Chère Elisabeth,
Vous dites que vous n’êtes pas française. Peut-être n’êtes vous en France que récemment. Aussi, vous ne pouvez pas comprendre ce qui se passe aujourd’hui si vous n’étiez pasen France depuis les années 90 qui a vu la montée des exrêmismes et des barbaries (caillasage d’autobus, piègeage des pompiers, voitures brûlées - et même des filles -), intolérables dans un pays qui dépense autant pour son social.
Tout ceci s’est passé et n’a cessé de prendre de l’ampleur devant le regard passif de la gauche représentée aujourd’ui par SR. En effet, pour des raisons électoralistes, il ne leur était pas possible de condamner les exactions commises dans des lieux (les cités) où vivent les gens qu’ils sont censés défendre (la classe ouvière), amalgamant ainsi les habitants et les voyous, préférant les appeler « jeunes ». Ceci consolidé par un esprit dévoyé qui veut, par recherche d’élégance intellectuelle, voir la réalité à l’envers, à savoir que l’agresseur est la victime et que la victime a provoqué son agresseur (raisonnement des maris violents envers le femmes battues). Les voyous ont toujours existé. Ce qui est nouveau, c’est la caution morale qui est donnée à des actes qui empoisonnent la vie de centaines de milliers de gens aujourd’hui, ce qui finit par générer de la peur, car on se sent seul, impuissant et sans défense face aux voyous, qui en profitent pour terroriser leur quartier.
Ces phénomènes de barbarie n’ont alors cessé de prendre de l’ampleur, jusqu’à ce que l’on finisse par faire le constat que rien ne peut les empêcher de monter en puissance. La gauche restait passive, fustigeant au contraire un JP Chevènement qui a osé le terme de « sauvageon » pour qualifier les auteurs des agressions. D’où la demande forte d’autorité qui, alliée à la bêtise du vote protestaire et des abstentionnistes de gauche à conduit au résultat du 21 avril 2002.
Conclusion d’alors : ce sont les voyous et la gauche qui font monter le fascisme en France.
C’est la montée de ces barbaries et la passivité des pouvoirs publiques sous les différents gouvernements de gauche qui font reculer l’idée d’humanité, les progrès humains et les avancées civiles et sociales dans ce pays, et ce par pure idéologie (la gauche encore).
Conclusion d’aujourd’hui : nous sommes allés trop loin dans la passivité, et ce sont finalement les barbares (non, je ne les appelerai pas des « jeunes » : je ne crois pas 1 seule seconde que l’on incendie 20000 voitures par an ou qu’on fait tourner ou qu’on brûle des filles parce qu’on a des problème sociaux - ou alors, autre conclusion, c’est que la gauche française, après 3 fois 5 ans de participation au pouvoir, ne sert à rien) qui ont le pouvoir. Ceci est insupportable, et pour cette raison comme pour d’autres je voterai Sarkozy dimanche.