L’échec en physique et en biologie m’ont coûté la mention, mais ceci ne m’a pas empêché de réussir à obtenir un master de mathématique appliquée. J’ai passé sans la moindre encombre l’écrémage en première et seconde année à l’université.
C’est d’un autre type de sélection dont l’université a besoin : un L n’a rien à faire en bio, un S n’a rien à faire en droit. Plus finement, il faudrait tenir compte des résultats.
Un S comme moi ayant échoué en physique et en biologie n’aurait rien eu à faire en Deug bio ou physique. Par contre, je suis convaincu d’avoir mérité ma place en math.
C’est simple, le diplôme actuel de polytechnique ne vaut même pas le certificat d’étude de 1902.
Bon, ceci dit, même si je ne partage absolument pas le catastrophisme de l’auteur concernant la situation ni la comparaison exagérée avec le maoïsme, je suis assez d’accord sur le fond : les programmes et les méthodes sont à revoir.
Je pense qu’il serait effectivement salvateur que l’école primaire se concentre sur le socle de connaissance que constitue le français et les mathématiques.