ont dénoncé, dans un communiqué rendu public jeudi 6 décembre, les ventes d’armes
françaises à des pays désignés comme violant les droits humains et le droit
humanitaire, après la publication du rapport des exportations d’armes en 2006 présenté
au Parlement mardi.
Ce collectif, comprenant notamment Amnesty International, Oxfam France, le Secours
catholique, le Comité catholique contre la faim et pour le développement, Handicap
international, la Ligue des droits de l’homme et Médecins du monde, "demeure vivement
préoccupé par les risques d’utilisation d’un grand nombre de matériels exportés [par la
France], à des fins de violations des droits humains et du droit international humanitaire
ou à l’encontre du développement durable".
LA FRANCE AU QUATRIÈME RANG DES EXPORTATEURS
En 2006, la France a exporté des matériels d’armement vers des pays désignés comme
responsables de violations des droits humains de façon directe ou indirecte par exemple
par le biais de « réexportations » notamment via la Colombie, la Chine, Israël, le Pakistan,
la Russie et le Tchad.
Selon le rapport 2006, la France est passée du troisième au quatrième rang mondial des
exportateurs, derrière les Etats-Unis (environ 55 % du total) la Grande-Bretagne et la
Russie, qui l’a détrônée. Ces quatre pays pèsent « plus de 85 % » des exportations
mondiales d’armement.
Le collectif appelle la France« à déclarer son plein engagement en faveur de l’adoption » du
code de conduite de l’Union européenne en matière de contrôle des exportations
d’armement sans y poser de condition préalable, rappelant que l’adoption de ce texte
contraignant « se fait attendre », alors qu’une version révisée "est prête à être adoptée
depuis plus de trois ans".
Au passage : rappelons que les plus grands fabricants d’armes en France possèdent
aussi les grands médias nationaux !
Bien peu de positions féminines sur le sujet... Etrange non ?
Alors une « vieille » féministe,
au sens de à égalité des compétences doit correspondre égalité des salaires, égalité des chances, égalité des droits et des devoirs,
je constate avec... amusement et non regret d’ailleurs que les hommes et les femmes ne sont pas vraiment faits pour vivre ensemble. Le mariage ne semble possible que dans une relation de dominant à dominée. J’ai vécu un divorce : la tragi-comédie absolue, puis un veuvage : l’enfer de la perte d’un être cher. Mais comme j’ai toujours été indépendante, au sens où je ne dépendais de personne pour vivre et élever mes enfants, j’avoue qu’avec le temps je n’ai plus aucune envie des compromissions permanentes que les couples doivent accepter pour « survivre »... Car combien de couples ne font que « se supporter » pour éviter la solitude....Triste vision non ???
Alors très franchement, mieux vaut être seule que mal accompagnée. Une solitude choisie, bien remplie, qui n’empêche pas les relations amoureuses intenses, mais qui laissent la liberté de respirer, sans rendre des comptes.
Et puis finalement, vive le retour aux premières structures sociétales du matriarcat ! Peut être qu’alors les couples survivraient mieux, qui sait.... ( En fait, je n’en suis pas très certaine si l’on se réfère à la société si mythiquement décrite des amazones...)
Mais au moins,il n’y aurait moins de ces folies dans le monde, les guerres, les conflits.... : nous n’avons pas envie que la vie que nous donnons soit reprise dans de telles sottises sous forme de « chair à canon »...
Sur le plan sociétal, les mariages étaient avant tout des moyens pour maintenir ou agrandir un patrimoine jusqu’à la fin du 19 ème siècle. Rien à voir avec les sentiments. les hommes tentaient de trouver ailleurs ce qu’ils souhaitaient et les femmes souffraient d’un bovarysme ou rênalisme aigü, victimes d’un patriarcat exacerbé.
La société actuelle permet enfin à chacun d’entre nous de... RESPIRER et de choisir sa voie... Alors la liberté est parfois dure à assumer, elle coûte un prix fort, mais c’est la liberté.
J’avais beaucoup apprécié en son temps le livre de Martine Leibovici ("Hannah Arendt, une juive. Expérience, politique et histoire"). En tous cas, philosophe ou pas, selon les appréciations, elle a su à partir d’un vécu personnel expliquer les origines de la montée d’un totalitarisme sur un plan universel. Peut être plus sous une forme journalistique, c’est possible. Mais en tous cas un déchiffrage du "sens du politique" tout à fait pertinent.
Si pour certains, partir du vécu signifie devenir "opportuniste"...alors...
J’avoue aussi être très perplexe eu égard à la dérive actuelle vers le globish..Lorsque j’étais encore salariée active, je représentais souvent un ministère auprès de certaines instances européennes. Je suis parfaitement trilingue et peux par ailleurs m’exprimer correctement en deux autres langues européennes, mais lors de conférences officielles, il m’était absolument interdit par mon ministre de tutelle de m’exprimer en un langage autre que le français. Seules les réunions informelles pouvaient permettre d’échanger en anglais ou autres.
Le multilinguisme étant un choix de l’Union européenne, je ne comprends pas pourquoi subitement cet engouement de nos ministres à se mettre à la mode anglo-saxonne.....