Le choix est entre deux projets politiques.
Même si aucun des deux projets ne nous satisfait pleinement, il faudra choisir celui qu’a un majeur nombre de points en commun avec notre façon de voir la société.
Même si un seul électeur vote, son choix vaudra pour tous.
Il n’y a pas un troisième choix possible.
L’abstention est un bon moyen de protester lorsqu’on croît que les élections ne sont pas libres, comme dans certains pays du tiers monde.
Ici ce n’est pas le cas, même si on devrait réfléchir sur le pouvoir exercé à travers les médias, sur leur capacité de mettre en évidence certains aspects et d’en négliger d’autres, de favoriser l’un ou l’autre candidat, de publier des sondages douteux (faits avec des méthodes farfelues, non claires et non correctes sur le plan scientifique) mais qui influencent l’opinion.
Si pour « raison » on entend « choix dicté par pur opportunisme personnel » - ce que plusieurs UDF ont fait avant et après le 1er tour- aller dans le camp de NS c’est un véritable choix de raison. Ces personnes sont attachées à leurs intérêts personnels et non pas à des idéaux politiques. D’ailleurs, ils ne sont pas les seuls, il y en a dans tous les partis, vu que la traîtrise politique et personnelle, pratiquée ouvertement, est devenue banale dans ses derniers temps. Dans ce domaine de la traîtrise Sarkozy « docet », depuis le temps de son soutien à Balladur, contre Chirac. Toujours contre Chirac, il a cherché de traîner aussi M. Bayrou (voir -ou écouter sur le site du journal- ses propos publiés par le quotidien Sud Ouest), c’est l’une des raisons pour laquelle les deux hommes ne se parlent plus.
NS dit que « c’est la politique ». Mais en effet c’est « sa politique » et celle de ceux qui sont poussés seulement par l’ambition personnelle, ce sont « leurs intérêts » et non pas les intérêts de la société entière.
C’est notre Berlusconi à nous et les gens qui l’entourent se comportent comme les yes-men de Berlusconi. Les deux défendent les privilèges des plus riches et vendent des rêves aux autres : travailler plus et gagner plus (=juste pas de charges pour les entreprises pour les heures supplémentaires, donc pas de création de postes ) ; transmettre le « fruit du travail » aux enfants sans impôts de succession (= hériter sans être redevable à la société pour ce qui n’est pas un mérité mais une chance) ; abolir l’impôt sur la fortune (être riche est pour Sarkozy un mérite personnel, un riche n’a pas le devoir de contribuer en mesure majeure à la société -alors qu’on sait très bien qu’on ne devient pas riche seulement par des capacités personnelles mais aussi car on a une base financière pour se développer) ; assouplir le code du travail (pour que les travailleurs, surtout les moins qualifiés, deviennent un outil à jeter comme une vieille chaussure).
A propos du fameux « chiffrage »....combien coûtent à l’Etat ces mesures, en termes financiers et sociales, et à court et long termes ?
UNITE EGALITE FRATERNITE. N’oublions pas ! Ces sont les vrais fondements de l’identité nationale !