Peut-être que ma deuxième remarque vous apparait comme une critique de votre article. Il n’en est rien. Toutefois, l’argument de la perte de ventes de voiture et l’impact sur l’activité de construction de bâtiments sont souvent décrits comme des inconvénients au télétravail. Ces inconvénients ne concernent pourtant ni le salarié, ni l’entreprise. La vente de véhicules et de surfaces de bureau apparait comme un « pont à péage » imposée à toute activité. Le télétravail viendrait ruiner ces business.
— Le télétravail permet de diminuer les pollutions automobiles en milieu urbain et périurbain. La santé n’a pas de prix !!!
— Les salariés et les entreprises nouent des contrats. Il s’agit de fournir un travail contre une rémunération. L’article laisse croire que salariés et entreprises ont d’autres missions : faire vendre des surfaces de bureau et des bagnoles. Halte au délire consumériste !
Les amateurs de voiture hippomobiles ne croyaient pas à l’automobile à pétrole, mais l’histoire leur a donné tort. Maintenant, les amateurs de voitures diesel (dont les fumées piquent) ne croient pas à la voiture électrique, mais l’histoire s’écrit sous nos yeux.
Investir chez Tesla me semble plutôt malin : ses ventes représentent déjà des parts de marché non négligeables et elles sont en hausse rapide. Admettons que ceux qui achètent les actions Tesla font juste un peu de prospective et se projettent en 2030. « Qui ne risque rien n’a rien », se disent-ils.
Moi aussi, j’aimerais bien obtenir une contrepartie pour être l’un des « four minute men » qui renforcent sur le web la « vérité vraie », celle de la télé. Ça paie bien ? (« four minute men » : en référence à l’une des techniques d’Edouard Bernays).