La seule utilité du débat (que je n’ai pas vu) était de montrer que les candidats n’ont pas de problème de dos. Deux heures debout, statique, même en s’appuyant sur le pupitre, je ne pourrais pas. Et après on s’étonne qu’ils aient eu l’air crispé ... Du coup, avec mon hernie discale, je ne serai jamais président :(
L’idée de laisser couler les banques et de les reprendre pour 1€ symbolique à la barre du tribunal a déjà été évoquée par des économistes. Il faudrait recapitaliser, mais si dans le même temps, l’état-propriétaire décidait d’effacer la dette de l’état-client, ça pourrait ne pas coûter très cher au final.
La règle d’or, c’est la même chose que quand un joueur invétéré, ayant dépensé tout ce qu’il avait, et plus encore, finit par se faire interdire (volontairement) l’entrée dans les casinos, parce qu’il n’arrive pas à s’en empêcher tout seul, par la volonté.
C’est un constat d’échec et un aveu d’impuissance, de manque de volonté.
En ce qui concerne la loi de 1973, connaissez-vous la raison qui a été avancée à l’époque pour la justifier ? A partir du moment où l’état devrait emprunter à des banques privées, et qu’il serait donc obligé de rembourser, et de payer des intérêts, (au lieu de faire marcher la planche à billets), il deviendrait moins dépensier. Normal, quand on doit rembourser, on fait attention. Pour montrer l’efficacité du concept, ceux qui ont mis cette loi en place, ont commencé immédiatement, non pas à réduire les dépenses de l’état, mais à creuser la dette. Logique ...
Pour finir avec la règle d’or : il y a une règle d’or (ou très similaire) dans la constitution allemande depuis des décennies. Ce qui ne l’a pas empêchée de s’endetter à plus de 80% de son PIB ...
Petit rafraîchissement sur le bourrage d’urnes : Il me semble me souvenir que le président d’un bureau de vote à Perpignan, nommé par le maire sortant, s’est fait bêtement gauler avec des bulletins de votes dans les chaussettes, lors des municipales de 2008. Il me semble aussi me souvenir que le maire sortant n’était pas encarté rue de Solférino, mais rue de la Boétie ...