L’élément
d’interrogation majeur réside dans l’attitude du ministre de la défense
et de son cabinet. MM. François Léotard et Renaud Donnedieu de Vabres se
sont limités à déclarer qu’ils connaissaient M. Takieddine, mais n’ont
pas donné de plus amples explications sur les raisons qui les ont
poussés à le recommander à DCN-I. Il s’agit pourtant d’un élément majeur
dans cette négociation et d’un acte très inhabituel dans ce type de
négociation. L’audition de M. François Léotard est de fait sujette à
caution lorsque, après avoir admis qu’il connaissait M. Takieddine, il
ne se souvient pas qui le lui a recommandé et pour quelles raisons il
l’a imposé dans le jeu d’une négociation qui pourtant s’achevait.
Le ministre de la défense ne se souvient pas qui lui a recommandé cet intermédiaire de dernière minute, ni pourquoi il l’a recommandé à la DCN. Pourtant, le type réclamait 6% du contrat !!!
Autre article intéressant dans la Tribune de Genève
« Vous êtes-vous déplacés avec M. Takieddine en Suisse dans des banques dans les années 1990 ? », lui demandent les enquêteurs. "Je
suis allé avec M. Takieddine en Suisse mais jamais dans des banques",
répond M. Gaubert, qui confie avoir possédé au moins deux comptes en
Suisse. Le premier, à la banque Pictet, aurait été fermé en 2001/2002 et ses fonds transférés à la banque Pictet aux Bahamas.
Euh, c’est pas interdit de planquer de l’argent dans les paradis fiscaux ? En plus, Gaubert a menti aux policiers en disant que c’était la secrétaire de Hortefeux qui l’avait appelé pendant qu’il était en garde à vue, puis après avoir entendu l’enregistrement, a dit qu’il avait menti pour ne pas mouiller Hortefeux.
Donc la police tient un gars qui 1) planque de l’argent dans les paradis fiscaux, 2) ment pour ne pas mouiller un homme politique proche du pouvoir. M’est avis que ce gars est dans de sales draps ...
Après avoir parcouru votre liste des vétos US sur des votes concernant Israel, il me vient à l’esprit que ce « machin », le conseil de sécurité des nations unies, son organe exécutif, son politburo en quelque sorte, date de 1945. Un petit arrangement entre amis après la victoire ... Il y a eu depuis quelques tentatives de modifications, sur la composition, sur le droit de véto. Sans succès. Aujourd’hui, cinq pays détiennent un pouvoir exorbitant, depuis 65 ans. Si on avait réussi à rendre ce machin un peu plus démocratique, le problème Israel/Palestine serait réglé depuis longtemps ...
Ce n’était pas un simple accord DSK-Aubry. Dans l’affaire il y avait aussi Fabius, et Royal était intéressée, jusqu’à ce qu’elle décide de faire cavalier seul, juste après que Aubry ait confirmé l’existence d’une entente.
Pour ce qui est de la candidature par défaut, si les sondages avaient été moins favorables, DSK aurait certainement préféré rempiler au FMI et laisser Aubry y aller. D’ailleurs, je me souviens d’un lapsus de Aubry, qui au lieu de dire « si je suis candidate » avait dit « quand je serai candidate ». Elle voulait y aller.
Quand à la sortie de DSK sur TF1, qui aurait très bien pu ne rien dire, ça ne lui a pas échappé, c’était prémédité. C’est une réaction de dépit, et de vengeance. Il n’a pas dû apprécier la petite phrase de Aubry (« Je pense la même chose que beaucoup de femmes sur l’attitude de Dominique Strauss-Kahn vis-à-vis des femmes »), qui prenait ses distance avec lui, pour ne pas se retrouver avec un boulet. Car c’est ce qu’est DSK aujourd’hui ...