Arrêtez de vous faire plaisir en faisant des calculs savants sur des statistiques douteuses.
Pour beaucoup de français, le problème du pouvoir d’achat commence, alors qu’ils ont un emploi et un salaire, par l’impossibilité de se loger à prix décent.
La première des urgences serait de rééquilibrer le revenu disponible après impôts et logement, en permettant de déduire les loyers du revenu imposable.
Où trouver le financement correspondant ?
Dans la poche des propriétaires qui ont vu la valeur de leur patrimoine immobilier multipliée par 3, 4 ou plus en dix ans.
Qui sont ces propriétaires ?
Agoravox doit en compter un grand nombre dans ses lecteurs et commentateurs.
Dans notre pays le mécontentement populaire se galvanise perpétuellement sur le gouvernement.
Rien ne nous oblige à acheter 2.50 € dans un hypermarché des pommes vendues 0.60€ par leur producteur.
Nous pouvons arrêter la climatisation automatique de notre voiture et réduire ainsi la conso de 10 à 20%.
Téléphoner avec notre téléphone fixe au lieu d’utiliser systématiquement le portable.
Et ainsi de suite.
Ne serait-il pas devenu politiquement correct de se plaindre de l’érosion de son pouvoir d’achat, particulièrement pour toute une classe moyenne ayant encore les moyens, en évitant une multitudes de dépenses superflues, de continuer à très bien vivre. ?
Je n’ai malheureusement jamais entendu aucun homme politique de droite ou de gauche proposer la remise à plat complète du système de retraite.
Une même retraite pour tous, fonction d’un âge de départ laissé à la liberté de chacun.
Je suis conscient des ravages qu’une telle mesure ferait dans la fonction publique ou chez les ‘régimes spéciaux’. Chez ces gens là, passé 50 ans, la retraite est la seule motivation, un perpétuel sujet de discussion, une raison de vivre, longtemps........
Seule une action individuelle est possible.
Prendre sa retraite le plus tard possible en hébergeant ses enfants s’ils n’ont pas trouvé de boulot, ou ont un salaire ne leur permettant pas de se loger décemment.
Et ensuite, pourquoi pas une colocation ou cohabitation avec des retraités ‘pauvres’. Cela me permettrait de moins m’emmerder et donc de moins creuser l’autre trou noir de notre pays, la Sécurité Sociale.