur donner envie de la préserver et la conserver comme source d’émerveillement, il sera trop tard ; : il n’y aura plus de nature ! et déjà, elle disparait chaque jour, sous les coulées de béton pour faire des parking, des routes, des supermarchés...Qu’est-il plus important ?
    L’éducation, dans ces circonstances, devrait concerner en priorité les adultes ! Les enfants sont bienveillants envers la nature. Ils y jouent avec plaisir. Nous, nous la détruisons...Je crois vain et hypocrite de miser sur une éducation pour se donner bonne conscience alors qu’en même temps on veut développer le territoire pour créer de l’emploi ou des services supplémentaires. Il n’y a pas de cohérence et la croissance verte est une illusion. Car cela reste une manière de pérenniser notre système économique qui reste nocif...Faire aimer la nature est une priorité. Préserver des espaces naturels est quasi impossible, vu qu’il n’y aura bientôt plus d’espaces naturels...Que ferait Hollande pour empêcher le développement d’une zone d’activité génératrice d’emplois, dont le projet nécessite de défricher 5000 hectares de forêt ? Les enfants des écoles locales apprendront qu’il faut aimer la nature et trier ses déchets ? Les parents d’élèves se mobiliseront pour accélérer l’obtention du permis de construire !...Un supermarché de plus c’est plus utile que des arbres ! et ça crée de l’emploi. Avec de l’emploi, on a des sous, avec des sous on va au supermarché ! Si nous en reste on enverra les mômes en colo dans un parc naturel...Ils risquent de s’ennuyer ?



  • yvan deska yvan deska 9 juin 2012 12:25

    Au fait, chers savoyards, qui a développé la montagne pour en faire un paysage industriel voué aux loisirs de masse ? Qui a défiguré le paysage et tracé des routes à l’explosif ? Qui ?
    Les savoyards bien sûr ! Une énorme opportunité économique le ski ! Les habitant ont applaudit ! Aujourd’hui ils en profitent et veulent continuer à vivre (pas tous, certes) du tourisme. Si la Savoie était indépendante, on démantèlerait les remontées mécaniques ? J’aimerais y croire...



  • yvan deska yvan deska 9 juin 2012 12:21

    Merci à Roland Gérard pour toujours rester optimiste et nous donner des nouvelles des résistants, de bonnes nouvelles, rafraichissantes. On a envie de les rejoindre, les indignés. En fait, ceux du plateau des Glières ne sont probablement que la pointe de l’iceberg. Sous la masse informe des conventions et de l’apparente résignation, surnage un nombre indéfini que j’imagine énorme, d’électrons libres, qui ne participent pas à de telles manifestations, comme moi, mais qui sont solidaires. Il ne leur faudrait pas grand chose pour sortir eux aussi du cadre. Sortir pour voir ce qui se propose au-delà avant de revenir dedans. Car un cadre, ça maintient quelque chose. Ca rassure, malgré les problèmes. On n’est pas dupe ! On sait que système déconne. Il faudrait de l’oxygène. L’air de Savoie sent bon. Un espoir ! Un élan ! C’est l’évolution. L’Homme qui n’évolue plus biologiquement continue son chemin dans l’évolution culturelle et technologique. Espérons que l’évolution culturelle dont Glières est un des jalons aboutisse un jour à l’émergence d’une civilisation sereine et mature, simple, riche, diverse ayant mis la technologie au service de la population et pas l’inverse.
    Roland, continue de nous faire ton rapport, ça nous incite à couper la télé tout en restant informé de l’essentiel !
    Bravo aux petites mains qui se démènent.

    BD



  • yvan deska yvan deska 14 février 2012 18:48

    Que serait la vie sans cette joie gratuite et qui dure toute la vie, intérissable, qui construit l’âme, qui fourni la nourriture à l’Homme : la culture. Celui qui a de la joie à apprendre sera heureux partout et ne s’ennuira jamais. Il se contentera de peu et cette parcimonie lui épargnera la frustration des consuméristes maladifs qui ne se satisfont jamais de ce qu’ils possèdent et se lassent vite, ces objets ne remplissant pas le vide qui les habitent de ne pas avoir cette joie d’apprendre des choses nouvelles, se nourrir de culture et d’art, au contact de la nature. Et pour aimer apprendre, il faut des enseignants, des éducateurs, des animateurs qui aiment transmettre. et ça, ça devient rare !...
    J’ai peur que les jeunes des années 2100 ne pourront plus devenir totalement des hommes et se sentir vivant car il manquera un élément indispensable à notre épanouissement : la nature ! La nature sauvage, épargnées, vierge, belle et inimitable. Là est le terrain de la vie biologique et des espèces, de la profusion des formes et des couleurs, là est la source de nos imaginaires et la grande inspiratrice des arts et des poêtes, des inégnieurs et des inventeurs...Sans nature, quelle référence pour grandir ! Pour einventer, pour s’adapter si le besoin s’en fait sentir ? Quelle espoir sans gènes ? sans diversité ! La banalisation des paysage et leur artificialisation est une rupture avec la nature, avec notre passé, nos traditions, notre enfance...
    l’éducation à la nature en privilégiant le contact, l’immersion dans la nature, nous apprend à se sentir vivant, à être humain avec les autres, et citoyen en société. Sans nature, pas d’éducation. Car il faut la nature comme référence. Il faut la nature pour y aller seul, respirer, s’écouter, méditer, faire du sport ou peindre. Rien ne remplacera la nature, ni même, encore moins, cette nature en plastique, cette fausse nature manufacturée en asie, ces sapins en plastique et ces fausses plantes, cette fausse forêt en forme de parc péri urbain, ces légumes faussement roses, oranges, ces prairies de fleurs étranges plantées par la DDE sur les rond-points qui ne sont pas d’origine. Il n’y a plus d’origine, il ne reste que des interventions de techniciens et des aménagements. des plantations en monocultiures, des alignements. La nature disparait. Nous avec ! Notre joie d’apprendre ne pourra se nourrir des produits manufacturés des rayons de supermarchés.
    S’il ne reste que de l’humain, si l’on recouvre toute la terre d’aspalte et de béton, je partirais là où l’Homme ne peut pas (encore) assécher la vie : en mer ! Je partirais en mer ! J’apprendrais l’océan. Mes descendants seront aquatiques ! en attendant, un petit jaune ?



  • yvan deska yvan deska 19 novembre 2011 20:29

    Ne soyons pas hypocrites...Les élus nous ressemblent, à défaut de nous représenter...
    On appelle ça le piston...Et on est tous des joueurs de cet instrument à vent !

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